29 juillet 2020

Au départ du barrage de la Gileppe

Je vous invite pour un parcours en boucle au départ du barrage de La Gileppe avec passage dans le beau village de Goé, la majestueuse cité de Limbourg, le hameau de Hèvremont et l'Étang de la Borchenne.
Cliquez sur la carte et téléchargez le circuit gpx sur Visorando.

 

28 juillet 2020

Hombourg entre la vallée de la Gulpe et de la Gueule

Ce lundi 28 juillet, c'est à Hombourg (Plombières) que j'ai pris le départ pour un circuit de 13 km.

Hombourg petit village d’un peu plus de 1.000 habitants de la commune de Plombières est juché sur la crête entre les vallées de la Gulpe et de la Gueule. Il fut mentionné la première fois en 1070. La croix du Schaesberg du nom de la colline où elle s’élève surplombe le village à une altitude de 275 mètres.  La vue panoramique vers les Pays-Bas, l’Allemagne et la Belgique vaut le coup d’œil. 




Une multitude de hameaux disséminés et lieux-dits, de promenades paysagères et vallonnées, des fermes en pierre et à colombages méritent le détour.  

Un parking attend les touristes rue de la Station qui se trouve face à l'église.

 
L’église Saint-Brice de Hombourg est un édifice à trois nefs du XIIIe siècle mais reconstruit en 1717 puis allongé en 1838-1839. 
L’église est dédiée à St Brice, évêque de Tours et successeur de St Martin.

Ayant garé ma voiture, afficher la carte du parcours sur mon gps et l'appareil photo en bandoulière,  je me suis mis en route pour cette randonnée de 13 km.


Pour trouver le chemin du départ, j'ai placé l'église derrière moi, j'ai quitté le parking et pris un petit chemin à gauche.
Je gravis les escaliers au bout de ce chemin. 



Je me retrouve sur la route d'Aubel et je me dirige sur la droite.

Quelques centaines de mètres plus loin, je vire sur la droite et je traverse les prairies. Un petit pont me permet de traverser la Gulp.



La Gulp, qui prend sa source au nord de Henri-Chapelle, s’écoule vers les Fourons et les Pays-Bas entre des crêtes bien perceptibles. C'est une rivière affluente de la Gueule.

Je rejoins la rue de Remersdael où je prends sur la droite.

Je passe devant la chapelle Sainte-Anne.



 
La carte du Chevalier de Soupire (1749) mentionne l’existence de la chapelle qui date effectivement du XVIIIe siècle. La carte du Comte de Ferraris (1777) mentionne aussi une construction à cet endroit mais sans préciser (alors qu’elle le fait ailleurs) qu’il s’agit d’une chapelle. Elle pourrait éventuellement avoir été construite avec les matériaux d’une construction antérieure située à cet endroit et, dans ce cas, être légèrement postérieure voire même dater du début du XIXe siècle. Le linteau droit en calcaire pourrait corroborer cette pos­sibilité. Par contre les élévations, surtout à l’arrière, en grès ferrugineux et les chaînes d’angles en calcaire inciteraient plu­tôt à confirmer la présence de cette chapelle dès le XVIIIe.L’intérieur très simple est chaulé et comporte un autel en pierre calcaire sur un pied. La statue de la sainte, plus récente, est la figure traditionnelle de Ste Anne enseignant les saintes écritures à sa fille Marie encore enfant.


Un peu plus loin, j'ai le plaisir d'admirer le devant d'une propriété super bien aménagée.. 




 

Je continue ma route. Je passe sous le pont du Ravel que je vais rejoindre en gravissant les escaliers sur la gauche.


Me voilà sur le Ravel. C'est le Ravel de la ligne 38.

Au départ du village d'Hombourg, non loin de la Tour panoramique des « Trois Frontières », lieu-dit symbolique situé sur la limite territoriale du Village de Gemmenich en Belgique et des Villes de Vaals aux Pays-Bas et Aix-la-Chapelle/Aachen en Allemagne, vous allez traverser le Pays de Herve d’est en ouest en empruntant la Ligne 38. Cette ancienne ligne de chemin de fer, pionnière du genre, est un symbole du Ravel et de sa convivialité. Il aura en effet fallu des années de mobilisation à la population locale pour que les autorités publiques franchissent le pas de l’équipement de la ligne.
 
 
Je vais suivre le tracé du Ravel un bon bout de temps.  Je pourrai apercevoir dans le lointain la croix de Schaesberg.



Un panneau m'indiquera aussi la présence du château de Berlieren.



Berlieren est bâti à l’emplacement d’une ancienne demeure seigneuriale.  Le château date du 19ème siècle, de forme quadrilatère, il est composé de trois bâtiments fermés au sud par un mur de pierres, une partie habitation et un porche d’entrée.
Les bâtiments d’exploitation sont en briques et colombages et édifiés sur soubassements en moellons. 
Le château abrite plusieurs gîtes et salles de fêtes.

Mon escapade sur la Ligne 38 me fait passer sous un pont. Au dessus passe le trafic de la route nationale.


Quelques dizaines de mètres plus loin, je bifurque sur la droite pour emprunter un sentier.

Je le suis jusqu'à arriver à la ferme d"Hellestrop.



Ayant dépassé cette ferme, je vire directement sur le sentier montant à droite.

Je découvre sur la gauche le clocher de l'église d'Aubel.



Je rejoins la route d'Hagelstein et je me dirige sur sa droite à hauteur d'un crucifix.

Après quelques minutes, je vire sur la gauche et emprunte le chemin de Reesberg.

A hauteur d'un banc, je vire sur la gauche.


Arrivé à une route, je prends la direction de Remersdaal sur la gauche mais je vire directement à droite sur le chemin de Neubau après quelques mètres.

Ce chemin me mène à une route. Je me dirige sur la droite où s'érige un monument en l'honneur du Caporal Geury.



Ce monument de situe près de la ferme Middelhof 
, au matin du 10 mai 1940, le caporal Geury se fit tuer à sa mitrailleuse, alors qu'il protégeait la retraite de ses hommes.Ce fût donc le premier soldat belge tombé au combat lors de l'offensive allemande.

Après quelques centaines de mètres sur cette route, je me dirige vers le sentier à gauche.

Je retraverse La Gulp.



Je vais suivre ce sentier pendant un certain temps tout en le suivant toujours sur sa droite.



Je me retrouve à un croisement. La chemin de gauche se dirige vers le Bois de Laschet.  Il y a à droite une série d'escaliers descendants sur le Ravel. C'est étroit alors je décide de continuer toit droit et de rejoindre la ligne 38 après une courbe.

Je suis de  nouveau sur le Ravel.
Une plaque commémorative indique l'endroit du premier signe de guerre de l'armée belge le 3 août 1914 qui fit exploser l'entrée du tunnel de Laschet.



 Je suis le Ravel jusqu'à l'ancienne gare ferroviaire. 




A l’abandon, la gare de Hombourg est rachetée en 1983 avec son quai et son jardin par M. Walter Ley qui la restaure progressivement et minutieusement à l’identique depuis 1997 tant en ce qui concerne les fenêtres que les boiseries, la toiture en ardoises naturelles, la peinture des murs, au point de lui redonner son lustre d’antan, afin d’en faire un musée du chemin de fer montrant une gare rurale belge typique.
 
Ma randonnée touche à sa fin.

Je vire sur la gauche sur la rue de la Station et je rejoins le parking du point de départ.


 
Ce fut une bien belle randonnée.

Pour  retrouver toutes les photos de celle-ci, un petit clic ici.

A bientôt pour un prochain reportage.



14 juillet 2020

Au pays du sirop de Liège

C'est sur les routes et chemins du pays d'Aubel que je vous invite aujourd'hui pour une belle randonnée de 12 km. Nous traverserons des prairies, nous emprunterons des chemins bucoliques, nous longerons la Berwinne...

C'est devant la maison communale d'Aubel que je se trouve le point de départ de ce parcours.




Aubel  est une commune francophone de Belgique située en Région wallonne dans la province de Liège.

Aubel a toujours été le centre économique du pays de Herve, grâce notamment à son marché aux grains qui a perduré jusqu'à nos jours pour devenir un marché aux produits frais.
Aubel a su évoluer avec son temps et le village est devenu un pôle capital du secteur agroalimentaire belge :  viandes, charcuteries, sirops, cidres,  biscuits, bières...Les entreprises aubeloises ont fait d'Aubel un véritable label, contribuant aux lettres de noblesse du village.
Aubel recèle aussi une nature préservée et a su garder de belles traces de son passé, avec l'abbaye de Val Dieu qui date du 13è siècle et de nombreux bâtiments, fermes et chapelles que l'on peut découvrir au détour d'une balade sur le territoire communal.


Je démarre de la maison communale avec l'église d'Aubel dans mon dos.

Je me dirige sur la droite vers l'Impasse de la Foire. Au bout de celle-ci, je me dirige vers le l'extrémité d'un terrain de football en traversant un espace vert.


Je passe un premier échalier et je traverses les prairies en prenant comme point de repère le fléchage rectangle rouge.





Ce matin, l'herbe des prairies est très humide....Elle séchera au fil des heures.

Au bout de ces prairies, je passe un échalier qui nous permet le passage dans une belle propriété privée. J'y découvre une citation accrochée à la clôture.


A l'échalier suivant, c'est la fin du passage dans ces prairies..
Je vire sur la gauche.sur le chemin Tossem à hauteur d'une belle façade de maison
.


J'arrive à la route nationale. Je la longe sur la gauche et à hauteur d'une chapelle située sur la droite, je traverse prudemment. Et je prends la route à droite de cette route.

C'est la chapelle Notre-Dame des Champs.



Au coin de deux routes, la chapelle Notre-Dame des Champs date de 1954.
C'est une petite chapelle, modeste fine et élégante construite par la Jeunesse Agricole Catholique.
Les fermiers priaient Notre-Dame afin qu'elle les aide dans les durs travaux saisonniers.


A la bifurcation qui suit, je vire sur la gauche pour emprunter la Rue du Vieux Tilleul.

Une haie tire la langue aux personnes de passage devant elle.


Au bout de cette rue, je traverse la route et je me dirige sur le chemin en face de moi. Il est à la droite du bâtiment.



Je le suis jusqu'à arrivée à la chapelle Sainte-Anne.

 
Placé au bord du chemin de l'Eykerweg, la chapelle Sainte-Anne date de 1658 mais l'oratoire a été restauré au 19è siècle.
De l'origine elle n'a conservée que sa façade en pierres bleues et son soubassement en moellons.
A l'intérieur, seule la statue de Sainte-Anne présente encore un intérêt ancien
.

Je continue ce chemin mais pas très longtemps car j'aperçois un échalier sur la gauche. Je le passe et descends à travers les prairies pour rejoindre le ruisseau La Bel.

Je passe la passerelle pour traverser celle-ci.



La Bel est un ruisseau affluent de la Berwinne et se jette dans celle-ci à hauteur de l'Abbaye de Val-Dieu.

J'arrive à hauteur de la route de Val-Dieu. Je la traverse et emprunte le chemin en face de moi.. Il y a un échalier à l'abandon. Le chemin aussi semble être dans cet état. Je l'emprunte et le suis suis en longeant les champs.




J'arrive à la route Donsart que j'emprunte vers la droite.

Au bout de celle-ci, je vire sur la gauche vers la rue Crutzbeuck.

J'arrive à une route principale. C'est la route de Gorhez. Je me dirige vers la gauche jusqu'à hauteur de la chapelle Notre-Dame du Perpétuel Secours et là-bas je me dirige sur la droite.


Sur la route de Julémont, la chapelle Notre-Dame du Perpétuel Secours et de construction récente et sans clocheton.
A l'intérieur se trouve une gravure de Notre-Dame et des photographies des héros aubelois des guerres 14-18 et 40-45.

Plus loin, à hauteur j'emprunte la route vers la droite. Je sens une odeur de cuisson de gaufres..
Je suis à hauteur de l'endroit où se fabriquent les gaufres d'Aubel.. Pas loin de là, se trouve aussi le lieu de fabrication des gaufres artisanales aux fruits Ô Bel.

J'arrive à hauteur d'une autre chapelle.


Près de la ferme "La Bétel", cette chapelle date du 18è siècle.
A l'intérieur, sur un autel rudimentaire se trouve un grand crucifix de bois peint, flanqué des statuettes de Sainte-Apolline et de Sainte-Lucie.
Sainte-Apolline subit le martyr à Alexandrie en l'an 249. On lui arracha une dent avant de la jeter au bûcher.
Ce qui explique que la croyance populaire la baptisa guérisseuse des maux de dents.

Je reste sur ce chemin qui passe dans le Bois de la Curée.

Je tourne à gauche à hauteur d'un endroit de repos.


 C'est un sentier et en haut de celui-ci, je vais sur la droite pour emprunté la route de Messitert.

 

A hauteur d'une croix qui demande de prier pour les fidèles trépassés, je continue tout droit.


Plus loin, je prends le sentier à gauche qui va m'amener au bord de la Berwinne.




Je continue le chemin et je me retrouve rue de Messitert.


Je la suis assez longuement puis je prendrai à droite la rue Maeshof pour me retrouver au bord de la route de Battice.

Il y a beaucoup de circulation mais pas de passage piétons donc c'est avec prudence que je traverse cette route.

Je continue tout droit puis je rejoins le Ravel sur la gauche.

Après avoir parcouru quelques centaines de mètres, je prends sur la droite et je me retrouve face à deux échaliers. Je prends celui sur la gauche et traverse les prairies.



Après la traversée, je bifurque sur la gauche et me dirige vers la rue Saint-Antoine.
Je rejoins le Ravel en face de moi. Je le suis sur la droite.
A hauteur de la rue de la Station, je le quitte et prends sur la gauche.



En 1902 Clément Meurens rêve de distribuer le sirop de fruits à tartiner à grande échelle.
Il fonde et installe sa siroperie à Aubel, près du chemin de fer et près de la gare.

Après la guerre, Clément Meurens  peut enfin déposer sa marque, le « Vrai Sirop de Liège ». Elle le devient en 1947.




Je me retrouve dans le centre d'Aubel et je rejoins mon point de départ.







Voilà encore une belle randonnée qui se termine.

Je vous invite à retrouver toutes les photos ici.

A bientôt pour une autre et belle randonnée.