29 octobre 2019

Au départ de Charneux


Contrairement à la météo du week-end, ce lundi 14 octobre dernier allait être une belle journée.

C'est à  Charneux que nous nous sommes retrouvés Francine, Jean et moi pour une marche dans le Pays de Herve .


Charneux est un village de la commune de Herve située en Région wallonne dans la province de Liège. Le nom de Charneux désigne un lieu où foisonnent les charmes.
Le village se situe à une altitude moyenne de 230 mètres et avec ses nombreux hameaux, il a une superficie de 1443 hectares.



Le départ de notre marche de 13 km se trouvait en dehors du village, au début de la rue Les Fawes.
Nous allons faire le parcours dans le sens inverse que celui indiqué par le balisage de celui-ci..





Nous quittons notre point de départ et nous dirigeons vers le domaine des Fawes.




"Fawe" vient du latin "Fagus" qui signifie le "hêtre". Le beau parc du domaine des Fawes nous montre en effet plusieurs hêtres, à côté de superbes marronniers  pluricentenaires.
 
Sur ce lieu-dit se trouvait vers le 16ème - 17ème siècle un moulin. Après la destruction du moulin, une importante fabrique de draps est créée vers 1814 par l'industriel J.J. Xhibitte. Elle connut son époque de gloire au milieu du 19è siècle (plusieurs machines à vapeur, 250 ouvriers !). Ce succès permit aux Xhibitte de s'enrichir considérablement et d'acheter notamment le château de Rosmel. Cet essor du "textile campagnard" n'allait pas durer, subissant surtout la concurrence de la concentration des fabriques dans la région verviétoise. La filature Xhibitte périclita et les bâtiments furent abattus vers 1900. Vers 1920, les Sœurs de la Miséricorde s'installèrent dans le domaine et y tinrent un hôme pour enfants abandonnés appelé "Val Sainte Marie" jusqu'en 1978.
En 1998, le domaine est géré par l'Asbl domaine des Fawes.
Après les orphelins, les enfants en retraite, le domaine accueille les amoureux de la nature. 

Le château du domaine était la villa de la famille Xhibitte. 


Nous allons bifurquer sur la gauche pour monter la rue La fontaine.



Au sommet de celle-ci, nous virons sur la droite dans la rue Fosselette. Nous apercevons, je pense, une ancienne cabine électrique qui semble être devenue un logement.





Plus loin, nous bifurquons sur une rue à droite. 




Puis nous prendrons un sentier sur la droite.



Au bout de celui,ci, nous prenons à gauche la rue Grosoneux.


Nous la quitterons pour suivre un chemin  sur la droite.











Ce chemin nous amène à Asse.
Au bout de celui-ci, nous atteignons la route et nous prenons à droite.




Nous traversons le ruisseau d'Asse aussi appelé ruisseau de Monty.
C'est un ruisseau affluent en rive gauche de la Berwinne. Il se jette dans celle-ci à Mortroux.


Nous prenons un peu plus loin un sentier sur la droite.  Cela va monter un peu.


Nous arrivons sur une route nationale. Nous prenons sur la droite pour l'emprunter sur quelques centaines de mètres avant de la quitter sur la gauche.

A hauteurs d'un crucifix, nous prenons sur la droite le  chemin Gourmette qui va nous emmener de nouveau à la route de Val Dieu. Nous n'en sommes pas loin  car on peut voir le clocher de l'abbaye dans le lointain.



Nous descendons donc vers cette route.



Nous allons la suivre sur la droite et puis nous la quitterons pour remonter un sentier sur la droite.

Au sommet, nous bifurquons sur la gauche et pas longtemps après, nous prenons le chemin à droite..

Nous arrivons à la rue de Cerfontaine que nous prenons sur la gauche.  

Ensuite,  ce sera sur la droite pour prendre un chemin qui nous amène au Bois del Fiesse et à la croix de Charneux.



L'origine de ce nom "Bois de la fête" provient peut-être du fait qu'au 13ème s., se déroulaient à cet endroit des tournois entre les seigneurs de Bolland, Xhéneumont et Charneux ou de plus loin, Luxembourg, Liège ou Franchimont.

A cet endroit s'élève une grande croix (hauteur de la croix : 15 m et alt. au pied de la croix : 269 m.) inaugurée en 1913 et qui domine toute la région.
Près de cette croix se trouve aussi une célèbre tourelle d'observation du fort de Battice surnommée "MN 29" et qui résista du 10 au 17 mai aux assauts allemands. A l'intérieur vivaient cinq hommes : 3 furent tués et les 2 autres, blessés, furent emprisonnés.

Là-bas, nous prenons à droite et descendons vers un échalier, toujours en apercevant le clocher de la basilique de Val Dieu.




Nous traversons plusieurs prairies avant de rejoindre le chemin du retour... Nous passerons à hauteur du Wadeleux, un hôtel-restaurant de charme, en pleine campagne, aménagé dans une ancienne ferme de caractère et rénovée avec respect de la nature environnante et nous terminerons notre marche par un chemin boisé avant de retrouver notre voiture.




Ce fut une belle marche, quoiqu'un peu physique. Il y a quelques belles côtes..

Toutes les photos c'est ici.


Prochain reportage : Au pays de "La Warsage"


23 octobre 2019

Au pays des légendes

Dimanche 13 octobre, direction la petite salle "La Renaissance" à Florzé village de la commune de Sprimont..

Je n'étais pas le seul à faire de déplacement.
En effet 613 autres marcheurs et marcheuses ont participé à la marche organisée par le club "Les Légendes".


 
Les Légendes a été créé en mars 1992, avec la devise Po bin viker,fât to plin roter. (Pour bien vivre, il faut beaucoup roter).

La première marche fut organisée l’après-midi du 25 juin 1994. Le club compte plus ou moins une cinquantaine de membres. Il organise deux marches par an : les 26è et 41è semaines.

Florzé est un village belge de la commune de Sprimont en province de Liège.

Une tradition légendaire prétend que, lorsque le grand conquérant Jules César arriva dans cette région vers l'an 57 avant Jésus Christ, il aurait été comblé par la diversité et l'abondance ornant les près et les forêts.  Il aurait donné à cet endroit le nom de Florzé (mer de fleurs). D'autres auteurs vient dans le nom de Florzé le mot 'florientacum", c'est à dire l' établissement d'un certain "Florentius" dont le temps a effacé les traces. La voie romaine, qui suit la crête séparant Sprimont de Florzé, reste un des seuls vestiges de l'époque gallo-romaine.

Quand on vient marcher à Florzé, il ne faut pas s'attendre à une marche facile, ni à une marche de plaine.. Il y a beaucoup de dénivelé autour et aux alentours de ce village..

Le club nous proposait différentes distances..

Une fois de plus, ce sera le 12 km pour moi. C'est une distance qui me convient bien en ce moment. En effet, j'ai mis mon corps en repos quelques temps avant de reprendre de plus longues distances..
Je le remarquerai en chemin. Le dénivelé est assez important.
Je quitte donc la salle, traverse la N30 et emprunte la rue de l’Église.




Construite sur un terrain offert par la famille Demonceau, l'église est maintenant propriété communale. L'inauguration eu lieu en 1864.
Le seuil de l'église est situé à 254,78 m d'altitude.
En 1908, la communauté de Rouvreux fit agrandir l'église.
On y construisit deux ailes et un choeur.
En 1977, l'église retrouva sa forme initiale de 1865.
Lors de la seconde guerre mondiale, les Allemands s'emparèrent de la plus petit cloche pour la faire fondre afin de construire des armes.

La plus grosse cloche fut épargnée car impossible à descendre.
Plus tard, grâce à le générosité des habitants, une seconde cloche fut achetée et installée dans le clocher.


Je suis cette rue jusqu'à la rue du Houmier qui la prolonge.


Ce parcours est en côte depuis le départ. Cela me permet d'admirer la vallée de Florzé et un des côtés du château de Florzé.


Le château de Florzé  date de la fin du XIXè siècle. Un des premiers château de Florzé fut détruit en 1578, mais François de Loncin réussit à conserver la tour. Vers 1610, le château se composait d'une tour principale, de deux tours d'angle et d'un portail d'entrée. Actuellement, c'est une construction de la fin du XIXè s. La façade arrière donne sur la cour d'une ferme de la fin du XVIè, XVIIe S. Le Général Eisenhower y aurait séjourné en 1945. Le château ne se visite pas mais la façade est visible depuis le portail d'entrée situé rue du Comte à Florzé. Depuis 1904 le château est la propriété de la famille Kleinermann-Dallemagne et se transmet depuis, de mère en fille.  On y organise des mariages, cocktails, fêtes de famille, anniversaires, séminaires, réceptions d'affaires toute l'année.



J'arrive à Rouvreux.
Ce village est remarquable par ses nombreuses anciennes maisons et ses fermettes construites en grès.


Je passe devant le monument érigé en mémoire des soldats tombés au champ d'honneur lors de la guerre 1914-1918..  Deux noms sont gravés sur ce monument.

Je rejoins la rue du Hollu.
Plus loin je la quitte pour emprunter chemin et sentier m'amenant à un gué d'un petit ruisseau provenant d'une ancienne carrière et qui va se jeter dans l'Amblève.





Ce gué franchi, une première difficulté s'offre à moi.
Rejoindre les ruines du château d'Amblève.





Aux abords de ces ruines, le fléchage nous indique deux directions..
Une pour suivre l'itinéraire sans arrêt et l'autre pour se rendre à un point de vue en passant dans les ruines..
Je décide de suivre cette seconde proposition..
Je suis prudent car les nombreux rochers et vestiges de ce château sont très humide... Mais cela en valait la chandelle.




Construite sur un éperon rocheux dominant l’Amblève, cette forteresse médiévale appelée aussi château des quatre fils Aymon ou Neufchasteau-sur-Amblève, fut le siège de justice de Sprimont et la résidence de ses seigneurs. Sa fondation est attribuée à un seigneur de la famille de Bellevaux au 10e siècle. Les chroniques citent toutefois le bien pour la première fois en 1254 lors de guerres intestines. Aujourd’hui en ruine et envahi par une végétation luxuriante, le château se compose d’un donjon en moellons, élevé sur la partie la plus résistante aux attaques de la crête rocheuse. Une courette et des locaux de service s’étendaient au nord. On y adjoint plus tard plusieurs bâtiments aujourd’hui presqu’entièrement détruits et une grande cour à l’est.  Sous les ducs de Bourgogne, au 15e siècle, des réparations furent nécessaires et la forteresse fut considérablement agrandie et protégée. Le site se trouvait en effet dans la seigneurie dite « au-delà des bois », dépendant du quartier de Durbuy, composante du duché de Luxembourg, devenu possession bourguignonne. On édifia ainsi des bâtiments pour loger les garnisons, une porte de trois étages et un nouveau pont-levis. Ce corps de garde est encore partiellement debout. En 1578, Alexandre Farnèse, gouverneur des Pays-Bas espagnols, ordonna la démolition de la forteresse qui devint une carrière pour les habitants de la région.
Ces ruines furent classées en 1953.


Rien que pour cela, je ne regrette pas d'être venu à cette marche.

Je rebrousse chemin. Je retrouve les ruines du château, les traverse et reprend la direction normale du parcours.  Là, il faut vraiment que je fasse attention. La pente descendante est assez raide.. Une corde m'aide à descendre sur la première partie mais après il n'y a plus rien.. Un participant me crie de me baisser sur les genoux.. Cela accroît paraît-il le centre de gravité du corps. Je l'écoute et je m'exécute. J'arrive en bas sans accroc. Espérons qu'aucune chute ne soit arrivé à cet endroit. Je pense à un monsieur que j'ai dépassé quelques minutes avant et qui marchait avec des béquilles.


Au bas de cette difficulté, je rejoins un large sentier qui m'amène à la rue des Remparts


 J'emprunte cette rue et je vais faire une petite erreur de parcours. En effet, un moment donné je devais bifurquer sur la droite mais je ne l'ai pas fait.
J'étais attiré par une petite chapelle en bas de cette rue et je n'ai pas vu le marquage au sol.. C'est vrai que je n'ai pas l'habitude de regarder au sol car ce genre de marquage est assez rare..


Cette chapelle est la chapelle de Martinrive  dédiée au Cœur Immaculé de Marie construite en 1908. 

Me rendant compte que je ne suis sans doute plus sur le bon parcours, je fais demi-tour et je retrouve le bon chemin.

Je me remets donc dans le bons sens de la marche et je vous avoue qu'à ce moment se trouve devant moi une belle et longue côte. Qu'à cela ne tienne, je prendrai le temps pour la franchir.

Au sommet, je rejoins la route de Hollu avant de bifurquer sur la gauche et de prendre un sentier qui rejoindra la rue de la Source.



 Au bout de cette rue, je bifurque sur la gauche et je me rends au premier contrôle situé Rue Victor Forthomme. Je suis à Rouvreux et j'ai parcouru +- 6 km.  

Je fais cacheté ma carte et je reprends le départ. Ce sera une boucle en deuxième partie de cette marche.

Je retrouve la rue Forthomme que je prends sur la gauche.  Presque au bout de celle-ci, je prends un sentier sur la droite afin de rejoindre la rue de l'Abevrêye. J'ai cherché en vain la signification de ce mot mais j'ai point trouvé... 







La route descend jusqu'à hauteur de la ferme- château de Presseux. 


C'est une ferme en carré bâtie en grès avec la partie supérieure constituée de colombages. Elle est actuellement utilisée comme gîtes ruraux.

Je ne  verrai cette ferme-château que du lointain. La rue au nom spécial bifurque sur la droite et c'est une nouvelle belle et longue côte qui m'attend.
C'est assez dur et il faudra marquer quelques arrêts pour certains marcheur(se)s.
Le chemin deviendra plus plat pour rejoindre la croix du Frèsé. A cette croix, je bifurque sur la droite pour redescendre vers le contrôle.



Je retrouve un groupe des Pantouflards de Wihogne.
Je prends le temps de faire une petite pause avant de reprendre la route.. La dernière partie sera le retour vers le point de départ.

Je retrouve la rue Forthomme mais cette-fois je bifurque sur la droite afin de ne pas me retrouver sur le parcours de la boucle.
Après quelques mètres, je me dirige sur la gauche où m'attend un petit sentier.. Il monte un peu mais pas très longtemps..
Au bout de celui-ci, je croiserai des marcheurs des 21 km, et d'autres qui font demi-tour car ils ont ratés la boucle, donc retour au contrôle. Heureusement, ce n'est pas trop loin.
Moi je bifurque sur la droite. J'emprunterai assez longuement un chemin campagnard.. Fini les grosses difficultés. J'admire toujours les beaux paysages tout en marchant.
Je rejoins la rue du Tige et celle du Château d'Eau avant de retrouver la N30 que je parcoure seulement sur quelques mètres car le fléchage, à bon escient, nous fait l'éviter. Pour cela, je bifurque sur la rue de l’Étoile.
Celle-ci arrive à la rue de l’Église non loin de la salle de départ. 

Je reconnaît que cette marche a été assez physique. Comme beaucoup l'ont dit, ce parcours, il fallait le mériter...
Il ne m'empêchera pas en toit cas de revenir l'an prochain.

Pour les photos, c'est ici.

Prochain reportage : Au départ de Charneux