21 septembre 2020

La balade de Petit Modave

Aujourd'hui, je vais vous présenter une marche que j'ai faite pour la première en mai 2013.

C'était le circuit de Petit-Modave au départ du château de Modave.

C'était l'époque où j'organisais des balades guidées pour un groupe d'ami(e)s.. 

J'aimais faire ce genre d'activités.. 

Il y régnait une belle ambiance et nous nous retrouvions tous et toutes autour d'un bon verre ou d'un pique nique après la marche.

Point de départ  : Château de Modave
Sentier  : 40%
Chemins forestiers  : 30%
Petites routes  : 30%
Distance  : 7,5 km
Durée  : 2h
Difficulté  : moyenne

Au départ du château de Modave, cette promenade permet de découvrir la partie sud de la réserve naturelle de Modave ainsi que la vallée du Hoyoux dans le site de Petit-Modave, village complètement démoli pour aménager les captages de la compagnie des eaux.

L’eau captée est acheminée dans la région bruxelloise.

Après avoir garé la voiture au parking du château, nous empruntons la drève en lui tournant le dos. 

 
Le château de Modave appelé aussi château des Comtes de Marchin est un château de la commune belge de Modave situé au sud de Huy  et de la vallée de la Meuse en province de Liège .
C’est en surplomb du Hoyoux , un affluent de la Meuse , que s’élève le château de Modave, un des rares exemples dans la région liégeoise  d’un style qui évoque parfaitement l’architecture française du  XVIIe siècle.

La famille de Modave, originaire de la terre dont elle porte le nom, a possédé la terre et la forteresse du XIIIe  au milieu du XVIe siècle. Par héritage, la seigneurie passa dans les mains de la famille de Saint-Fontaine qui, le 20 janvier 1642 , la vendit au comte Jean de Marchin pour son fils Jean-Gaspard.

À l’époque, le château, dont la première construction remonte au XIIIe siècle, avait déjà perdu un peu l’aspect féodal que lui donnait un vaste donjon protégé par des fossés, des murs d’enceinte et des tours. À partir de 1655  mais surtout de 1657, Jean-Gaspard le restaura et entreprit une reconstruction qui s’inspirait de la grande architecture française du début du règne de Louis XIV.

Plus tard, le château devint propriété du prince-évêque Maximilien-Henri de Bavière , qui le céda au cardinal Guillaume-Egon de Furstenberg. Ensuite, les Montmorency-de Ville en prirent possession. Après la noblesse d’épée et de goupillon, ce sont les capitaines d’industrie liégeois (les Lamarche et les Braconier) qui ont occupé Modave. Aujourd’hui, le château appartient à la Compagnie Internationale des Eaux (C.I.B.E.) qui exploite en sous-sol des captages d’eau mais valorise parfaitement ce patrimoine exceptionnel et en permet l’accès au public. 

Je vous invite à consulter le site web du château.
http://www.modave-castle.be/

On longe le mur d’enceinte du château.

En suivant le balisage, on emprunte un chemin plus étroit qui descend sur une petite route.


 

Cette petite route qui descend aboutit à un cours d’eau canalisé et fort bien entretenu « le Hoyoux » rivière peu profonde mais très propre dans lequel se jette un peu plus loin « la Pailhe » tout aussi canalisée.


 
Nous traversons le petit pont prévu uniquement pour les piétons


 
Au bout de ce chemin nous tournons à gauche en traversant la Pailhe, un ruisseau tout aussi propre que le Hoyoux.

 On fait un petit détour pour jeter un coup d'oeil sur le Hoyoux à l'état Sauvage. 

D'un côté de la route

 et de l'autre côté.


Le Hoyoux est une rivière, affluent de la Meuse qui prend sa source à Verlée dans la province de Namur, à une altitude de 290 mètres et se jette à une altitude de 85 mètres dans la Meuse à Huy.

 
On revient sur ses pas et on aborde une côte qui nous emmène au milieu des bois.

 

Des pommes de pain représentant un coeur…
Sans doute une création d’amoureux…

  

 
En haut de ce chemin, on longe une immense prairie.

 


Ce chemin nous emmènera jusqu’à une grosse maison en pierres du pays juste avant une énorme ferme entièrement restaurée qui devait dépendre du château au 17ème siècle et même avant. 

 
Au T suivant juste après cette ferme nous allons à gauche.

Le chemin forme un S et nous continuons à descendre. Un peu plus loin « surprise surprise » la route semble barrée par le Hoyoux ! Aïe ! Nous n’avons pas nos chaussures pour passer à gué mais nous serons vite rassurés car nous pouvons passer sur un petit sentier à gauche et une passerelle en béton nous permettra de rester secs. La rivière est laissée à l’état sauvage à cet endroit, beaucoup plus joli que la partie canalisée plus haut.







 
Nous reprenons notre route en écoutant le chant des oiseaux.


 
Un peu plus haut au T nous allons à gauche en passant la barrière métallique, nous sommes maintenant sur un petit chemin asphalté, nous continuons tout droit jusqu’à la ferme, la route forme un T et nous allons à droite sur un chemin empierré et bien poussiéreux, ce chemin se prolonge en un sentier herbeux à gauche d’une ancienne petite ferme. Nous sommes au milieu de prés de fauche, pissenlits, gesses, marguerites, pâquerettes, renoncules et autres berces poussent en harmonie.





Nous continuons sur ce sentier assez étroit en évitant de toucher les clôtures électrifiées et au T suivant nous allons à gauche en retrouvant malheureusement la civilisation.




Un peu plus loin que le cimetière nous prenons la direction de Huy en restant à gauche sur une grand route, notre balade touche à sa fin.






Il nous reste à prendre à gauche dans la drève du château.

 







Belle marche que je referai sans doute dans les prochaines semaines en la modifiant pour en faire un circuit de 12 km.

Des dizaines de photos de la marche vous attendent ici.

A bientôt.



 


9 septembre 2020

La Calamine et le charme de sa région

Ce dimanche 6 septembre dernier, direction La Calamine ou Kelmis pour les germanophones.
La journée s'annonçait agréable pour une marche.
Je m'étais dessiné un circuit de +- 12 km sur l'ordinateur..  Je me l'étais téléchargé sur mon gps de marche..
Quelle facilité cet appareil.. Mais je regrette un peu le temps de l'orientation à l'aide des cartes cartographiques...


Située dans la vallée de la Gueule au point de rencontre de trois frontières constitué par la Belgique, les Pays-Bas et l’Allemagne, La Calamine est la commune la plus septentrionale à l’Est du Royaume de Belgique. Le village de La Calamine a été fort convoité. Il tire son nom du silicate de zinc qui sera extrait pendant plus de cinq siècles de la mine de la vieille montagne.

Il n'en reste aujourd'hui plus que très peu de traces, mais c'était une des mines les plus importantes d'Europe. Du 14e siècle à la fin du 19e siècle, c’est plus d’1.255.000 tonnes de calamine qui seront exploités afin d’alimenter en laiton les batteurs de cuivre de la vallée de la Meuse. A la suite du congrès de Vienne en 1815, la richesse de ces gisements de zinc vont susciter la convoitise des Hollandais et des Prussiens. Un compromis permettra de gérer de manière diplomatique ce conflit : les gisements de zinc formeront jusqu’en 1919 le territoire neutre de Moresnet. Au lendemain de la guerre, le premier territoire que notre pays a réclamé aux vaincus était Moresnet neutre. La Belgique n'a pas profité longtemps des ressources de la mine, elle a fermé ses portes dans les années 50.


C'est du parking située à proximité du Lac du Casino que débute le parcours.

Je sors de celui-ci et j'emprunte sur la droite la Casinostrasse.
Je découvre un rocher-monument aux victimes de la guerre 40-45.
J'aperçois sur la droite en contrebas le lac du Casino.



Je vire sur la gauche vers les installations sportives du Royal Football-Club de La Calamine.
A hauteur de celles-ci, je fais bien attention car je dois virer sur un petit chemin à gauche.. Même si l'on voit un garage lorsqu'on entre sur ce chemin, il n'est pas privé.

Il nous amène à la chapelle Judas Thaddaüs.




Je rejoins la route principale qui traverse le village. Je me dirige sur la droite.
Je me dirige vers l'église en prenant la kirchstrasse sur la gauche.






Particularité « unique dans son genre », précise-t-on encore, à droite dans l’entrée principale de l’édifice sacré, on découvre un monument commémoratif qui reprend les noms et prénoms des soldats belges et allemands de l’entité tombés sur les deux fronts durant la Première Guerre mondiale. La représentation de deux mains qui se serrent fraternellement surplombe symboliquement la longue liste des disparus, comme pour clamer : « Plus jamais ça ! ».


L’église Notre-Dame de l’Assomption, a été  construite en 1935. Cet édifice octogonal, de style néo-byzantin, est un chef-d'œuvre d'élégance dont l'intérieur frappe par sa clarté. 

Sur la place, je découvre le monument aux morts.

 

Le monument aux morts a été inauguré le 11 novembre 1948. C'est une œuvre de l'architecte Jean Pirnay et du sculpteur Ch. Dossogne.

Au bout de la kirchstrasse, je vire à gauche sur l'Albertrasse.



 
Je passe devant le Park Hôtel.
Je continue tout droit et peu après je traverse le grand parking sur la gauche pour rejoindre un chemin.



Ce chemin m'amène à la Neustrasse que j'emprunte sur la gauche.

Je descends ensuite sur le chemin de gauche. Il y a un crucifix comme point de repère.

 
A la potale suivante, je continue toujours sur le chemin de gauche.


J'arrive à la route nationale que je longe sur sa droite.
Je vais la traverser très prudemment pour rejoindre un sentier sur la gauche.
Je vais longer La Gueule et la traverser.




La Gueule est une petite rivière de 53 kilomètres qui prend sa source dans un bois au nord-est de Hauset dans les Cantons de l’Est (entre Köfpchen et Lichtenbusch) et finit à l’embouchure de la Meuse non loin de Maastricht aux Pays-Bas.   Elle parcourt notamment La Calamine, Valkenburg et Plombières en passant par le site minier de Plombières où vous retrouverez une végétation typique composée de métallophytes et pseudo-métallophytes qui forment les pelouses calaminaires. Les multiples successions géologiques expliquent la diversité des habitats et des espèces présents dans la vallée de la Gueule.  Les crêtes sont généralement recouvertes de forêts (hêtraies et chênaies) comme le bois de Preuss, le bois de Beusdael, le bois de Hees et le bois de Schimper. Cette vallée a été intégrée au Réseau Natura 2000 (réseau écologique européen).

J'arrive à une chapelle.



La chapelle Saint-Roch existe de façon certaine depuis le début de XVIIème siècle. Le 20 mai 1662, le roi Philippe d'Espagne donna son accord pour la vente de terrains communaux dont le profit servirait à l'embauche d'un vicaire.

Celui-ci avait l'obligation de célébrer journellement la messe soit ici dans la chapelle, soit sur le terrain de la mine à ciel ouvert. Si Saint Roch est le patron des carriers, ce n'est peut-être pas par hasard…

La chapelle est érigée à la confluence du Lontzenerbach et du Grünstrasserbach. Le hameau de Kelmis – La Calamine s’est développé à partir d’ici comme le dit si bien l’expression utilisée en patois «  in’t Dörp  » pour désigner l’endroit.

Parlons-en de Saint Roch ! Il est né à Montpellier en 1295. Il décide de se mettre au service des personnes victimes de la peste. Un jour, il fut lui-même contaminé et se retira dans un lieu solitaire. Un chien l'y trouva, lécha ses plaies et lui apporta du pain. Guéri, Saint Roch fut considéré comme un saint…

Très présent dans nos campagnes, Saint Roch est invoqué contre la peste, la dysenterie, la variole, la grippe, le typhus, le choléra, les furoncles et les plaies. Saint Roch est aussi le patron des moissonneurs.

Après un arrêt pour admirer cette chapelle, je continue ma prendre et je vais entamer une longue monter sur la gauche en empruntant une longue partie de route. J'avoue que c'est la partie la moins intéressante du circuit...

Je passe devant le parc de vacances "Country Club Benelux".

 
Je découvre un crucifix sur ma droite.


J'arrive à un croisement où se trouve une potale.


 
A cet endroit, je vais descendre le chemin sur la gauche. Il fait partie de la promenade des jonquilles. C'est un chemin étroit.. Il faut bien regarder où mettre ses pieds.



J'arrive à hauteur du Lontzenerbach que je ne traverse pas. Je vais faire une petite boucle pour arriver sur l'autre rive.

Plus loin, je vire sur un sentier à gauche, traverse le ruisseau et prend directement sur la gauche pour traverser une prairie et rejoindre le sentier suivant où je suivrai le ruisseau sur la gauche. 

Je vais suivre ce ruisseau et traverser une partie boisée sur une longue distance. Je découvre dès lors des entrées de mines....




 
A la fin de ce chemin boisé, je ne passe pas l'échalier  devant moi.

Je vire plutôt sur le sentier à droite. Cela va monter quelques minutes et j'arrive à un échalier que je passe pour emprunter le sentier boisé.




Je passe de nouveau un échalier et je traverse sur sa longueur la prairie face à moi.

 



Je quitte cette prairie et me retrouve à hauteur d'un château.







Le château Eyneburg à Hergenrath est l'un des principaux bâtiments historiques sur le territoire de la communauté germanophone de Belgique.

Le nom Eyneburg fait référence aux premiers propriétaires du château, la famille von Eyneberghe, au XIIIe siècle. Dans la tradition populaire, il porte aussi le nom Emmaburg , qui repose sur une légende du XIXe siècle selon laquelle Emma, une fille de Charlemagne, y aurait rencontré son amant Einhard.

https://daems7.wixsite.com/serge/liege-c--deyneburg

Je descends vers l'étang en contrebas.


Je vire sur la gauche et je vais suivre les anciens murs d'enceinte du château.
 



Je continue la route vers la droite.


 J'arrive aux abords d'Hergenrath.
J'emprunte le sentier qui longe la route sur la droite.
Puis je vais gravier quelques escaliers sur la gauche.



 Je traverse la propriété et à hauteur de la route nationale, je vire sur la droite.
Je traverse celle-ci un peu plus loin pour emprunter un sentier sur la gauche.

Je me retrouve près le l'église du village.




L'église est dédiée à Saint-Martin et date de 1846.

Je poursuis ma route et je vais virer sur la deuxième route à gauche.



J'emprunte ensuite la route à droite qui me fera passer derrière le cimetière. 

Je rejoins la route principale. Je la traverserai prudemment et je la suis sur la droite. C'est une route à grande circulation.
Peu après le virage, je descends un escalier sur la droite.


Je vais continuer tout droite et je vais arriver au lac du Casino, point de départ de cette marche.






Le lac du Casino est
un bassin de décantation ou de lavage aménagé en étang de pêche.

C'est encore une belle région de notre petite Belgique que j'ai redécouverte. Le parcours m'a séduit.. Je reviendrai sans doute découvrir d'autres parties de cet endroit.

Pour les photos du jour c'est ici.

Au plaisir de vous retrouver pour un prochain reportage de rando.