10 décembre 2020

De retour à Banneux Notre-Dame

Dans ce blog, je vous ai déjà  rédigé deux posts sur des tracés de parcours au départ de Banneux-Notre Dame.
Il suffit de cliquer sur le libellé "Banneux" dans la colonne de droite pour y accéder.
Ce 29 novembre, je suis retourné là-bas pour un troisième parcours.
Je prévois de rejoindre Louveigné et de revenir par Banneux village.
La distance prévue est de +-13 km.
L’itinéraire est vallonné mais sans difficulté importante.


Je démarre donc du parking principal de Banneux Notre-Dame.
Il y a peu de brouillard en ce milieu de matinée. Il règne un calme inhabituel  en ce dimanche de novembre. Banneux est désert... C'est la crise sanitaire qui en est la cause.

Je me dirige vers le site principal, celui des Apparitions.


Peu avant la source,  je bifurque sur la droite et je me dirige vers la chapelle Saint-Michel.

Cette statue de 2,10m de hauteur, en marbre de Carrare, a été sculptée par Marco Giannoni de Pietrasanta en Italie. Elle a été offerte par les nombreux pèlerins italiens venant chaque année à Banneux. Cette statue présente la Vierge des Pauvres bénissant Mariette Beco (4ème et 8ème apparitions).




 

C’est une imposante pierre tombale brisée en deux morceaux. Dans la fente béante, se dresse, droite et fière, une solide croix de bois. Au croisement des branches, un médaillon cerne, en forme de couronne, le rappel des dates commémorées : 988–1988 et l’inscription : Jésus-Christ remporte la victoire. Ce monument a été édifié à l’occasion du 50ème anniversaire de la terrible famine artificielle organisée par Moscou en 1933, et qui a fait, en Ukraine, 7 millions de morts.


La statue du père Eymard, érigée à Banneux le 18 septembre 1963, y est bien à sa place : c’est un ami des pauvres, grand serviteur de Marie et père du Saint-Sacrement.




Les pèlerins allemands ont construit, au Sanctuaire, la réplique de la chapelle du village de Rhöndorf, près de Bonn, en Allemagne. Durant la guerre de 1940–45, on y récitait chaque jour le chapelet, pour tous les prisonniers de guerre, sans distinction de nationalité.

Cette chapelle du village du chancelier Adenauer, est dédiée à saint Michel, patron de l’Allemagne. La cloche, abritée dans le campanile, a été offerte par le Chancelier, un des apôtres de la concorde entre les nations et l’un des fondateurs de la Communauté européenne. Le 1er avril 1960, la première pierre de la chapelle a été bénite par l’abbé Paul Adenauer, fils du Chancelier.

A cette chapelle, je continue sur le chemin en face de moi qui m'emmène vers la Rue de Theux.



Je traverse cette route nationale et j'emprunte le sentier vers la droite qui deviendra plus loin le Chemin du Forestier.

Au bout de ce chemin, j'emprunte un sentier.  Après quelques minutes de marche, je vire sur la gauche pour rejoindre le Point de vue de Raboster qui culmine à 305 m d'altitude et offre une vue panoramique superbe sur les environs.


Au bas de ce sentier, je vire sur la droite. J'emprunte ensuite sur la droite la rue du Griry et j'arrive dans Adzeux.

Adzeux est situé dans le Vallon des Chantoirs  faisant partie de la bande calcaire de la Calestienne.
On dénombre dans le village plusieurs maisons et fermes des XVIIe et XVIIIe siècles construites en moellons de pierre calcaire ou en grès tandis que le sud de la localité est occupé par un important camping résidentiel. 


Je suis un peu à l'écart du centre de ce petit village. Au bout de la rue, j'emprunte le sentier et je passe au dessus du ruisseau du Banneway.


Je rejoins un sentier balisé et je vire sur la gauche. Il s'agit de la promenade n° 3 et non loin de là, j'oblique vers la droite sur la promenade n°4.

Je me retrouve au  bord de la Rue de Remouchamps.
Je la traverse et j'emprunte le sentier +- en face de moi du côté droit. Celui-ci m'emmène à une route nationale.
Je la traverse prudemment et je m'engage sur le chemin de l'autre côté de cette route.

J'arrive à une croix et là je vire à droite.


J'arrive à la chapelle Notre-Dame de Bon secours du Trôleu.


Je me dirige vers la gauche. Je suis sur la rue Trôleu.
Je suis à Louveigné.
Je rejoins la rue de la Gendarmerie que j'emprunte sur la droite.
J'emprunte ensuite sur la gauche la rue du Gravier et je découvre la ferme de la Tour avec sa Tour de la Dîme.





La présence de cette ancienne tour fortifiée, autrefois entourée d'eau, était déjà attestée en 1540. A l'époque, Louveigné était encore, et jusqu'en 1795, une enclave de la principauté abbatiale de Stavelot, entourée des territoires luxembourgeois, limbourgeois et liégeois. Propriété des moines de Stavelot, cette tour qui marquait la frontière du pays de Stavelot fût la résidence du Voué et du Prévôt. Non visitable, ce bâtiment a été classé en 1997.

J'arrive au pied de l'église Saint-Remacle.

 
Construite en briques et moellons calcaire, l’église Saint-Remacle est composée d’une tour occidentale carrée datée 1780 et d’une nef de cinq travées terminée par un chœur à chevet plat, rebâtie en 1840. Chaînée aux angles, la puissante tour est flanquée de part et d’autre de deux tourelles de hauteur différente, rondes et partiellement encastrées. Quant à la maison forte, vraisemblablement élevée à la fin du XVIe siècle, elle est située au bout d’une ancienne cour bordée de bâtiments de ferme. Jadis entourée d’un fossé et précédée à l’origine d’un pont-levis, la tour, de plan carré, est élevée en moellons de grès et calcaire. Chaînée aux angles, elle compte trois niveaux de trois travées sous bâtière d’ardoises à longues croupes et coyaux, sommée de deux aigrettes.

Face à l'église, je me dirige sur la gauche. Je suis le tracé de mon gps qui m'amène à la rue de la China.


Je l'emprunte sur la droite et après quelques mètres, je vire sur le sentier à droite.

Celui-ci m'amène à la rue des Montys.




A hauteur, de cette rue, je bifurque sur la gauche pour rejoindre une route nationale, la route de Liège. Je suis au hameau de Stinval.
Je l'emprunte sur sa droite et après quelques centaines de mètres, je vire sur la gauche pour emprunter la rue du Vicinal.

 Au bout de quelques centaines de mètres, elle devient chemin.


 Ce chemin m'amène rue du Doyard. Là, je me dirige vers la gauche.

Au carrefour suivant, je vie sur la Rue de Fraipont à droite.
J'avoue que c'est le moment peut-être le moins agréable à parcourir car cela va être de la route pendant un certain temps.

Je quitte la rue de Fraipont pour prendre sur la droite la rue Clairefagne. 

Je bifurque ensuite sur la droite et à hauteur d'un crucifix, j'emprunte le sentier sur la gauche.


Je suis dans Banneux-Village.
J'aperçois l'église et je me dirige vers elle.




Banneux possédait une chapelle dédiée  à St Léonard, appelé le Père des Pauvres, dès 1713. C'est un édifice néo-roman en calcaire composée de 3 nefs prolongées par un choeur.
Démolie puis rebâtie à une date indéterminée, elle fût restaurée en 1848 et pourvue de sa tour actuelle où deux cloches furent installées dont l’une, pesant 750 kg,  achetée par les habitants porte l’inscription :
« Les habitants de Banneux m’ont fait naître en 1898 » avec une représentation de la Vierge et de la Croix.
L’autel latéral gauche est décoré d’un tableau de l’abbé Léon Jamin qui fût chapelain de notre église au moment des apparitions et qui représente la Vierge des Pauvres, telle qu’elle a été décrite par Mariette Becco en 1933.

Beaucoup de travaux de restauration ont été réalisés depuis 2009 : le nettoyage des murs intérieurs puis extérieurs pour laisser apparaître les pierres, le traitement des fonts baptismaux, jubé et porche. Ensuite, révision de la sacristie, du local chaudière et le remplacement du chauffage. Les vitraux aussi ont été restaurés. On a même installé 38 panneaux photovoltaïques sur la toiture !

Je contourne l'église sur sa gauche et je rejoins mon point de départ.

Je suis satisfait de ce parcours car j'ai découvert Louveigné et ses environs que je ne connaissais guère. 

Je reviendrai encore sans doute à Banneux pour découvrir un autre coin de ses environs.

Vous pouvez retrouvez toutes les photos de cette rando de 13 km ici.

Si vous désirez le tracé gpx, utilisez le formulaire de contact en envoyez-moi votre adresse mail.

A bientôt pour une rando à Lincé.

7 décembre 2020

Rando à LIège Partie 3 : De CHR de la Citadelle au point de départ Rue des Tawes

A la fin du deuxième tronçon de cette rando, je me retrouve donc dans le domaine du Centre Hospitalier Régional de la Citadelle.


Le Centre Hospitalier Régional de la Citadelle, ou plus simplement C.H.R. de la Citadelle, est un hôpital public situé sur les hauteurs de la ville de Liège dans le quartier de Sainte-Walburge, sur le site de l'ancienne citadelle détruite après la seconde guerre mondiale. 

La construction de l'hôpital débute en 1974 et s'achève dans les années 80. Le , l'intercommunale « Centre Hospitalier Régional de la CITADELLE » est créée.

Je suis arrivé au domaine par la rue des Glacis et je rejoins l'Enclos des Fusillés.












L'Enclos des fusillés de Liège est un petit cimetière situé dans le parc de la citadelle qui compte 415 tombes de personnes fusillées ou abattues par l'occupant allemand ou pendant la seconde guerre mondiale ainsi que celle de l'aumônier de la citadelles de Liège Mathieu Voncken.  

On y recense 10 nationalités : 377 Belges, 10 Luxembourgeois, 10 Polonais, 10 Russes, 6 Français, 1 Néerlandais, 1 Espagnol, 1 Italien, 1 Serbe et 1 Américain. 

Je quitte cet endroit nous rappelant que des hommes sont morts pour notre liberté et je rejoins le parc.


C'est un endroit plein de quiétude où se baladent quelques badauds.

Je rejoins les routes d'accès au parking et j'aperçois la façade de l'hôpital.


 Je me dirige vers le 
Monument aux morts du 12ème Régiment de Ligne




J'emprunte quelques escaliers pour rejoindre le chemin de la citadelle et je me dirige vers la droite pour rejoindre le sentier des coteaux.



Ce sentier bucolique va rejoindre la Rue Pierreuse.





Je me retrouve à la Ferme de la Vache dont j'ai souvent entendu parler.



Cette ferme a été érigée au cours de la seconde moitié du XVIe siècle. En 1620, les bâtiments sont occupés par les Jésuitesses  anglaises. En 1630, elles sont remplacées par les Sépulcrines anglaises. En 1655, ce bien foncier devient la propriété du prince-évêque de Liège Maximilien-Henri de Bavière. Depuis la Révolution liégeoise (fin du 18ème siècle), le bâtiment est propriété de la ville de Liège, d'abord avec la fonction d'hospices puis d'assistance publique et actuellement du CPAS. L'unique aile actuelle faisait vraisemblablement partie d'un ensemble bâti plus vaste.
Le CPAS de Liège, par l'intermédiaire de son service d'insertion sociale ALISS, y propose des ateliers collectifs alliant le jardinage biologique, le développement communautaire de quartier et la valorisation d'un site classé. Derrière la cour, se trouve un grand potager exploité dans le cadre des activités sus-mentionnées. 

Je descends la rue Pierreuse.

Je rejoins la rue du Palais et je vire sur la gauche pour rejoindre le Musée de la Vie wallonne.
 





Installé dans le couvent des Frères mineur au cœur de Liège, et rénové depuis 2008, le Musée de la Vie Wallonne propose un regard original et entier sur la Wallonie du XIXe siècle à nos jours. Histoire humaine et sociale, économie, croyances populaires, littérature, folklore ou encore artisanat; la vie des Wallons se décline tout au long d'un parcours muséal dynamique tel un chemin de vie...
Les bâtiments actuels, édifiés par les Frères mineurs à partir de 1655, constituent un ensemble architectural d’une grande importance au coeur de Liège. De style Renaissance mosane, ils sont construits autour d’un quadrilatère en briques et calcaire de deux étages percés de baies et couverts de bâtières d’ardoises. Le cloître du couvent est relié à un autre bâtiment, la maison Chamart jadis réservée au supérieur de la communauté religieuse, par une galerie qui permet le passage entre deux cours. Cette maison s’élève sur trois niveaux et date de 1670. Un pignon est flanqué à gauche d’une tour carrée caractérisée notamment par des blasons sculptés en tuffeau. Gravement sinistrés au cours de la Seconde Guerre mondiale, les bâtiments conventuels ont été rénovés entre 1963 et 1970 en respectant le style ancien tout en s’adaptant à une affectation muséale. Ils viennent d’être remaniés en 2008 dans le même esprit mais avec encore plus d’audace, dans la foulée du renouvellement de la scénographie du musée.

Je traverse la grande cour et grâce au passage entre deux bâtiments, je rejoins la rue Mère-Dieu.

Je me dirige vers la rue Hors-Château qui est un haut lieu historique et un pôle touristique de la ville de Liège

Je passe devant la fontaine Saint-Jean Baptiste datant du 17ème siècle.


Peu après, je vire sur la gauche et j'aperçois devant moi mon défi du jour, gravir les escaliers de la montagne de Bueren.






La montagne de Bueren est un escalier de 374 marches (avec une pente de 30 %) de la ville de Liège reliant le quartier Féronstrée et Hors-Château au Péri et à la citadelle traversant les Coteaux.
Cet imposant escalier perpétue le souvenir de Vincent de Bueren (vers 1440-1505), un noble d'origine gueldroise, qui, à la tête des Six cents Franchimontois , fut un des plus acharnés défenseurs de Liège contre Charles le Téméraire, duc de Bourgogne.

Arrivé au sommet,  après avoir fait quelques arrêts en cours de route, je bifurque sur la droite pour me retrouver au pied d'un imposant monument dédié au 14ème de Ligne.




Je gravis les marches pour arriver au sommet.
Là, je vire sur la droite jusqu'à arriver à un point de vue sur la ville de Liège.




Je descends le sentier des coteaux. Je traverse le Bois des Carmélites et je rejoins mon point de départ rue des Carmes.




Ma rando est ainsi terminée.
Elle fut très physique mais j'ai apprécié le parcours.
Vous trouverez toutes les photos de ces 15 km ici.
Vous désirez le tracé gpx de cet itinéraire, contactez-moi et je vous l'enverrai.
A bientôt pour une autre découverte de rando.