19 décembre 2018

Chez les Marcheurs Fouronnais

Dimanche dernier, le 16 décembre, c'est à   Remersdael (Fourons) que j'ai décidé de me rendre pour participer à la marche organisée par les Marcheurs Fouronnais.
Il avait neigé la nuit précédente. Le paysage aux environs de chez moi étai recouvert d'une légère couche d'or blanc. Comme cette commune est située plus vers l'est du pays, je pensais y retrouver des paysages enneigés...

Mais malheureusement, la température étant positive ce dimanche matin, la neige n'a pas résisté longtemps à celle-ci...

Le club organisateur avait dessiné un beau circuit sur la distance que j'ai choisie, soit 13,5 kms. Distance parcourue en partie sous la pluie et avec de la gadoue à certains endroits..

Mais j'ai apprécié cette marche.. 

J'y ai découvert de beaux endroits.. Comme quoi, en toute saison, notre région est belle à découvrir...

C'est là que la devise de ce club a toute son importance : 

Marcher c’est le plaisir d’admirer et de respecter la nature.

Mais les marcheurs ont sans doute préféré ne pas se déplacer suite aux avertissements lancé par les médias concernant les conditions climatiques.  Au lieu du millier de marcheurs prévus, le club n'a pu compté que sur la présence de 600 participants.



Avant de vous présenter quelques photos de cette marche, découvrons ce petit village, son histoire et son patrimoine.

 Remersdael est une section de la commune de Fouron située dans la province du Limbourg en région flamande. 
 Abrité dans une petite vallée d'un affluent de la Gulpe (Galoppe) ce village présente un paysage caractéristique de l'arrière Pays de Herve. C'est valable pour une grande partie du territoire des Fourons, mais c'est à Remersdael que le paysage y ressemble le plus.

Remersdael a également sa propre histoire.
Saint-Héribert est le Saint patron du village et a donné son nom à l'église datant de 1897, magnifiquement restaurée.



 L'église est construite en briques. Elle présente à la façade, aux côtés de l'entrée, la statue de St-Héribert, en habits pontificaux, et celle de la patronne secondaire, sainte Geneviève, en costume de bergère, mais dont la houlette a disparu .




Au-dessus du portail s'aligne une rangée de statuettes endommagées par les intempéries, qu'il est malaisé  d'identifier.

 
La tour de l'église, très élancée, atteint une hauteur de 40 mètres. 

L'intérieur, bien éclairé, a trois nefs et cinq travées sans transept.  


 On y trouvait jusqu'au XVIIIe, l'ancien château-fort à l'endroit "Hous" - (actuellement grosse ferme avec beau portail d'accès). 
 Le château de Rémersdael constituait, avec la ferme joignante, un grand fief, d'une étendue de 58 bonniers, soit environ 50 hectares, qui relevait de la seigneurie de Fauquement.Le château a été démoli vraisemblablement an début du siècle dernier. La large porte d'entrée de la cour extérieure de la ferme est surmontée d'une toiture et accostée d'une petite tour basse carrée, offrant une meurtrière pour en défendre l'accès. La muraille en moellons de l'aile Nord des bâtiments a conservé de petites fenêtres avec barreaux et encadrement de bois et elle est percée de quatre meurtrières. Le passage qui la traverse entre deux arcades donne accès à la cour intérieure, s'ouvrant du côté du château disparu. La porte de l'habitation montre dans sa clef de voûte un écusson avec la date de 1652, rappelant une reconstruction faite par Jean‑Henri d'Eynatten, tandis qu'au-dessus de l'entrée de  la grange se voit le millésime 1865. Un des cinq étangs qui avoisinaient à l'Est le château subsiste encore.



Le conseil communal de Rémersdael a décidé le 29 août 1946 l'érection d'un monument à la mémoire du caporal cycliste Jean Geury de Herstal, à l'endroit proche de la ferme Middelhof , au matin du 10 mai 1940, il se fit tuer à sa mitrailleuse, alors qu'il protégeait la retraite de ses hommes. 








  Il existait, dès le 13e siècle, à Obsinnich, un château fortifié qui fut pris en 1285 par le duc Jean 1° de Brabant et incendié en 1288, après la fameuse bataille de Woeringen qui mit fin à la guerre de la succession du Limbourg.

De cette construction primitive, il ne reste plus la moindre trace, mais c'est sur son emplacement, à 1300 mètres au nord-nord-est de l'église de Remersdael que fut édifié, sur la rive gauche de la Gulpe, le château actuel dont l'imposante silhouette se mire dans les eaux d'un bel étang.
Malgré les remaniements dont il fut l'objet, il n'en a pas moins grande allure : c'est un des quelques rares châteaux du duché de Limbourg dont on puisse dire qu'il a vraiment l'air seigneurial. hommes. 



  Le château d'Obsinnich a été vendu en 1951 à une ASBL de l'Evêché de Liège et est devenu depuis lors, un centre de vacances et de retraite pour mouvements de jeunesse.

Pour en savoir plus sur ce château :

 http://www.trois-frontieres.be/F/chat_obsinnich.php

Connu maintenant sous le nom de château Notre-Dame devenu centre de vacances. 

 http://www.castelnotredame.be/fr/

   Découvrez en photos les maisons de Remersdael, leur histoire et celle de leurs habitants.

  http://www.remersdael.be/liste_maisons.html

Voici quelques photos prises au cours de cette marche.

A bientôt dans un prochain article.. 

 








Toutes les photos ici.

14 décembre 2018

Au pays des Tchots de Gosselies



C’est en car, accompagné de 46 autres marcheurs de mon club « Les Gais Lurons de Melen » que nous nous sommes rendus à Couillet, lieu de départ des différentes marches..

 C'était en juin dernier.

 Avant de parler de la région des Tchots et  du parcours que j’ai choisi, je voudrais vous présenter le  président de ce club.


C’est une personne exceptionnelle, il m’a fait un peu découvrir son aventure personnelle..  Il a envie de sensibiliser le plus possible de gens au don d’organes.
C’est pour cela, qu’il traverse la Belgique de part en part, soit plus ou moins 2500 km et cela pour distribuer des milliers de documents explicatifs pour le don d’organes.
Il espère terminer ce périple en moins de 90 jours. Dans celui-ci, il participe pour la 18eme fois à la MESA et aux 4 jours de l’Yser pour la 46eme fois…
Bravo Monsieur Michel Drygalski.. Si vous le croisez, apportez lui vos encouragements.

 

Le parcours choisi fut celui des 13 km. En compagnie de quelques Gais Lurons, je me suis lancé sur ce circuit.. Je pensais que cette région avait un relief assez plat mais je me suis étonné des quelques dénivelés..

Un beau parcours et quelle fût ma surprise de découvrir les abord du Bois du Casier tristement célèbre pour la catastrophe minière de 1956.  C’était le 8 août. Elle coûta la vie à 262 mineurs (dont 136 Italiens, 95 Belges, huit Polonais, six Grecs, cinq Allemands, trois Hongrois, trois Algériens, deux Français, un Britannique, un Néerlandais, un Russe et un Ukrainien) sur les 274 hommes présents dans la mine.



Le drame a un impact considérable en particulier pour la communauté italienne : les mineurs calabrais étaient souvent engagés par villages entiers et les veuves sont ainsi nombreuses dans certaines régions du sud de l’Italie. C’est toutefois la région des Abruzzes qui sera la plus lourdement endeuillée et tout particulièrement Manoppello avec 22 victimes pour ce seul village.  

À l’époque, l’Italie échange de la main-d’œuvre contre du charbon. En 1956, sur un total de 142 000 mineurs, 44 000 Italiens travaillent dans les mines de Belgique, constituant à eux seuls plus de 30 % des mineurs du pays et plus de 50 % de ceux de la région de Charleroi.

La catastrophe a ouvert les yeux de la population belge sur les conditions de vie des immigrés italiens, littéralement parqués au pied des terrils, dans des baraquements hérités de la seconde guerre mondiale.
Je me suis promis de retourner à Marcinelle pour visiter ce site inscrit au Patrimoine mondial de l’Unesco.

http://www.leboisducazier.be/

Comme dit précédemment, le parcours de la marche fut très agréable. Il a fait beau marché malgré quelques gouttes de pluie..  Nous avons été bien accueilli et c’est avec regret que nous avons dû quitter à 13 hr 30 car nous devions nous rendre pour une deuxième marche à Saive.. 

Au plaisir de vous retrouver dans un prochain article..

En dehors des quelques photos choisies, retrouvez l’album complet ici : 

Chez les Tchots de Gosselies 











13 décembre 2018

Un jour d'été à Hamois

C'était en été, le dimanche 17 juin dernier, le club des Culs de Jatte du Mauge invitait les marcheurs à la découverte de sentiers champêtres au départ de Hamois.


 Cette marche patronnée par le fédération belge de marches populaires nous a fait découvrir la région cinacienne (Ciney) sur des circuits de 4-6-12-20 et 30 km.
Pour ma part j’ai choisi le circuit des 20 km qui allait jusque Jeneffe et effectuait une boucle autour de ce village avant de revenir à Chericou par les 4 verges.

Le club fêtait ses 40 ans d’existence et on voulu créer dès lors des circuits inédits et passionnants qui ont encore mieux valoriser cette région avec passage auprès de divers châteaux.

J’ai personnellement apprécié le circuit des 20 km. 
Vous trouverez quelques photos de ce circuit en fin d’article..

Mais avant faisons un peu connaissance avec cette région que je ne connaissais guère..

Hamois est surnommé Hamois-la-belle aux 14 châteaux. C’est une région qui séduit par sa beauté, par sa simplicité et par tous les trésors qu’elle recèle… Une terre de châteaux, de moulins, de granges et de grandes censes condruziennes. Des traces du passé, il y en a à chaque coin de rue, à chaque méandre qu’appréhende le Bocq… Ses eaux prennent source au cœur du petit village de Scy. À Hamois, en suivant le Bocq tout au long de son parcours sinueux, on découvre des châteaux… Ils sont 14 à traverser le temps impétueusement perchés ou délicatement ombragés.
 Hamois, c’est un ensemble de richesses, qu’elles soient bâties, naturelles, ou historiques, mais c’est surtout un petit paradis… Une terre protégée où il fait bon vivre ! Où il fera que dans le futur je m’y arrête le temps d’un week-end pour découvrir cette belle région.
 Installé au Pays des vallées, aux confins des provinces de Liège, Luxembourg et Namur, le petit village de Jeneffe (entité de Havelange) est typique de la vie rurale condruzienne  où l’hospitalité va de paire avec la tranquillité.
De multiples promenades sillonnent  la région et dans un rayon proche, on peut découvrir Ciney, Durbuy, le domaine de Chevetogne, Dinant, Han sur Lesse, Bomal, Crupet, Marche, la route du fromage, la route de la guerre de la vache….
 
A travers bois communaux (Havelange et Hamois) et campagne condrusienne, on peut découvrir les  lieux-dits « Quatre Verges », « A La Cave Romaine » et le village de Jeneffe dont j’ai parlé plus haut.
 On peut aussi accéder à un des points culminants du Condroz : 
 « Cinq Tilleuls ». Cinq tilleuls en effet, entourent deux bornes d’origine mystérieuse. Ces cinq arbres entretiendraient le souvenir de 5 soldats français tués à cet endroit stratégique à l’époque napoléonienne.
 

 Baptisée pyramide alors qu’elle a plutôt la forme d’un obélisque, ce monument fait l’objet des interprétations les plus diverses alors qu’elle ne porte aucune inscription ou indice permettant d’éclaircir le mystère régnant autour de cette curiosité. Il est cependant probable qu’il s’agisse d’une borne géodésique de l’époque napoléonienne  dont ce serait le seul exemplaire en Belgique ou peut-être un point de vue pour le château qui était tout proche et qui n’existe plus. Mais ce qui a surtout été retenu par les anciens c’est que les alliés s’en servaient comme cible pour s’entrainer




Après cette présentation de quelques endroits des environs de Hamois, place à quelques photos prises en cours de marche. 
 Pour retrouvez toutes les photos, c’est ici : album Hamois

A bientôt pour un prochain article et n’hésitez pas à me laisser un commentaire.