4 décembre 2020

Rando à Liège, Partie 1. De la rue des Tawes à l'église du Thier-à-Liège

 Ce 27 novembre dernier, je me suis fixé un objectif ainsi qu'un défi.

L'objectif, une rando de +-15 km dans les environs de la citadelle et de ses coteaux à Liège.

Le défi, gravir les escaliers de Buren... Je me suis dit que malgré mes 65 piges, je devais y arriver...
De plus j'avais placé ceux-ci dans les 3 derniers kilomètres de mon parcours. Ce qui devait rendre cet exercice physique plus rude.

Muni de mon gps de marche, de mon sac à dos, je me suis rendu au point de départ. 

C'est aux abords du terril Banneux Ancien rue Fond des Tawes que j'ai trouvé un petit parking à quelques encablures du n° 75.
Ce terril est plus ou moins aplani.  Ce n'est donc pas une grosse difficulté en ce début de parcours.

C'est au bout du parking que je trouve le point d'accès de mon tracé.


 Jetez un coup d'oeil sur le tracé du parcours et remarquez qu'il est très vallonné. 


Laissez moi votre adresse-mail dans le formulaire de contact et je vous transmets le tracé gpx.
Je gravis la première petite côte pour arriver au sommet du terril devenu une large plaine.



C'est l'échauffement de début de marche...

Je traverse un chemin et je descends un sentier qui rejoint l'impasse Macors. Je suis sur les coteaux de la citadelle.





J'emprunte l'impasse Macors et je me retrouve Rie Pied du Thier à Liège.

Je traverse cette rue pour rejoindre une volée d'escaliers aperçu de l'autre côté de celle-ci.
Je découvre des coquelicots en acier.
C'est une œuvre commémorative en la mémoire de Stacy et Nathalie et de tous les enfants victimes de violence.

Dans la nuit du 9 au 10 juin 2006, deux fillettes, Stacy Lemmens et Nathalie Mahy, disparaissaient à Liège. Suivront près de trois semaines d'inquiétudes et de recherches intensives, avant que leurs corps ne soient retrouvés dans un collecteur d'eau longeant la voie ferrée Liège-Herstal.




Je n'ai pas compté le nombre de marches à gravir. Il y en avait pas mal. Cela a été le premier gros exercice physique de la journée.
Juste avant d'arriver au sommet, je bifurque sur le sentier à droite qui rejoint le Boulevard Ernest Solvay.



Je traverse le boulevard et je dirige sur la gauche vers la rue Charles Horion.

Après quelques dizaines de mètres, je vire sur le sentier à droite.

Je traverse la rue Renardi et j'entame la rude côte de la rue du Baron qui m'amène à Bernalmont.


Au sommet, je bifurque sur la rue de Bernalmont à droite et je passe devant le château.



Laissé à l’état de ruine à fin du 20e siècle, le château a été complètement réhabilité vers 2010. Une tentative de reconversion hôtelière ayant tourné court, il est finalement aujourd’hui reconverti en appartements. Dans l’inventaire du patrimoine de Wallonie, M. di Campi nous apprend que : « Cette ancienne propriété seigneuriale tirerait son nom d'un ancien résident, “Bernard”, auquel fut ajouté le suffixe “mont”, donnant ainsi son nom à la famille de Bernalmont déjà citée au 13e siècle. » La signification des toponymes est parfois des plus simples… Le fronton de la façade principale du 18e siècle est orné du blason de cette famille. Les exploitations houillères ont aussi marqué l’histoire du site pendant plusieurs siècles. En 1919, le château est d’ailleurs devenu la propriété du charbonnage de la Grande Bacnure, dont dépendait également un des terrils voisins. 

Au bout de la rue, je vire sur la gauche et je découvre l'autre versant du château.

 

 
A la fin de la Rue des Petites Roches, je vire à gauche sur la rue Haute Maison.
De nouveau, je bifurque à gauche sur la rue Henri Nottet.
Ensuite c'est vers la droite que je me dirige.
Je suis rue Lavaniste-Voie.
Plus ou moins au milieu de celle-ci, il y a un sentier sur la gauche. Je l'emprunte car il n'y a aucun signe d'interdiction. Malheureusement quelques minutes plus tard, une plaque m'indique Danger, propriété privée, passage autorisé uniquement pour les golfeurs...
Respectueux, je fais demi-tour.
Je rejoins donc la rue que Lavaniste-Voie et mon gps m'indique alors que je dois rester sur celle-ci jusqu’au prochain carrefour.

Je me dirige alors à gauche sur la rue du Haut-Pavé puis à droite sur la rue de l'Ermitage.

Je découvre l'imposante église et son quartier.



L'église Saints Victor et Léonard du Thier à Liège est une église néo-gothique fut inaugurée en 1905.
On y trouve la statue de Sainte-Dorothée, la patronne des maraîchers et des jardiniers, ce qui est très rare, à Liège. Elle fut décapitée au 3è siècle.

Avant la construction de l’église, en hiver, il était difficile pour les habitants de Thier-à-Liège, perchés sur les coteaux et un peu isolés, de descendre dans la vallée pour se rendre à l’église. C’était la seule voie d’accès et elle était souvent impraticable.
En 1875,  Victor-Joseph Doutreloux devient évêque de Liège. Il achète un terrain doté d’une grange, sur le haut du thier, dans le but d’y faire construire une chapelle.
En 1885, la grange de Monseigneur Victor-Joseph Doutreloux eest transformée en une chapelle dédiée à Saint-Léonard.

Le 13 décembre 1903, l'évêque pose la première pierre de l’église dédiée à Saint-Léonard et au saint patron de Monseigneur Victor Doutreloux.

En 1905,l’église est inaugurée.

C'est à cet endroit que se termine la première partie de cette rando.

Retrouvez moi sur le deuxième tronçon...



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