Au fil de mes marches: Villers aux Tours

Le dimanche 16 février 2014, nous étions encore un groupe important pour une nouvelle proposition de balade..

Nous étions donc 26 au départ. Le point de rendez vous était devant le cimetière de Villers aux Tours.

Villers aux Tours est une section de la commune belge d'Anthisnes située en Région wallonne dans la province de Liège.

Dès le Moyen Âge, La Seigneurie de Villers aux Tours était une des 7 Seigneuries d'au-delà des Bois, relevant du Duché de Limbourg, enclave dans la Principauté de Liège.

La longueur de la promenade est de 9, 1 kms.

Altitude minimale : 185 mètres

Altitude maximale : 290 mètres

Nous avons profité d’une météo clémente. Même si un petit vent froid nous a accompagné tout au long du parcours, le soleil a pointé son nez pendant un bon laps de temps… Et comme si elle avait voulu attendre que nous soyons de retour aux voitures la pluie ne s’est manifesté qu’en fin de balade…

Le terrain était boueux comme vous le constaterez sur la photo suivante.

Nous démarrons du cimetière en empruntant la rue de Tagnon.
Nous apercevrons directement sur notre droite le château de Fecher.

Le château de Fecher date de la fin du XVIIè siècle. Le corps de logis est massif et flanqué d'une seule tour plus ancienne. Le château fut construit par Godefroid de Rahier d'Argenteau en 1682 en remplacement d'un plus ancien qui avait brûlé. Il est entièrement construit en pierre du pays. Le château ne se visite pas sauf pendant les Journées du Patrimoine en septembre et est visible de la route.

Nous allons quitter la route pour suivre à gauche un chemin de campagne.

A un carrefour, une chapelle complètement ruinée, mais recouverte d’un chapeau de lierre, qui lui donne l’air curieux d’un champignon vert. C'est la chapelle Simon. Un lierre grimpant y a élu domicile et a percé le toit.
Appelée maison des schtroumpfs ou encore maison champignon, la forme particulière de cette chapelle lui donne un caractère unique. Un charme qui vient s’ajouter à la légende qui habite la chapelle. «Au Moyen-Âge, un homme a dit que, s’il évitait la peine de mort,il construirait la chapelle Simon

Nous la dépassons et, au carrefour suivant (au lieu-dit « La Fosse » – aire de pique-nique), nous prenons à droite un autre chemin qui s’enfonce dans le bois. Au premier carrefour, nous devions descendre dans le vallon du ruisseau de Pisserote et, au carrefour suivant tourner à gauche pour longer le ruisseau, qui coule en contrebas. Nous devions ateindre une sorte de clairière et prendre à droite, suivre le ruisseau pour le traverser.

Notre guide étant un moment distrait, nous avons continuer tout droit avant de se rendre compte de l’erreur de parcours.. Mais avec l'ami Marc, on trouve toujours une solution pour rejoindre le bon parcours..

Nous traversons à travers bois et nous nous retrouvons sur l’autre rive...
Nous longeons le ruisseau toujours vers son aval.

Nous sommes dans le Bois d’Esneux.

Nous nous retrouvons au pied de la première difficulté du jour.
Le chemin d’exploitation entame une large courbe vers la droite et, quittant la vallée, remonte abruptement vers le plateau.

Au carrefour suivant ou avons tourné à droite. Au bout de la ligne droite, un chemin à droite se dirige vers une carrière.

Nous obliquons vers la gauche, et redescendons vers un autre ruisseau, appelé Ri d’Oneux.

Au bas de ce chemin deux solutions.. Vers la droite une route asphaltée ou un chemin de terre et boisé longeant cette route… Ceux qui n’ont pas eu peur de la boue ont choisi le chemin de terre en compagnie de Marc et les autres la route en m’y accompagnant. Après quelques centaines de mètres nous nous regroupons sur une sorte de terre-plein, Nous bifurquons et entamons la deuxième difficulté du jour dans un chemin qui remonte dans la forêt. Et j’avoue que j’ai été à la traîne pour rejoindre le sommet de ce chemin.. Nous sommes dans le bois d’Anthisnes.
Quelques instants de répit sont les bienvenus en haut de cette côte. La récupération étant faîte, nous continuons vers la droite puis vers la gauche. Nous ne sommes plus à l'abri du vent car nous avons quitté le bois. Le reste de cette balade sera d'ailleurs à découvert.

Nous passons devant une grande tente blanche.

Elle est là pour un club d’aéro modélisme. Nous apercevrons d’ailleurs un objet volant non identifié dans le ciel.

Nous continuons tout droit et nous devions rejoindre une petite route à droite
ou nous devions prendre un petit sentier étroit sur la droite, petit sentier très ancien car on y aperçoit encore des traces de pavage.

Mais lors de la reconnaissance du mois de janvier ce sentier était recouvert d’eau.. Nous avions donc les pieds dans l’eau.
Comme il a plu les derniers jours avant ce dimanche, je n’ai pas voulu prendre le risque de nous retrouver encore le sentier sous eau.
Nous avons donc bifurqué vers un chemin à droite directement après la tente blanche et nous nous sommes retrouvés au dessus du sentier laissé de côté aujourd’hui.