7 décembre 2020

Rando à LIège Partie 3 : De CHR de la Citadelle au point de départ Rue des Tawes

A la fin du deuxième tronçon de cette rando, je me retrouve donc dans le domaine du Centre Hospitalier Régional de la Citadelle.


Le Centre Hospitalier Régional de la Citadelle, ou plus simplement C.H.R. de la Citadelle, est un hôpital public situé sur les hauteurs de la ville de Liège dans le quartier de Sainte-Walburge, sur le site de l'ancienne citadelle détruite après la seconde guerre mondiale. 

La construction de l'hôpital débute en 1974 et s'achève dans les années 80. Le , l'intercommunale « Centre Hospitalier Régional de la CITADELLE » est créée.

Je suis arrivé au domaine par la rue des Glacis et je rejoins l'Enclos des Fusillés.












L'Enclos des fusillés de Liège est un petit cimetière situé dans le parc de la citadelle qui compte 415 tombes de personnes fusillées ou abattues par l'occupant allemand ou pendant la seconde guerre mondiale ainsi que celle de l'aumônier de la citadelles de Liège Mathieu Voncken.  

On y recense 10 nationalités : 377 Belges, 10 Luxembourgeois, 10 Polonais, 10 Russes, 6 Français, 1 Néerlandais, 1 Espagnol, 1 Italien, 1 Serbe et 1 Américain. 

Je quitte cet endroit nous rappelant que des hommes sont morts pour notre liberté et je rejoins le parc.


C'est un endroit plein de quiétude où se baladent quelques badauds.

Je rejoins les routes d'accès au parking et j'aperçois la façade de l'hôpital.


 Je me dirige vers le 
Monument aux morts du 12ème Régiment de Ligne




J'emprunte quelques escaliers pour rejoindre le chemin de la citadelle et je me dirige vers la droite pour rejoindre le sentier des coteaux.



Ce sentier bucolique va rejoindre la Rue Pierreuse.





Je me retrouve à la Ferme de la Vache dont j'ai souvent entendu parler.



Cette ferme a été érigée au cours de la seconde moitié du XVIe siècle. En 1620, les bâtiments sont occupés par les Jésuitesses  anglaises. En 1630, elles sont remplacées par les Sépulcrines anglaises. En 1655, ce bien foncier devient la propriété du prince-évêque de Liège Maximilien-Henri de Bavière. Depuis la Révolution liégeoise (fin du 18ème siècle), le bâtiment est propriété de la ville de Liège, d'abord avec la fonction d'hospices puis d'assistance publique et actuellement du CPAS. L'unique aile actuelle faisait vraisemblablement partie d'un ensemble bâti plus vaste.
Le CPAS de Liège, par l'intermédiaire de son service d'insertion sociale ALISS, y propose des ateliers collectifs alliant le jardinage biologique, le développement communautaire de quartier et la valorisation d'un site classé. Derrière la cour, se trouve un grand potager exploité dans le cadre des activités sus-mentionnées. 

Je descends la rue Pierreuse.

Je rejoins la rue du Palais et je vire sur la gauche pour rejoindre le Musée de la Vie wallonne.
 





Installé dans le couvent des Frères mineur au cœur de Liège, et rénové depuis 2008, le Musée de la Vie Wallonne propose un regard original et entier sur la Wallonie du XIXe siècle à nos jours. Histoire humaine et sociale, économie, croyances populaires, littérature, folklore ou encore artisanat; la vie des Wallons se décline tout au long d'un parcours muséal dynamique tel un chemin de vie...
Les bâtiments actuels, édifiés par les Frères mineurs à partir de 1655, constituent un ensemble architectural d’une grande importance au coeur de Liège. De style Renaissance mosane, ils sont construits autour d’un quadrilatère en briques et calcaire de deux étages percés de baies et couverts de bâtières d’ardoises. Le cloître du couvent est relié à un autre bâtiment, la maison Chamart jadis réservée au supérieur de la communauté religieuse, par une galerie qui permet le passage entre deux cours. Cette maison s’élève sur trois niveaux et date de 1670. Un pignon est flanqué à gauche d’une tour carrée caractérisée notamment par des blasons sculptés en tuffeau. Gravement sinistrés au cours de la Seconde Guerre mondiale, les bâtiments conventuels ont été rénovés entre 1963 et 1970 en respectant le style ancien tout en s’adaptant à une affectation muséale. Ils viennent d’être remaniés en 2008 dans le même esprit mais avec encore plus d’audace, dans la foulée du renouvellement de la scénographie du musée.

Je traverse la grande cour et grâce au passage entre deux bâtiments, je rejoins la rue Mère-Dieu.

Je me dirige vers la rue Hors-Château qui est un haut lieu historique et un pôle touristique de la ville de Liège

Je passe devant la fontaine Saint-Jean Baptiste datant du 17ème siècle.


Peu après, je vire sur la gauche et j'aperçois devant moi mon défi du jour, gravir les escaliers de la montagne de Bueren.






La montagne de Bueren est un escalier de 374 marches (avec une pente de 30 %) de la ville de Liège reliant le quartier Féronstrée et Hors-Château au Péri et à la citadelle traversant les Coteaux.
Cet imposant escalier perpétue le souvenir de Vincent de Bueren (vers 1440-1505), un noble d'origine gueldroise, qui, à la tête des Six cents Franchimontois , fut un des plus acharnés défenseurs de Liège contre Charles le Téméraire, duc de Bourgogne.

Arrivé au sommet,  après avoir fait quelques arrêts en cours de route, je bifurque sur la droite pour me retrouver au pied d'un imposant monument dédié au 14ème de Ligne.




Je gravis les marches pour arriver au sommet.
Là, je vire sur la droite jusqu'à arriver à un point de vue sur la ville de Liège.




Je descends le sentier des coteaux. Je traverse le Bois des Carmélites et je rejoins mon point de départ rue des Carmes.




Ma rando est ainsi terminée.
Elle fut très physique mais j'ai apprécié le parcours.
Vous trouverez toutes les photos de ces 15 km ici.
Vous désirez le tracé gpx de cet itinéraire, contactez-moi et je vous l'enverrai.
A bientôt pour une autre découverte de rando.

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