25 janvier 2019

A la découverte de la chocolaterie Charlemagne

Ce mardi 22 février, je me suis rendu à Herstal pour participer à une activité organisée par le Groupe Découvertes.
   
  Au programme : 

Visite de la chocolaterie Charlemagne où sera raconté « l’histoire de la chocolaterie » ainsi que celle de Charlemagne, les principes de la fabrication du chocolat et sa fabrication dans les ateliers. 



 Nous avions rendez-vous devant l'église de la Préalle.
Le groupe au complet, nous nous sommes rendu à la chocolaterie distante de l'église d'une centaine de mètres.


La chocolaterie se trouve dans les bâtiments d'une ancienne ferme. 
A Herstal, beaucoup d'endroits ont comme référence un personnage illustre...Charlemagne.

L'histoire raconte que celui-ci serait né dans cette ferme. D'où le nom de Chocolaterie Charlemagne. 

Avant cette ferme existait à cet endroit un moulin. Il fut démoli vers l'an mil et de ses ruines naquît une ferme qui prit sa forme actuelle au 18ème siècle. 

Madame Denise Courant Bellefroid y imagina créer une chocolaterie qui serait orientée vers l'élaboration d'un circuit de haute qualité.  De son imagination naquît donc la Chocolaterie Charlemagne.
Ayant une grande connaissance de l'histoire de la gastronomie à travers le monde, un sens du bon goût et beaucoup d'imagination, elle ne cessa d'innover.

En janvier 2017, Luigi et Pierre-Yves Araghi (père et fils) ont repris la chocolaterie et se sont lancés dans le défi d'apporter à Charlemagne Chocolatier une touche de fraîcheur et de modernité tout en gardant la qualité et les procédés de fabrication.


Nous nous retrouvons dans le bureau de la chocolaterie où nous attends Valérie, la déléguée commerciale.

Nous l'écoutons nous raconter les origines de la chocolaterie, l'origine de la fève du chocolat et d'autres infos. Elle répondra à nos questions. Nous apprendrons que les chocolats sont surtout destinés à l'exportation. Et que chaque pays à ses conditions de goût et de forme. Le cacao est importé d'endroits pratiquant le commerce équitable, de zones à culture bio.
Il est torréfié en Belgique avant d'être livré à la chocolaterie.

Personnellement j'y ai appris que l'arbre qui fournit les fèves de cacao sont des cacaoyés et non des cacaotiers...

Savez-vous que lorsque vous offrez une boîte de chocolats à un Japonnais, il ne l'ouvrira pas devant vous... C'est une marque de politesse. Le Japonnais ne le fait car il ne veut pas vous montrer que le cadeau ne lui fait pas éventuellement plaisir.
Chez nous en général, on l'ouvre et on présente un chocolat aux personnes présentes autour de nous.
Le Japonnais est friand de chocolats mais il ne le consomme très peu. C'est les emballages, la décoration du produit qui l'attire.. Il est attentif aux références historiques du produit qu'il reçoit... Dans chaque boîte de chocolat pour le Japon, il y a une image de Charlemagne.



  Les infos reçues, les réponses aux questions données, nous quittons le bureau, traversons la cour où se trouve un vestige attestant de la présence de Charlemagne à cet endroit 



pour nous rendre dans l'atelier de fabrication du chocolat. Nous devrons bien sur mettre la charlotte sur la tête..

Notre guide nous propose d'abord quelques morceaux de chocolat en dégustation tout en nous donnant des explications sur leur goût et saveur. Des huiles essentielles sont incorporées dans la fabrication de leurs variétés de chocolat. Nous en avons goûté un à la violette.




La dégustation terminée, nous suivons les différentes étapes de cette fabrication.
La chocolaterie Charlemagne est une entreprise artisanale, à taille humaines.. Elle n'emploie que quelques personnes qui sont présentes depuis de nombreuses années pour la plupart. Nous avons pu remarquer que le personnel était polyvalent. Chacun peut être à l'un ou l'autre poste suivant la nécessité. Ils ont été participants lors de notre visite.  C'est sans doute une motivation pour elles de voir des personnes extérieures s'intéresser à leur entreprise et leur travail.

Première étape du processus : 

Le fondoir.
 C'est là que pendant de nombreuses heures va fondre le chocolat en galets.



Il va se retrouver ensuite dans la tempéreuse.



 L'étape suivante est le refroidissement.
Lors de notre visite, des orangettes étaient entourées de chocolat et acheminées dans un tunnel qui n'est rien d'autre qu'un frigo horizontal.







Ici, la dame bien sympathique a voulu nous montrer comment elle démoulait les pralines.




C'est par ici que passeront les truffes.




L'étape suivante est le contrôle du chocolat



 Dernière étape, l'emballage


 et l’étiquetage.



Nous dégustons une bonne truffe chocolatée avant de quitter l'atelier et nous nous retrouvons au bureau où nous où certains d'entre nous achèteront quelques produits.

Ce fut une belle découverte. Je ne connaissais pas du tout cette chocolaterie. Ses chocolats ne se trouvent pas en grande surface et seul quelques magasins proposent certaines variétés de leurs produits étant donné que le débouché est surtout international.

Une mise en garde à vous proposer pour terminer cet article..







Nous quittons cette petite entreprise pour nous rendre à la Charlemagnerie
y savourer un bon bol de soupe bien chaud avant de nous mettre en marche pour une balade de 9 kms.

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