29 novembre 2018

La cité des 5 clochers

Il y a plus de trente ans, j’ai visité la ville de Tournai..
J’en avais gardé un beau souvenir et plusieurs fois je m’étais dit que je devais y retourné.

J'en ai eu l'occasion en juin dernier puisque la Fédération francophone belge de marche populaire y organisait se marche nationale.

La section provinciale de Liège organisait un car pour les affiliés des différents clubs de la région.. J’en ai donc profité pour me rendre là-bas.

Un immense chapiteau attendait plusieurs centaines de marcheurs..

Après avoir pris une petite collation, il était temps pour moi de me décider du kilométrage à parcourir, sachant qu’il n’était pas loin de dix heures et que nous devions reprendre notre car à 16 hr30. 


 Les circuits de 5 et 10 kms étaient principalement tracés dans le centre historique.. On pouvait donc y découvrir différents monuments intéressants à découvrir ou à redécouvrir.


 Les circuits des 20 et 30 kms conduisaient jusque Kain et le Mont St Auber qui se situe à 5 kms de Tournai. Ce mont est le point culminant de la région et culmine à 147 mètres. Il est aussi appelé Mont de la Trinité à cause d’un pèlerinage du même nom connu depuis le XIV siècle. On y découvre une vue imprenable sur toute la vallée de l’Escaut et sur la Cité des 5 clochers.


 C’est un endroit paisible proche de la ville. On peut y découvrir le Chemin des Poètes qui a pour particularité d’être jalonné d’une cinquantaine de pierres bleues reprenant des épigraphes de poètes et d’écrivains. 



Entre les 20 kms pour faire de la distance ou bien les 10 kms pour redécouvrir Tournai, j’ai opté pour la deuxième solution. Quoique si j’avais su j’aurais parcouru les 20 kms sachant après coup que l’itinéraire passait aussi par la ville . Avec peut être le risque de me mettre en retard pour rejoindre le car étant certain que j’aurais fait de très nombreux arrêts photos. Donc le choix des 10 kms était le bon.

Avant de vous montrer quelques photos prises lors de cette marche, une petite présentation de Tournai.
Tournai est une ville francophone de Belgique située en Région wallonne , chef-lieu d’arrondissement en province de Hainaut et siège de l’évêché de Tournai.
Avec Arlon et Tongres, Tournai est l'une des plus vieilles cités de Belgique.


Le  beffroi (le plus ancien de Belgique) et la cathédrale Notre-Dame de Tournai sont inscrits au patrimoine mondial de l’Unesco. La cathédrale, imposante construction d’art roman et d’architecture gothique, est célèbre pour ses cinq tours ainsi que pour son trésor.  Elle est en ce moment en rénovation et seule une partie est accessible au public. Je n’ai donc pas vu le trésor.






Tournai est surnommée la ville aux cinq clochers.

Ses origines remontent au Ier siècle avant notre ère. Cité royale sous Childéric, elle sera sous Clovis la première capitale de ce qui deviendra la France.

La nomination de l’évêque Eleuthère pour représenter Clovis à Tournai sera le point de départ d’un gouvernement d’évêques détenant les pouvoirs civil et religieux durant plusieurs siècles, au cours desquels Tournai subira le fléau des invasions normandes et de la peste.

Des environs du XIIème jusqu’au XVIème siècle, la population s’accroît, le commerce prospère, de nouveaux remparts s’élèvent, la construction de la cathédrale débute, suivie par celle du beffroi et du Pont des Trous. La ville, par les privilèges obtenus, s’affranchit du pouvoir religieux et relève désormais du Royaume de France. Les arts se développent.

Dès le XVIème siècle, Tournai, clé et entrée du royaume de France, attise la convoitise des grandes puissances. Elle deviendra anglaise, française à plusieurs reprises, espagnole, autrichienne et hollandaise. La « nouvelle Genève du Nord » connaîtra la répression sous l’Inquisition.

A partir de 1830, Tournai, qui a gardé l’empreinte d’Henri VIII et de Louis XIV, s’ouvre au progrès. La deuxième guerre mondiale touche durement la ville. Mais Tournai se relève et se reconstruit dans le respect du passé. En 1977, la Belgique fusionne ses communes. Tournai englobe les 29 villages environnants et devient la plus vaste entité territoriale de Wallonie. 

On ne peut évoquer Tournai sans parler du « Pont des Trous ».


 Le Pont des Trous délimite la fin du cœur historique de Tournai. C’est un des plus prestigieux vestiges de l’architecture militaire médiévale de Belgique et l’un des trois seuls ponts militaires fluviaux existant encore dans le monde. Érigé à la fin du 13e siècle, il faisait partie de la seconde enceinte communale de Tournai, percée de 18 portes, et défendait le cours de l’Escaut dans sa traversée de la ville. Sa construction dura environ 50 ans : la tour de la rive gauche (tour du Bourdiel) date de 1281, la tour rive droite (tour de la Thieulerie) date de 1304 et il fallut encore 25 ans pour élever les arches. En 1948, la porte d’eau est rehaussée de 2m40 pour faciliter la navigation fluviale. Il n’est plus possible d’accéder à la terrasse du Pont mais une balade le long des quais de l’Escaut vous permettra de ne pas le manquer !

 La mise à gabarit de l’Escaut à Tournai est un maillon important d’un projet plus vaste de modernisation et de facilitation du transport fluvial à l’échelle européenne. Cette initiative est financée et soutenue par l’Europe et par la Wallonie. Voici ce qu’il deviendrait.


 Mais ce projet est contesté et il fût un enjeu important lors des dernières élections communales... Que deviendra-t-il donc?

 Voici quelques-une des photos prises lors de ma redécouverte de cette belle ville de Tournai..
Je vous conseille d’ailleurs d’y passer quelques heures. Je pense que vous apprécierez votre visite.. 























Toutes mes photos sont ici.

Vous voulez en savoir plus sur Tournai.   


28 novembre 2018

Mon ancienne commune Remicourt


 J'ai habité plusieurs années cette commune.
J'y ai passé mon enfance principalement dans le village de Lamine. J'y suis revenu plus de vingt ans après. Et les chemins de la vie ont fait que je quitte définitivement cette commune il y a 4 années.
J'ai eu le bonheur d'y exercer presque la totalité de ma carrière de facteur.

Cela m'a donc donné envie de vous parler d'elle.
Elle est située en province de Liège, en région wallonne de Belgique.



En 1171, on trouve déjà le nom de « HELMERICICURTIS » qui se transforma progressivement en « HEMRICURT « , « HEMRICOURT », « HEMPRICOURT », « REMICOUR » et depuis 1795 : « REMICOURT ».
« HEMRICOURT  était, à l’origine, le nom d’une seigneurie féodale dépendant des cours féodales de Liège et de l’avoué de Hesbaye.

La commune de Remicourt est surtout connue pour les usines Mélotte qui produisaient de manière industrielle une écrémeuse à force centrifuge qui eut une renommée mondiale dans le monde agricole. 
C'était la fierté de la région de Hesbaye.


 C'est en 1852, que les entreprises sont fondées par Guillaume Mélotte. Cette personne est issue d'une dynastie de constructeurs de moulins à vent venu s'installer à Remicourt au début du XIXe siècle.
Mélotte s'occupe s'attelle d'abord à la fabrications e charrues, herses, semoirs, hache-paille et surtout batteuse.
A sa mort, c'est ses deux fils Alfred et Jules reprennent l'usine. Et c'est Jules qui spécialise l'entreprise. En 1880, il mettra sur pied la fameuse écrémeuse. 


En 1890, 26 ouvriers y travaillent. En 1900, 220. en 1910, 450 ouvriers, en 1928, 1200 mais en 1947 le chiffre retombe à 600.En 1928, la société est modifiée en « Société Anonyme Écrémeuses Mélotte ». Elle occupe à ce moment 1200 ouvriers mais en 1933 les débouchés se réduisent avec l'évolution des conditions d'exploitation des produits laitiers qui réglementent l’écrémage à la ferme et le développement des laiteries industrielles. La production d'écrémeuse chute à 8140 unités en 1934. En 1938, la firme entame la fabrication de dispositifs mécaniques avec le pot trayeur. Par la suite l'entreprise continuera à se développer en se spécialisant dans le matériel de traite et abandonnera l'écrémeuse vers 1970. 


Les usines Mélotte restent l'un des plus intéressants témoignages d'archéologie industrielle en Hesbaye. Le bâtiment administratif est haut d'un étage. Ses murs de briques rouges sont parcourus par des plates-bandes en pierre bleue. Le toit est couvert d’ardoises. L'ordonnance classique de la bâtisse donne une certaine élégance à ce bâtiment. Viennent se greffer à cet élément dominant une série d'ateliers en briques rouges qui présentent leur pignon à rue. La toiture est actuellement recouverte de plaques en matière plastique.


A la fusion des communes, les villages de Lamine, Hodeige, Pousset et Momalle ont rejoint Remicourt 


L’église paroissiale Notre-Dame, déjà citée dans plusieurs actes de la fin du 12e siècle, est un bel édifice gothique élevé sur une éminence au milieu d’un cimetière emmuraillé. La tour occidentale d’origine romane, autrefois fortifiée, fut reconstruite aux 16e et au 18e siècle. Sa principale particularité lui vient de son aspect en damier (briques et calcaire).


Momalle est sûrement le village qui en a conservé le plus grand nombre de ces censes (fermes) des XVIIe, XVIIIe et XIXe siècles. Elles se répartissent le long de la voirie qui rejoint une place où domine une église de style gothique du XVIe siècle.


 Lamine se caractérise par un centre médiéval qui conserve les deux pôles principaux du regroupement de l’habitat en Hesbaye : une motte castrale établie par un avoué de l’église de Liège sans doute au XIIe siècle et une église où subsiste une tour refuge du XIIIe siècle.


La motte de Lamine est sûrement une des plus importantes et une des mieux conservée de Hesbaye. Elle se compose d’un tertre de 12 m de hauteur et de 185 m de circonférence. Le sommet où avait été édifié le donjon, forme un rectangle de 32 m sur 25 m.
L’ Yerne, affluent du Geer, alimentait les fossés  encore très bien conservés. Aux environs de la motte proprement dite plusieurs prairies prolongées actuellement d’une part par le site de l’église et d’autre part par l’ensemble architectural de la ferme de l’ancien régime, pourraient être des éléments d’une ancienne basse-cour sans doute contemporaine à la fondation de l’ensemble castral.
 La tour de l’église de Lamine est le dernier vestige de l’église paroissiale médiévale datée de 1211 par certain, d’origine plus ancienne pour d’autres. C’est une tour assez massive construite en moellons de silex. Elle servait sans doute de tour de refuge pour les habitants alors que le donjon seigneurial, d’abord en bois puis en pierre, servit de résidence privée aux avoués de Hesbaye puis à leurs successeurs, peut être des sous-avoués. La nef a été totalement reconstruite au XIXe siècle pour accueillir une population de plus en plus nombreuse. On notera aussi la muraille assez récente mais rappelant le rôle jadis défensif du cimetière.



Installé comme les deux villages voisins précédents, le long de l’ Yerne, affluent du Geer, Hodeige garde une église paroissiale avec une tour médiévale ancienne et une nef du XVe siècle. On y trouve aussi de belles fermes réparties dans le village.


L’église de Hodeige fut d’abord une chapelle dépendant de Lamine et quand elle devint paroisse autonome en 1259, elle fut comme son église mère à la collation d’un autre chapitre collégial de Liège, celui de Saint-Paul. Elle gardera néanmoins des liens très étroits avec l’église Saint-Hadelin de Lamine. Elle fut élevée sur une butte, au milieu d’un cimetière emmuraillé. C’est dans ce cimetière que les manants avaient coutume de se réunir pour leurs assemblées et plaids. L’ensemble comprend une tour fortifiée qui servit aussi de refuge à la communauté ainsi qu’une nef rebâtie au XVe siècle et prolongée d’un chœur du XIIIe siècle, flanqués de deux chapelles construites entre 1472 et 1506. La tour carrée est de trois niveaux, limités par des chaînages d’angle. Les maçonneries sont en calcaire, silex et en grès. Le dernier niveau conserve trois baies à arcs surbaissés sur montants chaînés. Les soubassements de la tour seraient ceux de la tour primitive. Sur la face ouest trois dates : 1617, 1883 et 1905 pourraient être celles de différents remaniements. Voilà un édifice médiéval construit en plusieurs campagnes de l’époque romane en passant par le gothique du XIIIe siècle et le tardo-gothique du XVe à la fin du XVIe siècle. Il faut ajouter à cela des éléments néo-gothiques du XIXe siècle. Un bel exemple d’héritage médiéval.


Quant à Pousset, la légende dit que le village a été fondé au tout début de l’évangélisation de la Hesbaye par saint Materne disciple de saint Pierre. C’est un village paisible où seul, se démarque un moulin à vent à la croisée des chemins qui rejoignent le village et Remicourt.
Le moulin est situé à côté d'une ferme. Elle offre la possibilité à ses résidents de dormir dans cet ancien moulin, de monter à cheval et de découvrir la vie à la ferme.

Et pour terminer cet article, un petit détour dans le Musée de la vie hesbignonne.
Une salle est consacrée à la guerre 40-45.
On y découvre aussi le patrimoine de la région, les industries, l'histoire de l'évolution des villages avoisinants et les les modes de vie ainsi que l'école d'autrefois.
Un section est bien sûr consacrée à l'usine Jules Mélotte.
On peut aussi y voir des objets usuels, des photos et des documents d'époque.





23 novembre 2018

Chanson pour les marcheurs

Tout tout tout j’vous dirai tout sur les marcheurs
Le p’tit le grand le mince le gros
Le taciturne le rigolo
Celui qui admire la nature
Et l’autre qui fonce à toute allure
J’vous dirai tout tout tout tout tout
sur les marcheurs
Ya l’marcheur qui part a six a l’heure oh gué oh gué
Il y a le roi de la lenteur oh gué oh gué
Le marcheur toujours pressé
L’nonchalant prêt à tomber
L’inconscient qui n’emmène rien
Qui boit l’eau du copain
Y a l’marcheur qui a le feu aux fesses
Et le pommé qui est en détresse
Tout tout tout j’vous dirai tout sur les marcheurs
Celui qui a bon appétit
Mais qui est toujours mal servi
Celui qui tape dans l’saucisson
Pour son fidèle compagnon
J’vous dirai tout tout tout tout tout
sur les marcheurs
Y a celui qui est passé partout oh gué oh gué
Et qui en connait bien mieux que vous oh gué oh gué
Celui qui a des idées
Mais ne peut les exploiter
Parce qu’il n’a jamais le temps
Il est souvent absent
Y a celui qui vous donne des conseils
Mais dont le cerveau est en sommeil
Tout tout tout j’vous dirai tout sur les marcheurs
Celui qui a tout oublié
Les cannes voir même les souliers
Celui qui traine tout un barda
Qu’il pourrait faire l’Annapurna
J’vous dirai tout tout tout tout tout sur les marcheurs
Y a l’marcheur qui n’a pas de mémoire oh gué oh gué
Et qui marche sans chercher a savoir oh gué oh gué
Si il y a tout a côté
Des belles choses a regarder
il est la pour avancer
Et ne pas flémarder
il est parti dans l’idée de mettre
Sous ses p’tits souliers des kilomètres
Tout tout j’vous dirai tout sur les maecheurs
Le prétentieux bien entraîné
Qui cal à la première montée
Le pressé toujours devant
Et poerdu au premier crois’ment
J’vous dirai tout tout toutr sur les marcheurs
Le marcheur qui part sans sac a dos oh gué oh gué
Qui n’a rien pour s’protéger de l’eau oh gué oh gué
Le marcheur qui prend la route
Sans prévoir un p’tit casse croute
Et qui s’arrête en chemin
Tenaillé par la faim
Le randonneur qui part en basket
Qui a des ampoules guirlandes de fêtes
Tout tout tout j’vous dirai tout sur les marcheurs
Je veux profiter d’l’occasion
Pour glisser dans cette chanson
Une remarque qui très souvent
S’adresse aux femmes en marchant
J’vous dirai tout tout tout tout tout sur les marcheurs
C’est la marcheuse qui a peine parti oh gué oh gué
A déjà envi de faire pipi oh gué oh gué
Du départ qui n’ est pas loin
Il lui faut trouver un coin
Vite ça presse elle vous chuchote
il faut qu’je pose culotte
Alors elle cherche un endroit pénard
Ou elle s’ra a l’abri t des regards
Tout tout tout j’vous dirai tout sur les marcheurs
Bien sur dans un groupe de marcheurs
Oui on retrouve quelques raleurs
Mais heureus’ment il y a aussi
Enormément de sympathie
J’vous dirai tout tout tout tout tout sur les marcheurs
 Malgré tout ça je vous encourage oh gué oh gué
Même si vous avez un peu de l’age oh gué oh gué
Continuez a marcher
A rire a vous éclater
Sur tous nos jolis chemins
Ou l’on se sent si bien
Merci pour l’travail phénoménal
Du Comité Départemental
Tout tout tout j’vous ai tout dit sur les marcheurs
Chanson écrite par René Alix Président des MARCHEURS DES BORDS  DEMARE SURY LE COMTAL

22 novembre 2018

Julémont


Julémont est une section de la ville belge de Herve située en Région wallonne dans la province de Liège.

Le village se trouve sur une légère crête séparant les vallées de la Berwinne et du Bolland, à une quinzaine de kilomètres au nord-est de la ville de Liège, sur la route qui relie Herve à la frontière néerlandaise. 

 Altitude : 228 mètres, au sol de l'église
Superficie : 250 hectares
Cours d'eau : la Berwinne, le ruisseau d'Asse, le ruisseau de Rosmel.

Des historiens ont supposé que les légions romaines de Jules César auraient séjourné sur ce mont d'oé :
Jul-é-mont ?

Mais au XIIe siècle, on citait Gilemont.

Julémont dépendait  du duché du Limbourg, haut ban de Herve.

Au XIIIe siècle, la seigneurie appartenait aux sires de Withem, après avoir été détenu par diverses familles.
La seigneurie passe en 1482 à Jean de BRANDEBOURG, sire de Bolland.
Ensuite par mariage à Jean d'Eynatten, puis d'autres familles conservèrent la seigneurie jusqu'à la Révolution.
Le seigneur de Julémont qui avait malheureusement le parti des Scavedries lors de la succession deu duché du Limbourg, exposa le village à des représailles terribles, ordonnées par les Maurepas.

Le château ferme et la seigneurie d'Asse appartenaient en 1288 à Jean Julémont d'Asse. En 1760 la seigneurie devint propriété du Val Dieu jusqu'à la Révolution. 



  
Reconstruite sur les bases d’un édifice du 18è, incendié en 1914 et vraisemblablement sis à l’emplacement d’une chapelle castrale des 12è et 13è, édifice néo-gothique de 1926, en moellons à allure de tuffeau et consacré en 1928, l'église de Julémont domine l'horizon et se distingue à des kilomètres à la ronde.

  Le cimetière est emmuraillé et contient de nombreuses croix funéraires en calcaire, essentiellement des 17è, 18è et 19è.

 Du 4 au 18 août 1914, le village fut mis à feu et à sang par les troupes allemandes. Des hommes, femmes et enfants furent brulés vifs dans leurs maisons. L’incendie détruisit:  l’église, la maison communale, l’école et de nombreuses demeures

 Sur le parking devant l’église, le monument aux morts.



Partie centrale
« COMMUNE DE JULÉMONT
EN AOÛT 1914
LES ALLEMANDS ONT ASSASSINÉ
12 PERSONNES
BRÛLÉ 27 MAISONS
ONT ÉTÉ FUSILLÉS
[Douze noms, non classés par ordre alphabétique] »

Partie gauche : combattants 14-18
Partie droite : combattants 40-45



Le Moulin d’Asse

Ce moulin est une véritable antiquité mais on n’en retrouve des traces qu’au 16ème siècle. Par suite de progrès techniques, la roue à eau a été remplacée par des moteurs; mais le moulin actuel possède toujours sa roue, malheureusement invisible de l’extérieur. Aujourd’hui, ce moulin est devenu une exploitation agricole.

La Cour d’Asse
Restaurant réputé cuisine française et du terroir

Asse, est le nom du ruisseau qui coule dans cette vallée et qui a donné son nom à ce petit château très pittoresque qui appartenait à la petite seigneurie foncière d’Asse. Il est le type même de l’ancienne gentilhommière : moitié ferme, moitié castel. Ce château date probablement du 14ème s. mais a été remanié au 20ème s.

 Je n'ai pas de photo de ce château-ferme.