Après avoir parcouru un 22 km très physique à Ferrières le jour avant, je décide de souffler un peu et de me rendre dans une région un peu moins vallonné.
C'est sur Goé et ses environs que se porte mon choix de ce dimanche 21 février. La journée est annoncée très ensoleillée. En effet le soleil sera présent tout au long du parcours et brillera au milieu d'un magnifique ciel bleu.
Je me rends donc au parking du terrain de football de Goé.. C'est de cet endroit que s'élancent les différentes marches du club "Les Goé-lands" qui a été fondé en 1973.
J'ai tracé à l'aide de l'application Visorando une boucle de 12 km qui passe par Membach et Baelen. Le parcours est légèrement vallonné sans grosse difficulté.
Je démarre et je longe quelques minutes la Vesdre.
La Vesdre prend sa source dans les Fagnes de Steinley à 605 m d’altitude (valeur moyenne de ses différentes sources, au nombre de 9) et se jette, après un parcours de 72,5 km, dans l’Ourthe à Chênée, à 70 m d’altitude. En raison de sa pente importante (pente moyenne : 0,73%), la Vesdre est qualifiée de rivière torrentielle.
A hauteur d'une première croix, je continue tout droit. Je vais découvrir de nombreuses croix et crucifix tout au long de cette marche.
Je passe un échalier et je traverse la prairie en suivant le tracé sur mon gps de marche.
Je rejoins un point de passage qui m'amène sur un sentier boisé
J'arrive à hauteur d'un bâtiment et je bifurque sur le chemin à gauche. Cela va monter pendant quelques temps de façon progressive... Et cela va être une assez longue ligne droite à travers cette belle région.
En me retournant, j'aperçois l'église de Limbourg.
Dans le lointain se dresse la tour du barrage de la Gileppe.
Je me retrouve à hauteur d'un très beau bâtiment.
C'est la rue des fusillés ainsi appelée car en 1914 des militaires allemands surexcités ou enivrés abattent d’inoffensifs habitants, Barthélemy Palm et son fils François, dans les prairies longeant cette rue.
A hauteur de ce carrefour et de sa croix, je vire sur la droite.
Cette rue m'amène à Membach.
Après la libération de Verviers, le 83ème bataillon de reconnaissance de la 3° division blindée américaine reçut l’ordre de contourner le centre de Verviers et de protéger le barrage de la Gileppe. Par la suite, le bataillon pris la direction de Bethane pour rejoindre Eupen par le lieu-dit « Haagen » et descendit la rue des Fusillés. A cet endroit, la colonne s’arrêta afin de permettre à trois soldats américains de partir en éclaireur dans le centre du village.
Dès l’instant où ces soldats revinrent vers le convoi, un M8 (voiture de reconnaissance blindée) fut pris pour cible par un obus tiré par un char Panther Allemand se trouvant sur le chemin surélevé de la rue de Boveroth. Le M8 s’embrasa et les deux tankistes périrent. Une colonne de fumée visible de loin attira l’attention de l’US Airforce. Quelques chasseurs bombardiers arrivèrent et détruisirent le char panther provoquant la fuite de l’ennemi.
C'est en l'honneur de ces deux soldats que fut érigé ce monument.
Je rejoins la place de ce joli village où se dresse l'église dédiée à Saint-Jean Baptiste et construite dans le premier quart du
XVIIème siècle.
Elevée à la fin du XIXème siècle, la tour recouverte d'une toiture à bulbe contribue, sans conteste, à la beauté du bâtiment.
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J'emprunte la rue Thomas Palm sur la droite et je passe devant le monument aux morts des guerres 14-18 et 40-45.
Je découvre une magnifique maison à colombage datée du milieu du XVIIIe siècle. La façade présente une ossature en bois apparente dénommée le pan-de-bois qui, en fait, est un «squelette» qu’il faut remplir par des hourdis qui peuvent être soit du torchis, soit des briques.
La route passe par dessus le Bach.
Ce ruisseau se jette dans la Helle vers le lieu-dit Grasbeck et sa source se situe non loin de l’Allée de Ternell.
Je découvre sur ma gauche une vierge et sa grotte..
Je découvre encore de belles demeures .
Après avoir passé une croix, je vire sur un chemin à gauche.
J'admire le paysage tout autour de moi. Il est mit en valeur grâce à cette belle clarté sous le soleil.
J'arrive à une croix et je bifurque sur le chemin de droite.
Ensuite, j'emprunte un sentier sur la gauche. Celui-ci est très boueux et il faut marcher au milieu des traces laissées sans doute par des motos.
Après avoir passé ce passage très boueux, je me dirige sur la gauche.
Je passe à hauteur d'une croix, une de plus sur ce parcours et ce n'est pas encore terminé.
Je longe le Stadtgraben et j'arrive à hauteur d'une borne frontière belgo-prussienne.
Signé en juin 1816, le Traité d’Aix-la-Chapelle détermine les limites frontalières entre la Prusse et les Pays-Bas (la Belgique dès 1830). Cette démarcation nouvelle se concrétise par l’implantation de bornes qui, à cette époque, sont des poteaux en bois, peints aux couleurs noir et blanc, côté prussien, orange et blanc, côté hollandais (puis belge). Ils seront remplacés par des bornes en pierre numérotées, octogonales ou carrées, qui, pour la plupart, existent encore aujourd’hui.
J'arrive au carrefour de la rue Stendrich. J'y retrouve une autre borne.
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Une nouvelle croix m'attend. J'aurais pu intituler ce circuit "A la découverte des croix de Goé et environs"
A la suivante située en hauteur, je me dirige sur la gauche.
Je passe au dessus du Breyenborn.
Pour changer, je découvre une potale dans une stèle en pierre et abritée de marronniers.
Peu après, je vire sur la droite et j'entame la seule difficulté du jour..
J'arrive à hauteur d'une route principale. Je l'emprunte sur la droite.
J'avoue que je vais longer cette route assez longuement.. C'est sans doute la partie la moins agréable du circuit.
Je passe aux abords d'un château. C'est le château de Vreuschemen.
Isolé en bordure de la route entre Membach et Mazarinen, le château de Vreuschemen est ouvert vers un parc agrémenté de deux viviers. Propriété privée de la famille Vercken de Vreuschemen pendant quatre siècles, le bien a probablement été érigé à l’emplacement d’une construction mentionnée en 1314. Il fut le siège également d’une cour foncière sous l’Ancien Régime, à l’instar du château-ferme de Nereth.
Malheureusement, il est peu visible de la route.
A hauteur d'une croix, je continue tout droit et je rejoins Baelen par la route Jean XXIII.
A hauteur de la route d'Eupen, je vire sur la gauche et j'emprunte ensuite sur la droite la rue de la Régence. Je rejoins l'église en passant devant la maison communale.
Le vaisseau de cette église a été construit en style gothique dans la première moitié du XVIe siècle en remplacement d'un édifice médiéval détruit. Il comporte trois nefs de cinq travées avec des contreforts extérieurs à chaque travée.
L'imposante tour carrée édifiée en grands moellons de calcaire, de style roman pourrait dater du XIIe siècle mais a été rénovée au XVe siècle puis en 1773 comme indiqué sur une pierre de l'édifice (ANNO 1773 RENOVÂ).
Le portail d'entrée datant de 1911 est surmonté d'un arc brisé et d'un oculus à quatre-feuilles. Une tourelle circulaire se dresse contre le côté sud de la tour jusqu'à mi-hauteur et un chevet à pans coupés est adjoint au côté nord. L'église Saint-Paul possède un clocher tors qui tourne de 1/8e de tour de droite à gauche. L'origine de la torsion est controversée.
J'emprunte la rue Longue face à l'entrée de l'église.
J'arrive à la route de Dolhain que j'emprunte sur la droite.
Après quelques minutes, je traverse prudemment et je me dirige vers Runschen à hauteur d'une croix.
Je vire alors sur le chemin des passeurs à droite. J'entame le retour vers Goé.
Sur la droite dans le lointain, j'aperçois le hôme Saint François qui me rappelle tant de choses.
Au bout de ce chemin, je vire sur la droite et je fais très attention de trouver le point de passage situé sur la gauche à quelques mètres d'une croix.
Je traverse les prairies vers Goé en contrebas.
Je rejoins un sentier sur la droite qui est très caillouteux.
J'arrive au point de départ de ce très beau parcours.
Vous pouvez retrouver les photos ici.
Vous désirez le lien gpx de cette rando de 12 km, je peux vous l'envoyer par mail.
A bientôt pour un autre parcours.
