C'était en 2014, au mois de mai, le parc du château de Jehay offrait ses pelouses pour un pique nique.
J'y avais invité quelques ami(e)s pour participer à cette journée.
C'est la première fois que je découvrais ce château dont j'avais tellement entendu parler.
J'y avais invité quelques ami(e)s pour participer à cette journée.
C'est la première fois que je découvrais ce château dont j'avais tellement entendu parler.
Le
village de Jehay est cité pour la première fois dans une chronique de
1085. Vers 1130, un certain Henri de Jehain est qualifié d’homme libre
et fait donc partie de l’ancienne aristocratie du pays de Liège. Ses
descendants seront chevaliers et se distingueront par leurs faits
d’armes dans les guerres auquel prendra part la principauté de Liège et
parfois aussi dans des querelles privées comme la guerre des Awans et
des Waroux qui décima la chevalerie hesbignonne. Le château continua à
appartenir à quelques grandes familles liégeoise pendant l’ancien
régime. Un des membres de la famille de Mérode, Jean, se distingua comme
gouverneur de la ville et du château de Huy pendant la guerre de Trente
Ans. En 1680, le bien passa à la famille van den Steen qui le conserva
jusqu’à son récent rachat par la province de Liège. (1999)
Les
Van den Steen portent l’écusson de sable au chef d’argent chargé de
trois maillets avec la devise « Recte Faciendo Neminem Timeas » (en
faisant le bien, tu ne crains personne) et ensuite « Semper et ubique
Fidelis » (Fidèle toujours et partant)
Jehay a la chance d'abriter dans un écrin de verdure le Château de Jehay, rare et bel exemple de la Renaissance mosane du milieu du XVIe siècle
Extérieurement, le Château de Jehay
est sans conteste un des plus beaux de Wallonie. Ses pierres blanches
et brunes, reflétées dans l’eau qui entoure le domaine, possèdent un charme exceptionnel. Flanqué d’une petite église, le château s’offre aux regards des touristes. Si vous payez le droit d’entrée, vous avez accès au jardin qui accueille différentes sculptures et expositions, ainsi qu’aux pièces intérieures du rez-de-chaussée, qui renferment une multitude d’objets de collection.
En
effet, les pièces regorgent de meubles rares, de dentelles,
d’orfèvrerie, de pièces de monnaie, de tapisserie, de porcelaine, de
livres, d’argenterie, de tableaux ou encore de sculpture. Si vous aimez
les objets, anciens et de collections, vous passerez un bon moment à
déambuler dans ce fouillis incroyable qui s’apparente à un musée.
Malheureusement depuis 2012, le château est fermé pour une bonne dizaine d’années.
En effet d’importants travaux de restauration sont en cours car l’intérieur est en très mauvais état. Les poutres et les charpentes du château de Jehay sont infestées pars des insectes xylophages (mangeurs de bois) tandis que la stabilité et la structure même du bâtiments sont devenues inquiétantes.
En effet d’importants travaux de restauration sont en cours car l’intérieur est en très mauvais état. Les poutres et les charpentes du château de Jehay sont infestées pars des insectes xylophages (mangeurs de bois) tandis que la stabilité et la structure même du bâtiments sont devenues inquiétantes.
Les jardins sont eux encore accessibles et de nombreux évènements extérieurs y sont et seront organisés
Promenez-vous dans les jardins et découvrez les sculptures.
Jehay reste un des châteaux qu’il faut avoir vu si vous venez en vacances en Wallonie.
L’ensemble
du site et du château de Jehay, avec sa chapelle, son jardin et le
village s’est établi dans un environnement de bois, d’étangs et de
prairies, à proximité du ruisseau de la Paix-Dieu. Il comporte aussi
deux belles allées bordées de châtaigniers. Déjà au Moyen Âge,
l’endroit était désigné comme une sylva (forêt importante) par les
moines d’Aulne. Actuellement le château est toujours entouré d’un des
plus beaux parcs de la Province de Liège. Il se développe de part et
d’autre d’une allée axiale rejointe par une allée de tilleuls argentés
et fermée d’un portail monumental avec une grille en fer forgé.
Charmilles, groupe d’ifs, arbres isolés, arboretum sont disposés pour offrir au regard un jardin dans lequel rien n’est laissé au hasard. Deux portails donnent un accès à deux autres allées. Une charmille bicentenaire, vestige du jardin primitif forme un écran aux douves du château. Une glacière située à l’est, est accessible par un étroit chemin en contrebas de l’allée principale. A cet endroit, subsistent des vestiges d’une ancienne charmille
Charmilles, groupe d’ifs, arbres isolés, arboretum sont disposés pour offrir au regard un jardin dans lequel rien n’est laissé au hasard. Deux portails donnent un accès à deux autres allées. Une charmille bicentenaire, vestige du jardin primitif forme un écran aux douves du château. Une glacière située à l’est, est accessible par un étroit chemin en contrebas de l’allée principale. A cet endroit, subsistent des vestiges d’une ancienne charmille
Relié au château par un pont à 5 arches cintrées enjambant les douves,
le jardin se développe vers le sud de part et d’autre d’un axe qui
rejoint, par une allée simple de tilleuls argentés, un portail
monumental en calcaire fermé d’une grille en fer forgé.
Cet
axe est ponctué d’une double chaîne d’eau en escaliers agrémentée de
sculptures en bronze, œuvres du dernier propriétaire privé …
En septembre 2011, le domaine a inauguré un espace entièrement dévolu à une évocation horticole, agricole et fruitière.
Dans une enceinte bicentenaire restaurée, on peut découvrir plantes sauvages, variétés de petits fruits, cultures de Hesbaye, insectes pollinisateurs dans leur hôtel…
Dans une enceinte bicentenaire restaurée, on peut découvrir plantes sauvages, variétés de petits fruits, cultures de Hesbaye, insectes pollinisateurs dans leur hôtel…
Et pour terminer cet articles, quelques photos choisies parmi tant d’autres
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