La ligne de chemin de fer Pépinster-Spa (tronçon La Reid-Spa) a été construite en 1855. La première gare de Spa date de cette année (elle a été démolie en 1991 pour construire le building de la rue de la gare). La ligne connaît rapidement un grand succès, elle est très fréquentée par les autochtones mais surtout par les curistes. En 1861, la ligne s’étend au Luxembourg. La gare de Spa devient internationale et c’est en 1863 que le bâtiment actuel est construit.
La gare de Spa présente toutes les caractéristiques des bâtiments ferroviaires du 19eme siècle. On y retrouve le schéma type des installations du chemin de fer: salle des bagages, guichets, salle d’attente, « bibliothèque », buffet et locaux administratifs. La gare est dotée d’une magnifique marquise (éléments architecturaux du même style que le pouhon et sa verrière, la galerie Léopold II). Elle sera malheureusement démontée en 1970 pour assurer l’électrification de la ligne. Cette verrière a été immortalisée dans le film « Belle » d’André Delvaux.
Malgré les nombreuses transformations, la gare de Spa reste un petit édifice intéressant car il est le témoin d’une époque où le chemin de fer et sa gare constituaient un véritablement pôle de développement économique et social. De nombreux hôtels s’installèrent sur la place de la gare, la firme Spa-Monopole achemina sa production par chemin de fer (jusqu’en 1972) et la caserne toute proche transporta son matériel par rail.Une grande partie du bâtiment ayant été laissé à l'abandon par la SNCB, c'est la société Spadel (Spa monopole) qui a racheté cette partie. La Sncb n'a juste gardé que le guichet et la salle d'attente.
Nous passons devant la chapelle Leloup.
L’abattoir a été construit en 1879 pour répondre à la demande de viande de plus en plus importante des nombreux hôtels et restaurants de la ville. Le bâtiment abrite actuellement le matériel du service des travaux et le réfectoire.
Après avoir emprunté la rue Sandberg, nous virons sur la droite.
Là, nous allons sur la droite, passons devant les installations de ce terrain et ensuite nous virons sur la gauche.
Au bout de celle-ci, nous tournons à gauche. Nous retrouvons un petit sentier qui nous amène Route de Géronstere.
Nous arrivons à une chapelle.
La chapelle de La Roche, dite aussi chapelle Spailier, apparaît toute blanche sur un promontoire qui domine le centre de la ville par le sud.
C’est à un certain Bruno qu'est dû la réalisation de la chapelle de La Roche suite à un vœu qu’il formula alors qu’il était pris dans une tempête en mer Baltique en rentrant de Russie.
Nous découvrons à cet endroit une boîte aux lettres assez originale.
Nous continuons notre route sur le chemin face à nous.
Ce ruisseau était très important pour les manants de Spa car il alimentait en eau le moulin banal, aujourd’hui disparu.
Il fournissait aussi l’eau à la fontaine du bohy. Comme une promenade pittoresque a été créée en 1849 le long de la partie supérieure du ruisseau, on lui donne en cet endroit le nom plus poétique de « ruisseau des artistes ».
Nous traversons le petit pont en bois et nous nous retrouvons sur le parcours de la "Promenade Victor Renson".
Nous nous engageons à gauche sur l'Avenue Joseph Lemaire. Nous suivons cette route jusqu'au croisement avec le Chemin Sous Bois où nous virons à droite.
Le Foyer de Spa Nivezé est situé dans un parc de douze hectares.
Située à l’extérieur, cette source est accessible librement.
En 1782, l'endroit se présente comme une succession de bassins,
éventuellement couverts d'une niche, et alimente un réservoir pour les
curistes. Une seconde source fut découverte en 1773, et servit à
alimenter une piscine de l'établissement de bains. Une des deux sources
disparut cependant en 1865 à la suite du forage de la source Marie-Henriette.
Étant donné leur éloignement du centre de la ville de Spa, les bains de la source du Tonnelet perdirent peu à peu en fréquentation, et furent carrément négligés à la suite de l'ouverture des établissements de bains du centre-ville.
En 1883, les architectes L.-J. Devivier et W. Hansen établirent les plans de nouveaux bâtiments. Ceux-ci furent achevés en . Ils subsistent toujours, et comportent un restaurant et plusieurs rotondes vitrées dont une abrite la source.
Après quelques minutes de repos à cet endroit, nous revenons sur nos pas et nous prenons sur la gauche le chemin des Près.
Nous arrivons Chemin du Soyeureux où nous prenons la droite pour nous diriger vers l'église de Nivezé.
L’église actuelle de Nivezé a été inaugurée le 10 octobre 1935 ; elle est consacrée à Sainte-Thérèse de l’Enfant Jésus.
Cette église de style néogothique moderne a été construite suivant les plans de l’architecte Paës de Spa. Initialement, la tour du clocher devait se dresser à gauche du chœur, mais finalement pour des raisons de stabilité à cause du ruisseau, le Soyeureux, tout proche de l’édifice, elle fut érigée à droite.
Depuis 2008, elle est redevenue chapelle suite au regroupement paroissial autour de la paroisse Saint-Lambert de Sart-lez-Spa, décidé par le diocèse de Liège.
Nous prenons la route Nivezée-Bas sur la gauche de l'église et passons sous la passerelle du Ravel..
Nous prenons directement à gauche le chemin du Pré Collin.
Au bout de ce chemin, nous virons à gauche sur le Chemin de la Fontaine.
Plus loin, nous prenons un sentier boisé qui va nous amener au Lac de Warfaaz.
En ce moment de pandémie Covid-19, le port du masque est obligatoire tout autour du lac.
Le lac a superficie est de 6,5 hectares, sa
longueur la plus grande est de 600 m et de 200 m dans sa plus grande
largeur. Sa profondeur varie de 1 à 7m. Il est alimenté par le Wayai,
qui prend sa source dans un hameau du même nom et qui traverse la ville
de Spa et se jette ensuite dans la Hoëgne à Theux. Son pourtour est
asphalté, ce qui permet un accès aisé vers les lieux de pêche. De
nombreuses balades, une plaine de jeux, des locations de pédalos ainsi
que plusieurs points de restauration sont disponibles à proximité du lac.
Nous nous arrêtons au Jardin des Elfes pour une pause "désoblitération".
La pause terminée, nous reprenons notre route et nous marchons sur tour le contour du lac..
Pierre Amédée Hesse, chirurgien dentiste, né à Metz en France le 26 juillet 1870, s’installe à Spa au début du 20e siècle. Fin mai 1907, il épouse en secondes noces la Spadoise Marie Sury avec qui il aura 3 fils (Jacques, Jean et Amédée). Le contenu des publicités qu’il fait paraître dans la presse locale, précise que son cabinet dentaire utilise les techniques américaines et qu’il réalise des « dentiers » perfectionnés et brevetés dont il est l’inventeur. Outre ses activités professionnelles, il pratique couramment le vélo et crée, en avril 1908, avec quelques amis la société de pêche « La Warfaazienne » dont il est le premier président.
Le 25 juillet 1920, la société « La Warfaazienne » inaugure au Lac de Warfaaz, adossé à la colline au niveau du barrage, un monument à la mémoire de son président fondateur. En 1940, les Allemands détruisent le monument, comme ils le font avec beaucoup de souvenirs de guerre de 14 dans les territoires qu’ils occupent. Grâce à l’architecte Ivan Dethier, qui a sauvé et conservé l’effigie du monument, en 1946 le mémorial est reconstruit, mais pas à l’identique.
Nous virons ensuite sur le deuxième sentier à gauche. A travers le bois, nous rejoignons la route de Balmoral.
Nous arrivons à un carrefour. A notre gauche la Rue du Jeu de Paume. Nous traversons le carrefour et continuons tout droit.
Le sentier nous amène sur un magnifique point de vue sur la ville de Spa.
Pour relier le centre de la ville aux nouveaux thermes ultramodernes bâtis sur la colline ‘Annette et Lubin’ un funiculaire a été construit. Les travaux commencèrent en 2002 et furent terminés en 2004.
Entièrement automatisé - de l’achat du billet au pilotage des cabines - et équipé de portes palières, le funiculaire relie la place royale au centre thermal construit sur la colline, une centaine de mètres plus haut.
Appelé ‘funiculaire’ il fonctionne plutôt comme ascenseur,
les deux cabines étant indépendantes et ne faisant pas contrepoids
l’une à l’autre. Une des cabines et son trajet est réservée aux curistes
de l’hôtel 'Blu Radisson’ qui a sponsorisé la construction du
funiculaire. L’autre est ouverte au public, moyennant le paiement
d’1,50€ le billet aller. L'ascension dure environ 2 minutes, la vue
environnante est étonnante. Le funiculaire termine sa course à
l'intérieur même du centre thermal.
Arrivé sur la place royale, nous traversons le Parc des Sept Heures. Je ne connaissais pas cet endroit. Ce fût une agréable découverte.
C'est en 1758 que le Parc de Sept Heures fut aménagé en promenade publique. On y trouve de nombreux monuments : celui de l'Armistice, offert par le Major C.E. Radcliffe, nommé Bourgeois de Spa, en 1925, du Compositeur Meyerbeer qui, de 1829 à 1860, vint chercher l'inspiration à Spa, celui de Jean d'Ardenne, écrivain de qualité, né à Spa, propagandiste incomparable de ce pays. Également le Monument Gridelet, la pierre de l'Association des Coloniaux, la stèle du 1er Lanciers, le monument aux Fondateurs des Promenades, et enfin, à la sortie du parc, le monument du Maréchal Foch.
Il abrite également des constructions du 19e siècle témoignant du goût éclectique de l'époque : la Galerie Léopold II, tout de fer et de verre ainsi que le Pavillon Reine Marie-Henriette et celui des Petits Jeux, abritant l'Office du Tourisme.
Savez-vous comment vos grands-mères et arrière-grands-mères faisaient la lessive ? Pourquoi la faisaient-elles une seule fois par an ? Quels produits utilisaient-elles ? Quel est l'ancêtre du fer à repasser ? Réponses au musée de la lessive, un musée totalement consacré à l'évolution des techniques de blanchissage du linge, de l'Antiquité à nos jours. On peut y admirer d'anciennes machines à lessiver en état de marche, la reconstitution d'un lavoir, découvrir les méthodes de repassage, l'histoire du savon... À Spa, l'une des villes d'eaux les plus célèbres du monde, les femmes ont, depuis le 18ème siècle, gagné leur vie en nettoyant le linge des hôtels accueillant les curistes. Dès lors, pas étonnant qu'on y trouve ce musée unique en Belgique, et dont la visite vous surprendra !
Le Musée de la Ville d’eaux a été inauguré en 1894. A cette époque, il s’appelait encore Musée Communal de Spa et partageait ses locaux avec l’École
Dès 1942, le Musée Communal s’installa au Waux-Hall où il cohabitait avec l’orphelinat de la Ville.
Les toits, en mauvais état, risquant de mettre à mal les collections et les nombreux livres du legs d’Albin Body, le Musée attendit avec impatience un nouveau déménagement.
Les livres d’Albin Body furent sauvés du naufrage et transférés à la Bibliothèque communale. En 1965, le Musée fut installé dans l’ancienne Villa de la Reine Marie-Henriette (qui décéda à Spa en 1902) où il se trouve encore aujourd’hui : au n° 77 de l’avenue Reine Astrid. Depuis 1985, les écuries de la Villa Royale abritent le Musée spadois du Cheval.
J'ai apprécié ce circuit de 12 km. Les ami(e)s m'accompagnant aussi.
J'espère vous avoir donné goût à le découvrir par une belle journée ensoleillée.
Je ne connais guère la ville de Spa. J'en ai découvert quelques beaux coins et environs. Je reviendrai en découvrir d'autres.
Retrouvez toutes les photos ici.
A une prochaine randonnée.
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