25 octobre 2021

Au départ de Damrée (Sprimont)

Ce lundi 18 octobre, c'est à Damré que j'ai pris le départ pour une randonnée de +-9 km en compagnie de 3 autres personnes. C'est notre amie commune Francine qui nous a proposé ce parcours pour notre marche du lundi.

Damré est un hameau de la commune belge de Sprimont située en Région wallonne dans la province de Liège.
Damré compte de nombreuses anciennes constructions (maisons et fermes) bâties le plus souvent en pierre calcaire. Les rues du Mierdy, de l'Escarlotte et des Pétralis forment le noyau ancien de la localité.
Depuis le Moyen Âge et jusqu'en 1795, Damré était une petite enclave faisant partie de la Principauté de Stavelot-Malmédy (comté de Logne). Ensuite, le hameau est repris dans le département de l'Ourthe sous le régime français jusqu’en 1815.

Le départ de cette rando se situe en contrebas de la N678 rue de Louveigné au croisement avec la rue du Loup et la rue Vaçale. 

J'avais consulté le dénivelé de  ce parcours et j'ai directement compris qu'à un moment donné il ne sera pas de tout repos..


Le temps est sec.. Nous démarrons en empruntant la rue Vaçale. 

Nous allons virer ensuite sur la droite dans la rue du Mierdy.

A ce carrefour se trouve le  musée vivant d'archéologie industrielle retraçant l'histoire du transport ferroviaire dans les carrières avoisinantes. Il est établi sur une partie de l'assiette de l'ancienne ligne vicinale Poulseur-Sprimont- Trooz construite en une seule voie ferrée de 60 cm d'écartement. La vocation principale de cette ligne ferroviaire était la desserte des carrières de Chanxhe et Sprimont. Une minuscule locomotive suivie de voitures aménagées pour le transport des voyageurs parcourt les quelque 800 m de cette voie ferrée.
La collection de l'association compte une vingtaine de locomotives, dont une à traction électrique et une machine à vapeur. La moitié de cette collection étant en état de marche. Une vingtaine de remorques pour le transport de personnes et de nombreux wagons sont également préservés, ainsi que quelques autobus historiques.

 
Nous passons devant la Maison Forte.



Édifiée au 15ème siècle, cette imposante Maison forte de plan carré a rejoint la galerie des monuments classés de Belgique en 1986.Cet édifice bâti en pierres de grès  et de calcaire  présente quatre façades de grandeur équivalente (environ 12 mètres), quatre niveaux dont un sous-sol apparent et un rez-de-chaussée surélevé ainsi qu'une une toiture en ardoises à quatre versants. Deux échauguettes  percées de meurtrières  débordent de deux angles opposés (sud-ouest et nord-est) de cette bâtisse. Les façades nord et sud ont fait l'objet d'un rejointoiement ferrugineux (de couleur rouge). Plusieurs baies ont été percées a postériori, une fois que la fonction de maison forte était devenue obsolète. 
 
Nous arrivons à hauteur de la chapelle Notre-Dame du Sacré Cœur.
 

La petite chapelle donne son nom à la Rue de la Chapelle. Elle est construite en pierres du pays et porte sur le fronton le nom de sa bienfaitrice. En 1876, Charlotte Decerf a fait ériger cette chapelle. Sur le mur est se trouve un vieux crucifix en fonte datant de 1772 et collé par Jean Bodson aux forges de Dieupart.
 
Nous continuons donc sur la rue de la Chapelle puis nous nous dirigeons vers  Sur le Gros Thier. Nous suivons le balisage "Sprimont Promenade n°1" Il nous conduira aux abords de l'autoroute E25.



Nous allons longer celle-ci et arrivons à hauteur d'une ferme.


Nous laissons la ferme sur notre droite et nous suivons le parcours de la balade d'Aywaille n°11


Nous arrivons à lieu très connu des fans de cyclisme. Nous sommes dans la côte de la Redoute.

La côte est située sur le territoire de la commune d'Aywaille traverse le village de Sougné-Remouchamps, longe une voie d'accès à l'autoroute E25 (sortie 46) avant de virer à gauche et de grimper à travers les prairies jusqu'au monument commémorant la bataille de Sprimont. 

Cette côte d'une longueur de 1,7 km a un dénivelé de 161 m passant de l'altitude de 131 m en rive droite de l'Amblève au sommet à l'altitude de 292 m? Elle a un pourcentage moyen de 9,5 % et un pourcentage maximum de 20 %.

Depuis la fin des années 2000, à la suite des victoires de Philippe Gilbert , enfant de la région, dans les classiques ardennaises qui ont marqué le début de sa carrière internationale, l'ambiance dans La Redoute s'est renforcée lors de Liège-Bastogne-Liège et de nombreux fans du coureur local s'y donnent chaque année rendez-vous.

 
Nous nous dirigeons ensuite vers la grosse difficulté du jour, l'ascension d'une côte dans la Heid des Gattes. Exercice physique du début de semaine, cette côte d'un dénivelé de +- 150 mètres,  je la gravirai lentement et avec quelques arrêts.

 


La réserve naturelle de la Heid des Gattes est une magnifique réserve d'une soixantaine d'hectares. Elle appartient à la commune d'Aywaille et est administrée par l'ASBL "Ardenne et Gaume". Une paroi rocheuse préservée subverticale domine la rive droite de l'Amblève entre Remouchamps et Aywaille. C'est sa flore exceptionnelle qui fait la réputation internationale de cette belle falaise. Des plantes très rares mais surtout des associations végétales inédites poussent sur un grès à ciment calcaire finement stratifié exposé plein sud.
La réserve englobe également les carrières voisines du Goiveux et de la Falize ainsi qu'un espace de forêts et de bocages voisins. La plupart des associations végétales intéressantes ont colonisé les carrières. Une grande diversité d'amphibiens se reproduit dans les mares au pied de la paroi. De nombreux reptiles, dont le Lézard des murailles et la Coronelle lisse fréquentent les éboulis. Un grand nombre d'insectes thermophiles, parfois peu communs, grouillent dans les pelouses et se chauffent sur les affleurements rocheux. Plus spectaculaires, le Faucon pèlerin et Grand duc d'Europe règnent sur le site.
 

Au sommet, nous virons sur la droite pour rejoindre le monument de la bataille de Sprimont.

 

La Redoute était une fortification construite par les Autrichiens à l'époque de la Révolution française et qu'une terrible bataille, gagnée par les troupes Napoléoniennes a eu lieu à cet endroit le 18 septembre 1794 (l'inscription "Sprimont" a été gravée sur l'Arc de triomphe à Paris).
 

Nous empruntons le chemin sur la gauche à hauteur de l'arbre avec le panneau indiquant que nous sommes à une altitude de 300 m et nous rejoignons une route.


Nous nous retrouvons sur la rue de Warnoumont que nous prenons sur la droite et au carrefour suivant nous bifurquons sur la droite vers la Rue des Trixhes. Nous entamons la fin de notre parcours.






Nous nous retrouvons au point de départ. Ce fût un beau parcours mais je ne le conseille qu'aux personnes disposant d'une bonne condition physique.

Vous pouvez retrouver les photos de cette rando ici.

Je vous propose le gpx de ce parcours au cas où vous souhaiteriez faire cette rando.

A bientôt pour un prochain reportage.
 

5 octobre 2021

Escapade en Brabant Wallon

Il y a quelques semaines, j'ai décidé de participer à une marche qui se déroulait dans la région du Brabant Wallon.

Je me suis rendu à une marche organisée par le club "Amicale des Marcheurs Indépendants de Grez-Doiceau". 

Ce club a été fondé en 1976. Il fête donc ces 25 ans cette année.

Je suis arrivé à Nethen vers 9 h le matin.

Nethen fait partie de la commune belge de Grez-Doiceau située en Région wallonne dans la province du Brabant wallon.

La première mention de Nethen dans un document officiel remonte à l'an 990. A cette époque, il est question des deux "Nethenes". En effet, le Wez et la Wéwaille étaient encore tout à fait distincts et disposaient chacune de leur propre église. Situé à la pointe extrême de l'est du Brabant wallon, ce riant village mérite de retenir l'attention grâce à l'extrême variété de ses paysages qu'il offre au promeneur. Ceux-ci s'étendent de part et d'autre de la vallée de la petite rivière "la Nethen" qui le traverse  dans le sens de la longueur, avant de se jeter dans "la Dyle" à Weert-st-Georges.

Le départ de la marche se fait Place des Trémentines.
C'est de là que je démarre pour un parcours de 11 km.
Celui-ci sera de type rural et campagnard. Il sera assez varié et agréable à parcourir. Le tracé est assez plat donc ma vitesse de marche sera un peu plus rapide.


Le début du parcours m'amène à l"église du village.


L'église paroissiale Saint-Jean Baptiste est
de style néo-classique date du XVIIIème siècle et présente une tour occidentale de trois niveaux sur plan carré et une nef de trois travées classiques en briques et pierre blanche, datées 1768 sur la clé du portail en pierre bleue. Le chœur, le transept, les sacristies et l’habillage intérieur sont aussi de style néo-classique.

Je chemine ensuite sur des chemins campagnards et ruraux.




 

J'arrive au passage à niveau de Pécrot.



Pécrot est malheureusement connu de nos jours en raison de l'accident ferroviaire du 27 mars 2001. En effet, une collision frontale entre deux trains près de la gare a causé la mort de 8 personnes et causé des blessures à 12 autres. 

Je traverse celui-ci et je continue ma route qui va me faire traverser la Petite Marbaise et de la Grande
Marbaise qui sont des affluents de la Dyle.




Je vais ensuite rejoindre les abords de la Dyle et suivre son cours pendant un certain temps. C'est très agréable de la suivre.






La Dyle prend sa source à Houtain-le-Val, ancienne commune de l'entité de Genappe dans le Brabant wallon. Les principales localités traversées par la Dyle sont, d'amont en aval : Court-Saint-Étienne, Ottignies-Louvain-la-Neuve, Wavre, Louvain et Malines, avant de former le Rupel en rejoignant la Nèthe.

Le parcours s'éloigne de la rivière et va nous emmener dans un endroit bucolique. Il longe le Grootbroek qui consiste principalement en un grand étang creusé dans les bassins marécageux de la vallée de la Dyle. Cet endroit est pour de nombreux oiseaux un excellent lieu de séjour ou une aire de repos pendant leur migration annuelle.






Je gravirai les marches du point observatoire pour découvrir l'étendue de cet étang. 



Je reprends ma route après quelques minutes et je rejoins la chaussée de Louvain.

J'arrive aux abords d'un moulin à eau érigé le long de la Néthen.



 
Il y a des siècles, le moulin dépendait d'une abbaye à Nethen. Afin de fournir au moulin suffisamment d'eau et de pourriture, le cours de la rivière Nethen a même été modifié par les pères résidents.

En 1551 le bâtiment du moulin a été rétabli, qui est toujours là. Au cours du XIXe siècle, la classe inférieure des esclaves a été transformée en classe supérieure des esclaves. En 1908, Victor Vanden Bempt, moulin du propriétaire Emile Boon, acheta le moulin avec les terrains environnants.

Malgré le fait qu’il date du XIIe siècle, le moulin fonctionne toujours plus que parfait.

Je termine ce parcours et je retrouve le point de départ de celui-ci.





J'ai découvert une région que je ne connaissais pas et je pense vraiment que j'y reviendrai. 

Vous pouvez retrouver toutes les photos de cette randonnée ici

Si vous passez dans cette région, voici le tracé de ce parcours.

A bientôt pour un prochain article.