29 janvier 2019

Au départ de Val Dieu

Ce lundi 28 janvier, nous étions 4 valeureux marcheurs pour affronter la neige qui nous a accompagné sur le parcours choisi par Francine, notre guide pour une petite balade bien vivifiante de 7 kms.



Nous nous sommes retrouvés sur le parking de l'Abbaye de Val Dieu.

 Fondée par les Cisterciens en 1216 au confluent de la Bel et de la Berwinne, l’Abbaye du Val-Dieu, telle qu’elle existe aujourd’hui, est la seule abbaye en Belgique ayant survécu à la révolution française.Les bâtiments, à part quelques vestiges romans, datent majoritairement des XVIIème et XVIIIème siècles. On y trouve toujours les différents éléments d’une exploitation agricole (brasserie, écuries, grange et moulin) ainsi que l’église abbatiale reconstruite au XIXème siècle et qui a été érigée en basilique après la seconde guerre mondiale.
Une visite guidée permet de découvrir les lieux importants de la vie monacale tels que la salle du chapitre, le réfectoire, le scriptorium et le quartier de l’abbé.
Les Cisterciens, grands spécialistes d’agriculture, ont su maintenir le site du Val-Dieu avec son beau parc, comme une oasis de verdure où l’on peut se connecter avec le spirituel et le culturel tel qu’il s’est développé depuis près de 800 ans.
Le magnifique parc est accessible gratuitement tous les jours.
5,00 € : Visite guidée de l’abbaye sur rendez-vous pour les groupes de 15 pers. min. 
10 € : Combiné visite guidée de l’abbaye et de la brasserie pour les groupes de 15 pers. min.
Tous les samedis, en juillet et août, visite guidée de l’Abbaye pour les individuels à 13h30
 Abbaye : 087 69 28 28 

 www.abbaye-du-val-dieu.be

 Un précédent article sur ce blog


Nous quittons le parking sur la droite et nous sommes sur le route de Val Dieu.

Nous allons prendre un petit chemin sur la gauche mais nous allons désenchanté et après quelques dizaines de mètres, faire demi tour. En effet l'étang étant bien rempli, il déborde sur le chemin et impossible de continuer sans se retrouver les pieds dans l'eau.



Pas de soucis, plan B
Nous montons alors la Route de Val Dieu et rejoignons le sentier sur la gauche de la route.

Nous passons devant un hôtel à insecte. On en voit de plus en plus au cours des différentes balades ou marches.





La neige commence à tomber de plus en plus. Sur la vallée, encore pas beaucoup d'impact mais nous en trouverons beaucoup plus sur les hauteurs de ce parcours.

Notre sentier nous ramène sur la route.
Nous prenons une route à droite et après quelques centaines de mètres, allons passer un premier échalier et nous traverserons plusieurs prairies toujours en passant par ces points de passage.








Nous arrivons à une route nommé Guet et que nous traversons pour suivre les abords d'un champ.
Nous logeons un verger d'arbres portant en saison des pommes à cidre destinées à la Cidrerie Stassen




En 1895,  Léon Stassen fabrique son premier cidre artisanal dans sa ferme familiale pour ses propres besoins. Très vite, Léon Stassen commercialise ses produits dans sa région du pays d'Aubel.

En 1937, il crée une cidrerie artisanale au centre du village d'Aubel qui va devenir au fil des ans un des leaders du secteur.

  

En 1987, Stassen lance une gamme tout à fait innovante : ses cidres fruités. Produits qui sont le savant mélange de cidres, jus et extraits de fruits. 

En 1992,  La société Stassen intègre le groupe anglais HP Bulmers qui était (et est encore aujourd'hui) le leader mondial dans la production de cidres.  

En 1994 , Stassen lance l'une de ses marques phares "Kidibul", devenue LA boisson festive par excellence pour les enfants.

En 2012 : La société Stassen intègre le groupe Hollandais HEINEKEN, numéro 3 en volume des brasseurs dans le monde et surtout leader mondial en terme de production de cidres.  



http://www.stassen.be/

Nous longeons donc les limites de ce champ. Le petit sentier est très boueux .


Et nous retrouvons un échalier sur la droite que nous allons passer et traverser les prairies et cela sous la neige. Celle-ci commence à se déposer sur le relief.



Nous arrivons sur une route nommée Creft.
Nous prenons à droite puis directement un sentier à gauche qui va longer un petit ruisseau que nous traverserons sur un petit pont.


Nous nous retrouvons Route de Val Dieu et la traversons. 
En haut de la côte, nous passons l'échalier sur la droite et allons de nouveau traverser les prairies. 

Lorsque nous avons un bâtiment en vue, nous bifurquons vers la gauche avec point de repère une ferme sur la droite. 





 Nous arrivons à une route que nous traversons directement en passant l'échalier en face.. Cette balade aurait pu s'appeler la balade des échaliers...
Ici le dénivelé du relief semble assez important. Mais de temps en temps un arrêt pour faire causette et nous arrivons sans soucis au bout de ces prairies.




Nous arrivons Rue de la Marinière que nous traversons et prenons la route en face Knuppelstock.
Quelques centaines de mètres plus loin, nous allons sur la gauche traverser le chemin. Il a fallu un peu chercher mais comme point de repère faut s'arrêter à la pancarte de la promenade balisée. A sa gauche, il y a un garage et on entre dans la prairie.

Ensuite nous prenons sur la droite et remontons un petit chemin.

Nous arrivons à un endroit très connu. C'est un point de vue comportant un bunker  et une table d'observation.





 Située sur les hauteurs de Saint-Jean Sart, au lieu-dit Knuppelstock, le bunker était un poste d'observation.
La table d'orientation est exceptionnelle et unique en Belgique. Tout le paysage qui s'offre à vous a été sculpté dans une pierre bleue d'un mètre et demi de diamètre, ornée de détails moulés en bronze. Le tout pèse une tonne.
 Cela en fait une carte paysagère accessible aussi aux mal-voyants. C'est le fruit d'une collaboration entre associations locales, scientifiques et d'un collectif d'artiste.


 Nous quittons cet endroit et remontons vers  la route et prenons à gauche.
Nous redescendrons vers Val Dieu en prenant un chemin sur la gauche au barbecue du lieu-dit Sart




Nous ne cesserons de descendre jusque Val Dieu en traversant le Rond bois puis suivrons la route.


A l'écart et par hasard nous découvrirons des ruches d'abeilles.
 

 Nous nous retrouvons à un crucifix et prendrons sur la gauche la route de Val Dieu

Nous traversons la Berwinne et puis prenons en gauche et nous traversons la Bel pour arriver à l'Abbaye. 

Nous nous rendons ensuite au Casse-croûte où d'autres marcheurs nous rejoignent. Nous prenons le pot de l'amitié et pour certains petits repas...
C'était une belle balade à refaire sans doute en été. 
Toutes les photos sont ici.
A bientôt

25 janvier 2019

A la découverte de la chocolaterie Charlemagne

Ce mardi 22 février, je me suis rendu à Herstal pour participer à une activité organisée par le Groupe Découvertes.
   
  Au programme : 

Visite de la chocolaterie Charlemagne où sera raconté « l’histoire de la chocolaterie » ainsi que celle de Charlemagne, les principes de la fabrication du chocolat et sa fabrication dans les ateliers. 



 Nous avions rendez-vous devant l'église de la Préalle.
Le groupe au complet, nous nous sommes rendu à la chocolaterie distante de l'église d'une centaine de mètres.


La chocolaterie se trouve dans les bâtiments d'une ancienne ferme. 
A Herstal, beaucoup d'endroits ont comme référence un personnage illustre...Charlemagne.

L'histoire raconte que celui-ci serait né dans cette ferme. D'où le nom de Chocolaterie Charlemagne. 

Avant cette ferme existait à cet endroit un moulin. Il fut démoli vers l'an mil et de ses ruines naquît une ferme qui prit sa forme actuelle au 18ème siècle. 

Madame Denise Courant Bellefroid y imagina créer une chocolaterie qui serait orientée vers l'élaboration d'un circuit de haute qualité.  De son imagination naquît donc la Chocolaterie Charlemagne.
Ayant une grande connaissance de l'histoire de la gastronomie à travers le monde, un sens du bon goût et beaucoup d'imagination, elle ne cessa d'innover.

En janvier 2017, Luigi et Pierre-Yves Araghi (père et fils) ont repris la chocolaterie et se sont lancés dans le défi d'apporter à Charlemagne Chocolatier une touche de fraîcheur et de modernité tout en gardant la qualité et les procédés de fabrication.


Nous nous retrouvons dans le bureau de la chocolaterie où nous attends Valérie, la déléguée commerciale.

Nous l'écoutons nous raconter les origines de la chocolaterie, l'origine de la fève du chocolat et d'autres infos. Elle répondra à nos questions. Nous apprendrons que les chocolats sont surtout destinés à l'exportation. Et que chaque pays à ses conditions de goût et de forme. Le cacao est importé d'endroits pratiquant le commerce équitable, de zones à culture bio.
Il est torréfié en Belgique avant d'être livré à la chocolaterie.

Personnellement j'y ai appris que l'arbre qui fournit les fèves de cacao sont des cacaoyés et non des cacaotiers...

Savez-vous que lorsque vous offrez une boîte de chocolats à un Japonnais, il ne l'ouvrira pas devant vous... C'est une marque de politesse. Le Japonnais ne le fait car il ne veut pas vous montrer que le cadeau ne lui fait pas éventuellement plaisir.
Chez nous en général, on l'ouvre et on présente un chocolat aux personnes présentes autour de nous.
Le Japonnais est friand de chocolats mais il ne le consomme très peu. C'est les emballages, la décoration du produit qui l'attire.. Il est attentif aux références historiques du produit qu'il reçoit... Dans chaque boîte de chocolat pour le Japon, il y a une image de Charlemagne.



  Les infos reçues, les réponses aux questions données, nous quittons le bureau, traversons la cour où se trouve un vestige attestant de la présence de Charlemagne à cet endroit 



pour nous rendre dans l'atelier de fabrication du chocolat. Nous devrons bien sur mettre la charlotte sur la tête..

Notre guide nous propose d'abord quelques morceaux de chocolat en dégustation tout en nous donnant des explications sur leur goût et saveur. Des huiles essentielles sont incorporées dans la fabrication de leurs variétés de chocolat. Nous en avons goûté un à la violette.




La dégustation terminée, nous suivons les différentes étapes de cette fabrication.
La chocolaterie Charlemagne est une entreprise artisanale, à taille humaines.. Elle n'emploie que quelques personnes qui sont présentes depuis de nombreuses années pour la plupart. Nous avons pu remarquer que le personnel était polyvalent. Chacun peut être à l'un ou l'autre poste suivant la nécessité. Ils ont été participants lors de notre visite.  C'est sans doute une motivation pour elles de voir des personnes extérieures s'intéresser à leur entreprise et leur travail.

Première étape du processus : 

Le fondoir.
 C'est là que pendant de nombreuses heures va fondre le chocolat en galets.



Il va se retrouver ensuite dans la tempéreuse.



 L'étape suivante est le refroidissement.
Lors de notre visite, des orangettes étaient entourées de chocolat et acheminées dans un tunnel qui n'est rien d'autre qu'un frigo horizontal.







Ici, la dame bien sympathique a voulu nous montrer comment elle démoulait les pralines.




C'est par ici que passeront les truffes.




L'étape suivante est le contrôle du chocolat



 Dernière étape, l'emballage


 et l’étiquetage.



Nous dégustons une bonne truffe chocolatée avant de quitter l'atelier et nous nous retrouvons au bureau où nous où certains d'entre nous achèteront quelques produits.

Ce fut une belle découverte. Je ne connaissais pas du tout cette chocolaterie. Ses chocolats ne se trouvent pas en grande surface et seul quelques magasins proposent certaines variétés de leurs produits étant donné que le débouché est surtout international.

Une mise en garde à vous proposer pour terminer cet article..







Nous quittons cette petite entreprise pour nous rendre à la Charlemagnerie
y savourer un bon bol de soupe bien chaud avant de nous mettre en marche pour une balade de 9 kms.