3 décembre 2020

En passant par la Belle-Fleur de Cheratte

Ce 21 novembre dernier, c'est de Saive en province de Liège, que je m'étais fixé le point de départ d'une rando de +- 12 km.

Je démarre de la petite place située en face du café "La Capsule" Rue Haute-Saive n°86.

Notez que cet endroit est le point de départ et d'arrivée des deux circuits permanents du Cercle Royal des Marcheurs de Saive.


Je sais que le circuit que je me suis dessiné grâce au programme Visorando sera vallonné. 


 
 J'ai choisi de me rendre à Cheratte et de rejoindre la Belle-Fleur.

Je me dirige vers la rue de la Sarte et je longe les bâtiments de l'ESF.

A hauteur d'un crucifix, je vire sur la droite.


Au  bout de cette rue, j'entre sur le sentier à droite .
A la fin de celui-ci, je continue tout droit sur la Rue Vieille Foulerie.
Je ne manque pas d'emprunter de nouveau un sentier sur la droite.


Il m'amène rue de la Source. Je vire à gauche.
Grâce à un petit sentier au bout de cette rue, je rejoins la rue Camus.
Je vire à gauche sur la rue de Légipont et je passe devant La Pignata.


Je quitte celle-ci pour rejoindre la rue Chefneux sur la droite. Après quelques mètres j'emprunte un sentier sur la droite.


Ce sentier se dirige vers l'autoroute, mais je choisis de descendre vers le ruisseau de la Julienne.




Je me dirige vers la rue Saivelette que je traverserai pour emprunter le sentier face à moi.


Il longe en partie l'autoroute.
Je bifurquerai sur la gauche sur le chemin en côte qui m'amène sur la route du Pays de Liège.
Je prends à droite et je traverse le pont sur l'autoroute.



Je continue tout droit vers un rond-point. La sculpture est dédié aux auteurs de la BD "Li Vi Bleu" histoire de colombophile.




Je me dirige sur la rue de Hoignée et très  vite, je vire sur la gauche afin de rejoindre un sentier sur la droite.
Je rejoins la rue des Trixhes et je me dirige vers la droite.
Je me retrouve Rue de Hoignée et je vire sur la gauche.
J'emprunte la deuxième rue toujours sur la gauche.
Au bout de cette rue, un sentier rejoint l'allée du Barissa.
Je la quitte pour me diriger à gauche sur l'allée Boiripaille.
Au bout de cette allée, j'arrive à un petit parc.

J'aperçois la Belle-Fleur et je me dirige vers elle.




La Belle Fleur, bouche de ventilation du charbonnage du Hasard, servait aussi d'entrée supérieure.  Le plus souvent, elle permettait la descente de matériel.
Elle a été construite en béton en 1927.

Je reviens sur mes pas et je me dirige vers la rue Heyée.
Au bout de celle-ci, je descends le sentier étroit et parfois glissant..


 
Au bat de celui-ci, je découvre le château Saroéla .


Marquant l'entrée de Cheratte en venant de Liège, le château Saroléa est une remarquable construction de style mosan, construite à partir de 1643 par Gilles de Saroléa, maître de houillères et seigneur de Cheratte. Il faisait autrefois face à l'ancienne église paroissiale,démolie au 19e siècle. Le château, en brique, calcaire et tuffeau, se compose d'une partie centrale en double corps, de neuf travées sur deux niveaux et demi, en retrait dans une petite cour accessible par une grille entre de beaux piliers calcaires. Baies à croisée dont les seuils,traverses et linteaux sont prolongés en bandeaux continus. La porte à l'encadrement mouluré est couronnée par un panneau le monogramme GDS entrelacé, entouré d'une guirlande et de feuillages . La façade postérieure, remaniée, est percée de grandes fenêtres rectangulaires.Bâtière à coyau. De part et d'autre du corps central, pavillons latéraux plus élevés, aux percements analogues mais en partie remaniés ou obturés. Des toitures à la Mansart coiffent les parties hautes des pavillons, des bâtières à coyau et croupette les parties basses. Des annexes basses plus récentes ont été accolées à la face est. Une tour, coiffée d'une toiture bulbeuse avec chambre de guet, flanque le château. Un parc, entouré d'un mur interrompu par de superbes piliers en calcaire surmontés de pots à feu, s'étend derrière le château. Acheté parles Charbonnages du Hasard, le château abrita à partir de 1913 un hôpital modèle et l'habitation du directeur. Laissé dans un quasi abandon depuis de nombreuses années, le château et son parc sont aujourd'hui en piteux état. Une prochaine restauration devrait rendre au bâtiment une partie de son ancien éclat. Celui-ci a été acheté par un entrepreneur néerlandais qui compte lui rendre vie..

Je passe devant cet édifice ainsi que sous le pont de l'autoroute.




C'est malheureusement ce soir là, celui du 4 septembre 1944, que choisit un jeune cherattois de 16 ans, Mathieu Steenebrugen, pour s'en retourner chez lui par le bois Saint-Étienne, porteur de marchandises de contrebande. Aussitôt repéré par les allemands, il est arrêté puis emmené. Il sera abattu sur le bord de la route entre Wandre et Cheratte, après avoir crié et supplié de lui épargner la vie.

Je bifurque sur la gauche peut après  ce monument commémoratif et je commence à monter la rue Neuville.

A hauteur d'escaliers sur la gauche, j'emprunte ceux-ci.
A hauteur de quelques maisons, normalement d'après ma carte IGN, il doit y avoir un sentier qui continue à monter.
Je trouve trace de celui-ci mais à première vue il ne doit plus être emprunté depuis un bon bout de temps.
Je me décide tout de même à le suivre et à son sommet je me retrouve sur le devant d'une maison à hauteur de la rue Paire Maquet.
Une personne sur la porte de cette habitation m'indique que je suis sur une propriété privée. Je lui présente mes excuses et lui explique mon désarroi. Il m'autorise à rejoindre la rue.

Je sais donc qu'à l'avenir, je dois éviter ce passage d'escaliers et ce sentier. Il sera plus simple de continuer ma route sur la rue Neuville et de virer plus loin à gauche sur la rue Paire Maquet.

Ayant ce passage en propriété privée, je prends la direction  du Bois Saint-Etienne.

A l'orée du bois, je fais une petite pause et j'admire la vallée en contrebas.


Dans le bois, je suis un sentier qui m'amène au bord d'un cimetière militaire. J'avoue m'être un peu égaré dans ce bois et d'avoir du faire un peu d'exercice physique pour retrouver le bon chemin.



J'entre dans le cimetière militaire par l'arrière. J'y reste quelques minutes et j'en ressort par l'entrée principale.




Le cimetière militaire belge de Rabosée est un cimetière militaire de la Première Guerre mondiale  situé à  dans le quartier de Wandre, près de la rue Bois la Dame.
Dans les environs de cet endroit, 500 soldats belges ont tenu le coup dans la nuit du 5 au contre un force majeure de 6 000 envahisseurs allemands.

Le cimetière a été aménagé en 1925 au sommet du thier de Wandre en tant que cimetière pour les différentes tombes qui ont été posées peu après les combats de 1914. Les morts du fort de Barchon y ont également été enterrés.
Les 213 pierres tombales sont regroupées selon un arrangement en demi-cercle, avec au centre un monument en calcaire et pierre d'Euville , conçu par J. Moutschen, F. Close et A. Fivet. Au centre de cela se trouve un mémorial, couronné par une statue de la déesse Victoria.  Il y a aussi des sculptures qui représentent la bataille et la tristesse des proches. 

Je  descend jusqu'à la rue Bois la Dame. Je la suis sur sa gauche et peu après j'entre dans le Bois-la-Dame grâce à un sentier sur la droite.

Je traverse ce bois jusqu'à arriver à la rue Tesny que je travers pour entrer dans le Bois des Marêts.
La traversée de celui-ci m'amène au quartier de Souverain-Wandre à hauteur de la rue des Montagnards.
Je l'emprunte sur la droite puis je me dirige à gauche sur la rue des Collines.
De nouveau ma carte indique un sentier sur la droite. Ce sentier est sensé rejoindre la rue de la Forêt.
De bonne foi, sans indications contraires, je l'emprunte mais à son sommet point de passage vers la rue de la Forêt. Je cherche un point de passage à plusieurs endroits mais hélas aucun en vue. Donc je rebrousse chemin vers la rue des Collines. Malgré ces incidents de parcours je garde le moral. Encore un sentier à éviter dans le futur.
De retour au bas de ce sentier, je vire sur la rue des collines à droite et je rejoins la rue de la Xhavée. Cette rue est assez longue à gravir.

J'arrive à hauteur de l'église Notre-Dame du Mont Carmel.



Cette église paroissiale a été fondée en 1337. Elle a été desservie dès 1488 par des chanoines du Saint-Sépulchre puis, à partir de 1685, par des Carmes déchaussés.
Situé au sommet d’une colline et bordé, au nord, d’un cimetière désaffecté, cet édifice en moellons de grès date probablement du XIVe siècle, avant un remaniement global au cours des XVIIe et XVIIIe siècles. La tour occidentale de plan carré comporte trois niveaux et est cantonnée de chaînages d’angle en calcaire. On y pénètre latéralement par un portail rectangulaire à encadrement à refend datant du début du XVIIIe siècle.  La toiture de plan octogonal coiffant la tour est surmontée d’un clocheton.
Le reste de l’édifice comprend une mono nef fermée par un chœur ainsi qu’une sacristie. La nef s’étend sur six travées et est éclairée par des baies à linteau de briques légèrement déprimé. La maçonnerie présente de nombreux remaniements en briques, surtout au sud. Le chœur à chevet plat est flanqué d’une sacristie. Cette dernière assez petite, puisque composée d’un seul niveau, est percée de baies à linteau en chapeau de gendarme. Une toiture en bâtière d’asbeste-ciment à brisis, coyaux et croupettes recouvre l’ensemble. L’intérieur de l’édifice adopte un style néoclassique transformé à la fin du XVIIIe siècle.
Classée comme monument et site le 4 juillet 1989.

Au carrefour, je me dirige à droite sur la rue Campagne de la Xhavée.
Ensuite, je vire sur la gauche sur la rue des Saives.
Je la quitte et suis le chemin campagnard sur sa gauche.
A hauteur de la rue de la Sarte, je vire à droite sur le chemin qui est toujours de nature campagnarde.
Je me retrouve rue de la Sarte et je rejoins le point de départ de cette randonnée.

Celle-ci a été chamboulée suite aux deux mésaventures citées dans ce récit. Mais je n'en garderai pas un mauvais souvenir.

Retrouvez toutes les photos ici.

A bientôt pour une rando sur les hauteurs de Liège.

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