A
la limite des communes de Theux et Pepinster, Tancrémont, lieu de pèlerinage du « Vi bon Diu », le célèbre grand Christ en bois datant de
l’époque romane, découvert vers 1825 enterré dans le sol. C’est un des
plus extraordinaires Christ habillé d’Occident. Il date environ de l’an
1000. La Chapelle qui l’abrite a été construite en 1895 et fut aménagée à
diverses reprises.
Elle
ne paye pas de mine cette chapelle, mais son environnement fait que le
pèlerin s’y sent bien, comme chez lui, lorsqu’il franchit l’allée qui le
mène au cœur du sanctuaire; là où la rencontre avec le Vieux Bon Dieu
se fait en toute simplicité et dans un grand recueillement. C’est vrai
qu’il est vieux; il est laid aussi; efflanqué, un peu voûté, bois de
tilleul sur croix de chêne; on dirait même qu’il a renoncé à faire bonne
figure devant les milliers de pèlerins de passage à Tancrémont. Et
pourtant… Pourtant, il est en gloire ce Christ; tout d’abord par son âge
vénérable, ensuite par son histoire, et enfin par son aura
exceptionnelle.
Si
ses origines sont obscures, elles sont aussi très lointaines. Une
datation au carbone 14 indique que le Christ de Tancrémont porte bien
son nom de Vieux Bon Dieu, puisqu’il aurait été sculpté lors d’une
période allant de l’an 810 à l’an 965. La croix qui le porte avait,
quant à elle, la forme d’un tau, un T, et, aurait été modifiée plus tard
par l’ajout d’une partie supérieure, pour qu’elle forme une croix
latine…
Source :
Sylviane Bigaré
Sylviane Bigaré
Au même endroit ,le Fort de Tancrémont,
dernier fort belge à déposer les armes, dont la particularité actuelle
est d’encore posséder la totalité de ses armements et de ses
installations électromécaniques.
Construit
dans l’éperon schisteux qui domine les vallées de la Vesdre et de la
Hoëgne qu’il contrôle, le fort est situé d’une part sur le territoire de
la commune de Theux et d’autre part sur celui de la commune de
Pepinster. Le fort de Tancrémont se trouve le plus au sud de la
Position Fortifiée de Liège, également connue sous l’acronyme PFL1
comprenant également les forts d’Aubin-Neufchâteau et de Battice.
Son
objectif était de tenir le temps nécessaire pour permettre aux Armées
Alliées de prendre position le long de la Meuse et du Canal Albert afin
d’y former une ligne de front.
Des postes d’observation extérieurs occupés par les soldats du fort l’aidaient dans sa mission :
– 2 postes d’observation de campagne « Mousset » et « Les Villers »,
– 3 postes d’observation sous béton : « BV7 » à Jevoumont , « VM3 » à Cornesse et « VM29ter » à Wegnez,
– 2 casemates avec canon de 47 mm : « Vesdre » et « Mont ».
Le
fort est composé d’un massif central entouré d’un fossé sec et d’un
glacis. Le massif comprend cinq bâtiments dont les puits peuvent être
dynamités séparément par la garnison en cas d’investissement par
l’ennemi.
Le fort de Tancrémont se rendit donc un jour après la capitulation belge, ayant résisté à l’ennemi durant 19 jours.
Ses défenseurs furent emmenés en captivité en Silésie pour cinq ans.
Ils avaient été fidèles à la devise des Six Cents Franchimontois qu’ils avaient fait leur :
« Mieux vaut mourir de franche volonté que du pays perdre la liberté ».
En
ce lieu Saint il est sacrilège de ne pas déguster une délicieuse et
succulente tarte au riz, spécialité régionale. Pour ce faire, il ne vous
reste qu’à choisir en quel établissement vous désirez vous
ravitailler :Le Péché Mignon, La Chapelle, Au Vieux Tancrémont
Ou
d’une autre tarte? À La Tarterie de Tancrémont, sachez que vous ne
serez pas déçus. Dans cet établissement, pas question de commander une
petite tarte. Elles sont toutes énormes : 35 cm de diamètre!! Mais comme
on ne peut vous obliger à consommer pareille quantité, vous pouvez les
acquérir, soit entières, en demies, en quarts, ou en huitièmes. Si la
tarte au riz est une véritable référence, il vous est proposé de goûter,
suivant les saisons, 25 variétés : pomme, cerises et autres fruits,
brésilienne, forêt noire, etc … Réserver avant de passer est une bonne
idée!
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