C'est le samedi que j'ai choisi comme jour pour m'y rendre.
Des circuits de 4 - 6 - 12 et 20 km nous étaient proposés.
J'ai choisi le parcours des 20 km.
Comme la météo nous annonçait une journée très ensoleillé, j'y suis allé en début de matinée.
Pepinster est une commune francophone située en Région wallonne dans la province de Liège. Le bourg se trouve à quelques kilomètres de Verviers au confluent de la Hoëgne et de la Vesdre.
Avant de démarrer, je jette un coup d’œil à l'exposition consacrée au matériel de santé et d'hôpital lors de la seconde guerre mondiale.
Je quitte donc la salle avec un ami marcheur et cette fois nous allons longer la Hoëgne sur la gauche. Bien souvent le départ se fait sur la droite et nous nous retrouvons directement sur un chemin très pentu à monter... Cette fois, on nous laisse nous échauffer un peu avant la première difficulté. Il va y en avoir quelques une sur le parcours.
A hauteur de la passerelle, nous prenons la direction de la rue Neuve. Là nous irons sur la droite et quelques centaines de mètres plus loin nous bifurquerons sur la droite. Cela commence à monter et nous arrivons sur la Nationale 666 qui relier Pepinster à Banneux.
Nous prenons sur la droite et nous longeons cette nationale sur quelques centaines de mètres avant de nous retrouver à la bifurcation. Pour continuer sur le 12 et 20, il faut traverser cette route à grande circulation et entrer directement dans le bois Hauts Sarts. Et dès l'entrée, cela va bien monter...
Au sommet de cette deuxième côte, nous suivons le fléchage qui va nous emmener à Tancrémont tout en longeant le domaine militaire du fort de Tancrémont.
Tancrémont est un hameau de la commune de Theux situé en Région wallonne dans la province de Liège. Le côté nord de route nationale 666 qui traverse le hameau fait partie de la commune de Pepinster.
Son élévation, à 335 mètres, fit de Tancrémont une position de défense de la ville de Liège.
Tancrémont est reconnu pour la qualité de ses grandes tartes dites roues de charrette (diamètre d'environ 40 cm) et particulièrement la tarte au riz.
Face au Péché Mignon, une des tarteries du hameau, nous prenons sur la droite pour rejoindre le premier contrôle.
Celui-ci se situe juste à côté du Musée du Fort de Tancrémont. Celui-ci est libre d'accès et l'entrée est gratuite pour les marcheurs du jour.
En quittant le contrôle, nous revenons sur nos pas pour bifurquer sur la droite à hauteur du Pêché Mignon. Un regret.. J'aurais aimé que le parcours passe au fort..
Le fort de Tancrémont est un fort belge situé à 3 km au sud de Pepinster. Il fut construit dans les années 1930 et vint s'ajouter avec celui d'Aubin-Neufchâteau, Battice et Eben-Emael aux 12 forts de la position fortifiée de Liège construits vers 1880. Il fut le dernier fort belge à se rendre aux forces allemandes lors de la campagne des 18 jours dans les premiers jours de la seconde guette mondiale. Il a été préservé et est visitable.
Nous allons entamer une longue descente qui va nous emmener au château des Mazures.
C'est un magnifique château néo-gothique avec une tour-porche de style médiéval anglais. L'entrée du château qui était l'ancienne conciergerie a été transformée en maison de vacances qui comprend 2 chambres, une cuisine équipée d'un lave-vaisselle et d'un micro-ondes, une télévision, un coin salon et 2 salles de bains pourvues d'une douche.
Nous quittons cette belle propriété qui est privée et n'est pas accessible au public en temps normal. L'accès a été accordé pour la marche du week-end.
Nous longeons les prairies bordant la vesdre et une flèche nous indique d'entrer dans l'une d'entre elles. Nous allons découvrir un camp G.I comme ceux qui ont exister lors de la guerre 40-45.
Nous passons sous le pont du chemin de fer, empruntons la rue route nationale et nous bifurquerons sur la gauche pour gravir un chemin boisé. Mais avant nous découvrons une plaque commémorative.
N
ous passons aux abords d'une ancienne casemate.
Au sommet du chemin boisé, nous traversons une grande prairie qui nous emmènera à une route que nous prendrons sur la droite et nous nous dirigerons vers Wegnez.
Nous entrons dans Wegnez et nous rejoignons le deuxième contrôle qui se trouve au hall du Paire.
C'est là-bas que je me séparerai de mon compagnon de route car nous ne marchons pas la même distance.
J'entame une boucle de quelques kilomètres qui va nous ramener à ce point de contrôle. Je sillonnerai à travers le domaine de Tribomont avant de me faire rejoindre par quelques amis marcheurs.
Le ruisseau du Fièrain constitue la limite entre Lambermont (Verviers) et Wegnez (Pepinster). Ses eaux alimentent ces deux localités. Partant du pittoresque vallon dénommé aussi Fièrain, il disparaît en aval de l'ancien moulin près de Wegnez, reparaît pour disparaître à nouveau et ressurgir peu avant de se jeter dans la Vesdre au lieu-dit "Purgatoire"
Nous remontons vers Francomont où je découvrirai les installations de l'entreprise des biscuits Delacre.
En 1870, Charles Delacre, un pharmacien bruxellois décida de vendre du chocolat, qui était alors considéré comme un médicament fortifiant. Le succès lui permit d'ouvrir une boutique spécialement dédiée au chocolat, adjacente à sa pharmacie. En 1873,, il créa une usine et déposa la marque Delacre comme un fabricant de barres de chocolat.
En 1891, Charles Delacre ouvre une usine à Vilvorde et développe avec des maîtres pâtissiers des biscuits fins enrobés d'un riche chocolat adaptés à l'accompagnement du thé ou du café.
Durant la seconde moitié du XXe siècle, Delacre ouvre les usines de Lambermont et Nieppe et ferme celle de Vilvorde.
Delacre appartient de nos jours au groupe Ferrero.
La suite du chemin nous emmène donc au point de contrôle du Hall du Paire.
Et de là-bas nous prenons le chemin du retour vers notre point de départ.
Nous passons devant l'église de Wegnez.
Nous redescendons par le chemin campagnard vers Pepinster.. Nous entendrons quelques coups de tonnerre et nous subirons une averse de quelques minutes..
Nous nous retrouvons en bord de Vesdre après avoir descendus quelques marches.
Me retrouvant seul, je traverse la Vesdre, me dirige vers la ferme de La Raye, prend un chemin à travers bois qui va m'amener à la gare de Pepinster.
De la gare, c'est le retour vers la salle de départ en passant dans le centre ville.
L’église néogothique Saint-Antoine-Ermite de Pepinster, consacrée en
1899, est l’œuvre de l’abbé esthète Sylvain Balau et de l’architecte
Clément Léonard. Elle fait référence au gothique du XIIIe siècle dit «
primaire ». L’édifice, d’une grande sobriété à l’extérieur, présente un
riche décor intérieur (croix triomphale, peinture Le couronnement de la
Vierge, etc., œuvre des meilleurs ateliers et artistes belges de
l’époque. Il est également remarquable par sa voûte en berceau brisé
pour laquelle Léonard a utilisé le « système Francart », composé de
poutrelles métalliques dans lesquelles sont enchâssés des bardeaux de
terre cuite peints.
J'aurai parcouru un bon 22 km au cours de cette marche.
Toutes les photos ici.
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