28 septembre 2018

Raeren et environs

C'était un dimanche d'août 2015, une trentaine de « baladeurs » m’ont accompagnés à la découverte d’une très belle balade de 8 kms au départ du château de Raeren. 


À ses débuts, la balade longe l’Iterbach, un ruisseau qui draine la fertilité dans le fond du vallon.  


Mais très vite, l’itinéraire devient espiègle en passant à travers les prairies via des échaliers. 

Tout au long de la balade, nous emprunterons chemins de terre, chemin en dur, sentiers forestiers, prairies, routes, Ravel…De quoi satisfaire tout le monde…
La balade est accessible à tous.. Le dénivelé total ne dépasse pas les 100 m.
Au départ suivez le balisage losange bleu..

Il vous conduira vers le bois aux abords de l’ancienne ligne de chemin de fer. Les vieux réservoirs, les câbles des aiguillages, les locos abandonnées témoignent de l’effervescence qui devait régner dans cette gare frontière : maintenant tout n’est plus que silence.





À Raeren, l’habitat est morcelé. Le village, l’un des plus grands de Belgique, s’étend à perte de vue.

 

Raeren est une commune et une localité belge située dans la province de Liège, en région wallonne.

Elle fait partie de la Communauté germanophone de Belgique et constitue de ce fait l’une des 9 communes de langue allemande du pays.

Mais rassurez vous on y parle aussi français.

Raeren fait partie des communes des cantons de l’Est,autrefois allemands qui furent offerts à la Belgique par le Traité de Versailles, en 1919, en compensation des pertes subies lors de la première guerre. Avant cela, elle a fait partie de la Prusse puis de l’Allemagne de 1814 à 1919. Elle fit partie du ban de Walhorn, dans le duché de Limbourg.

Raeren est connu par ses poteries qui furent vendues dans le monde entier aux XVIe et XVII siècles. Le château de Burg-Raeren, devenu le musée de la poterie, expose plus de 2 000 pièces retraçant l’histoire et les traditions de la poterie.



 Voici quelques photos prises en cours de balade.












Et à la fin de cette balade, le verre de l’amitié que nous avons pris la maison Zahlepohl, en face du château.

Nous y avons bien été accueilli, les tenanciers ont mis à notre disposition tables et chaises de la réserve afin que nous puissions rester ensemble. Pas évident de caser 30 personnes…


 Encore un bon moment passé entre amis.


27 septembre 2018

La tour d'Eben-Ezer

La Tour Eben-Ezer est une tour-musée construite par Robert Garcet à Eben-Emael (commune de Bassenge), au nord de Liège.


Ses proportions s’inspirent de celles de la Nouvelle Jérusalem, selon saint Jean. Aux dires de son architecte, Robert Garcet, chaque pierre comporte une révélation et les chiffres parlent d’eux-mêmes. Le bâtiment, haut de 33 mètres, sur plan carré avec tourelle aux angles, est construit en gros moellons de silex sur un puits profond également de 33 mètres. Un des principaux constructeurs est Gilbert Krawinckel.

Ses sept étages sont couronnés par les quatre Chérubins de l’Apocalypse, coulés dans le béton : le Taureau, au nord-ouest, l’Homme, au sud-ouest, le Lion, au sud-est, et l’Aigle, au nord-est. À la base de la tour, un cromlech dresse ses douze stèles entre les taillis; chaque pierre dressée est distante de l’autre de 3,33 mètres. Quant au monumental escalier qui dévale le flanc de la colline, il a, lui aussi, les dimensions requises par un antique ésotérisme.




Situation géographique de la Tour :
Haie de Wonck
Eben-Emael
4690 Bassenge




 Pour en savoir plus sur cette tour :

A l'intérieur, une exposition retrace la construction de la tour et de l'action pacifiste de Robert Garcet. Un espace didactique interactif appelé Geospadium entraîne le visiteur dans l’univers du Crétacé, permet de découvrir les silex à leur formation et leurs utilisations au cours de l'histoire de l'humanité, les fossiles, la faune; la flore...Tout l'environnement de cette époque.





  P

26 septembre 2018

Au pays de la fraise

C'était le mercredi 4 juillet dernier  , le club de marche « Les Spitants de Namur » organisait leur Marche de la Fraise au départ de Wépion.. C'est la deuxième fois que je me rendais là-bas puisque je me souviens que mon club de marche "Les Gais Lurons de Melen" y avait organisé un déplacement en car.

Créé le 26 juin 1978, sous l’impulsion d’un groupe de professeurs, de parents et de sympathisants de l’Institut Saint-Aubain de Namur, le club de marche «Les Spitants de Namur», appelé à l’époque « Les Spitants de l’I.S.A.N  » est à l’origine de deux marches annuelles.. « La Marche de la Citadelle » organisée en janvier et « La Marche de la Fraise » organisée en juillet. 



Je me suis donc rendu dans cette jolie petite commune de Wépion ce mercredi  là très tôt le matin car la météo nous avait annoncé encore une journée très chaude proche des 30 ° et j’avoue ne pas aimer la chaleur…


Le club proposait divers circuits 4 – 6 – 10 et 16 kms… J’ai opté pour le 16 kms. J’ai accompagné deux amis du club « Les Pantouflards » de Wihogne, sympathique petit club de la région liégeoise. Nous avons donc fait la marche à trois..  Le circuit des 16 kms descendait vers la Meuse en passant par le Musée de la Fraise avec accès libre. Ensuite, il empruntait le chemin du Potisseau, puis le chemin des Coteaux afin de rejoindre la salle du Bienvenu. Une boucle nous emmenait au domaine de « La Marlagne » avec deuxième passage au Bienvenu puis retour au point de départ..
Avant de vous présenter quelques photos de la marche, une petite présentation de Wépion et de ses environs. 

Wépion est une commune de la ville de Namur située en Région wallonne dans la province de Namur..  D’une commune rurale avant la Seconde Guerre mondiale, Wépion est devenue une cité résidentielle. Wépion est surtout connue avec ses fraises qui sont mises en vente durant la saison de ce fruit. Le marché de la Fraise de Wépion (mondialement connue) s’est surtout développe entre les deux guerres et fût à son apogée dans les années 1960.. Il faut se dira que presque chaque famille cultivait de la fraise.
La commune de Wépion a hébergée une sportive belge très connue qui fût la fierté de notre région et de notre pays dans le sport qu’elle pratiquait, c’est-à-dire le tennis.. Maintenant elle s’est installée à Monaco.. Vous avez devinez, c’est Justine Henin.



L’église du Vierly :



L’église du Vierly est un grand édifice en grès et calcaire de style néo-roman.
Elle est constituée de trois hautes nefs rythmées par sept arcades en pierre. Le plafond de forme incurvée en briques donne de la chaleur à un ensemble plutôt austère. Dédié à Notre-Dame de l’Assomption, l’église possède deux autels latéraux en pierre. L’un représente la Vierge et l’Enfant, l’autre Saint-Joseph.
Au fond se blottit le chœur éclairé par quatre petits vitraux évoquant les évangélistes Matthieu, Jean, Luc et Marc. On y trouve aussi une fresque en trois tableaux représentant surtout les chérubins et les archanges, le tout surmonté de douze brebis et du Seigneur assis. Quant à l’autel en bronze incrusté, il est soutenu par quatre piliers et est séparé du nouvel autel par l’ancien banc de communion, lui aussi en pierre. 
Les trois cloches passèrent la guerre 14-18 et une partie de l’autre guerre, jusqu’en septembre 1943 où elles furent récupérées par l’armée allemande. Les nouvelles reprirent leur place dans le clocher :  » Marguerite « , la première, le 8 décembre 1946, les deux autres,  » Cécile » et « Joseph  » remises en place le 21 janvier 1951.
Le coq au sommet du clocher fut détruit le 27 mai 1972 par un orage d’une extrême violence et fut remplacé par un tout nouveau le 16 septembre de la même année . Le presbytère juxtaposé à l’église a été construit en 1914.

Le musée de la fraise :


Situé dans un parc, accessible par la chaussée de Dinant et aussi par les bords de Meuse, ce musée est axé sur l’histoire de la culture de la fraise. Depuis 1970, ce petit musée est entièrement dédié à ce fruit de printemps, symbole du terroir namurois. Les visiteurs pourront y découvrir les secrets d’une culture de fraises : de la mise en terre, jusqu’à la dégustation. Les produits dérivés sont aussi proposés à la dégustation.
Voir le site web du musée : 

Le Fort de St-Héribert :



Le Fort de Saint-Héribert fait partie de la ceinture des 9 Forts qui protègent la ville de Namur.
Saint-Héribert, un des plus grands avec ceux d’Andoy, Cognelée et Suarlée, est principalement implanté sur le territoire de Wépion. Avec une altitude de 245 mètres, il est le plus élevé de la Position Fortifiée de Namur.
Lors du siège de Namur, durant la Première Guerre Mondiale en août 1914, le fort a été bombardé par l’artillerie allemande. Il fut, ensuite, rénové et remis à niveau en 1930. Objectif : prévenir ou ralentir une nouvelle attaque.
En 1940, il est attaqué le 15 mai et est sous pavillon ennemi six jours plus tard. Depuis l’été 2013, le fort est en cours de réhabilitation et il appartient aujourd’hui à une famille de Nil-Saint-Vincent (Walhain) qui tente de lui rendre une deuxième jeunesse.
La Marlagne :



La Marlagne s’étend sur un domaine boisé de 15 hectares. Un chemin forestier invite à la promenade: en route vers l’étang (2ha), vous croiserez de nombreux arbres remarquables.
La Communauté française de Belgique y a construit un centre culturel (Centre Marcel Hicter), voué, en particulier, à accueillir des stages de formation d’animateurs culturels. Il a également servi de décor à la scène finale de La Marque des Anges (2013), film franco-belge.
Ce n’est bien sur que quelques endroits  de Wépion, il en existe bien d’autres..

Voici quelques photos prises au cours de la marche.
Vous pouvez les découvrir toutes ici.