26 septembre 2019

Giethoorn, la venise hollandaise.

Ce samedi 21 septembre, j'ai rejoint d'autres marcheurs pour un déplacement en car aux Pays-Bas.

La destination proposée était Giethoorn. 

Lorsque j'ai vu les prospectus annonçant ce déplacement lors d'une marche, je suis tombé sous le charme  des photos illustrant ce voyage d'un jour.

Je n'ai pas hésité une seule seconde. Rentré chez moi, je me suis inscrit auprès de l'organisateur. 


Giethoorn est un petit village lacustre, appelé la Venise verte des Pays-Bas.
Il se trouve à l'extrémité de l'Overijssel au coeur de la réserve naturelle de Wieden et près du parc national de Weerribben.

La réserve et le parc forment le plus grand site ininterrompu de marais tourbeux du nord-ouest de l'Europe.

Jadis, le paysage était surtout fait de bois et de tourbières. Les premiers habitants furent des membres d'un mouvement catholique du Moyen-Age. Pour fuir la persécution, ils cherchèrent un endroit pour se cacher et ils ont construit ce village  sans route pour y accéder. Ils s’installèrent ici vers 1220 et commencèrent à défricher les terres incultes. Ce faisant ils y trouvèrent un grand nombre de cornes de chèvres sauvages, ces chèvres avaient péri en 1 170 au cours de l’inondation de la Sainte Elisabeth. Ils baptisèrent leur colonie Geytenhoren (litt.: cornes de chèvres), qui deviendra Geythorn puis Giethoorn.
Au cours des deux grandes inondations en 1776 et 1825 se formèrent des lacs et des étangs autour de Giethoorn.




Des canaux furent creusés pour l'extraction et le transport de la tourbe, activité principale lors de la création de ce village.


Le village s'étend à cheval sur le canal Dorpsgracht, long de près de 7 kilomètres. Sa situation géographique le rend inaccessible en voiture : c'est une ville piétonne. On peut visiter Giethoorn à pieds, en vélo ou en bateau (punters, canots, bateaux-mouches ou encore voiliers). Les fermes, chaumières et autres habitations — reliées entre-elles par de petits ponts — sont particulièrement réputées pour leurs toits bombés en chaume, appelés « toits en dos de chameau ».







Le village est relié au reste du pays par de petits ponts de bois rustiques.
En effet, on compte pas moins de 170 ponts dans ce paisible village.





Il y avait une marche organisée par le club local.. J'ai opté pour le circuit des 15 kms qui nous a fait traversé ce magnifique village et la région avoisinante.

Je me suis promis de revenir une prochaine fois pour découvrir plus en détail ce village et y faire une jolie promenade en barque.

Je vous invite à visionner mes photos ici

Je terminerais cet article par une très belle vidéo trouvée sur le net.

 



24 septembre 2019

Au profit de l'AEC

Ce dimanche 15 septembre dernier, destination Dalhem pour une marche organisée par l'AEC.


Constituée en 1985, l’ASBL A.E.C. « Aide aux Enfants Cancéreux » a pour but non seulement d’améliorer au quotidien la vie des enfants atteints d'un cancer ou d’une maladie hématologique, mais aussi d'aider au maximum la famille pour laquelle l’annonce de la maladie bouleverse l’organisation.

Pour répondre de manière optimale aux besoins du jeune malade, l’ensemble des soins doit inclure le suivi de l'enfant sur le plan médical, psychologique, pédagogique et social.

Cette maladie bouleverse l'organisation de la vie familiale et perturbe les liens qu’elle entretient avec le monde extérieur.
L'ASBL tente d'enrayer la spirale de l'isolement et du repli sur soi-même, de préserver la richesse des relations humaines, et d’améliorer la qualité de l'environnement de l'enfant.

Leurs actions concernent le CHR de la Citadelle et le CHU de Liège.



  
Depuis quelques années, j'ai à  coeur de participer à cette activité..
Deux parcours nous étaient proposés, un 6 et 
un 12 km.
Avec Marie-Jo et Josée, nous avons opté pour le 12 km.



En raison de travaux, le départ a dû être donné d'un autre endroit que celui choisi depuis la création de cette marche, le cercle paroissial. 
Cette année, c'est des locaux de l'école communale que les marcheurs se sont élancés sur les deux circuits.


Je suis déjà venu marcher quelquefois à Dalhem, mais cet endroit de départ fût une découverte pour moi.

La localité est fondée en 1080 au confluent de la Berwinne et du Bolland. La « vieille ville » comprend divers monuments et habitations : ruines médiévales du château, maisons construites du XVIe jusqu'au XIXe siècle. Le site a été classé en 1978. 

Nous démarrons et nous apercevons sur les hauteurs la vieille ville de Dalhem.


Nous nous dirigeons vers la rue du Capitaine Piron et traversons la Berwinne.



Nous longeons la route nationale puis nous allons prendre sur la droite la rue Félix Delhaes.  C'est notre première difficulté de la journée. En effet, nous devons monter cette rue pour arriver à la chapelle de La Saulx.



Cette chapelle date de 1926 mais je ne trouve aucune info sur internet.

A hauteur de celle-ci, nous bifurquons sur la gauche, et nous allons emprunter des chemins campagnards qui vont nous mener à Richelle.



Nous passons près d'un champ de tournesol et nous en profitons pour faire quelques clichés souvenirs.





Après avoir traversé la Voie du Thier, à hauteur d'une croix, nous bifurquons sur la gauche. En effet, c'est à cet endroit que les 6 et 12 km se séparent.




 Nous marchons sur un chemin campagnard assez long et rejoignons le lieu-dit l'Espinette.



A hauteur d'une croix, nous prenons sur la droite une route bordée de vergers.



Nous entrons dans Richelle où nous attend un point de ravitaillement.


Le village de Richelle est posté en haut d'une falaise surplombant la Meuse, porte d'entrée vers le pays d'Aubel. C'est un lieu champêtre composé d'environ 700 maisons regroupées autour de la place. Des bâtiments historiques, dont 2 cours de justice et un château, rappellent sont ancienneté. Nous ne passerons pas dans ces endroits.


Nous allons rejoindre la rue de Richelle où nous prendrons à gauche. Nous la quitterons un peu plus loin pour rejoindre la rue Marie Popelin.


Le fléchage du parcours nous conduit ensuite aux abords de l'église de Richelle.



L'église actuelle datte de 1777.
Celle-ci est dotée d'une massive tour carrée, en briques, harpée aux angles s'érigeant sur trois étages soulignés par un bandeau calcaire, couronnée d'une flèche à huit pans. Cette flèche ne date que de 1942, l'ancienne, plus trapue ayant été abîmée durant la guerre, de même que les arêtes du clocher. Celles-ci, initialement en brique, furent alors remplacés par des moellons de pierre. Les travaux de l'église avaient été commandés par le baron Joseph van Zuylen ( père de l'ancien évêque ) pour occuper les Richellois et leur éviter le travail obligatoire de Allemagne.

Nous retraversons la rue de Richelle et descendons sur Visé. Sur cette portion du trajet, nous découvrons de beaux points de vue.




Nous nous retrouvons avec des marcheurs du club de Bellaire.


Au bas du chemin de Richelle, nous tournons sur la droite pour remonter vers une zone boisée.



Nous traversons la rue de Dalhem, rejoignons le cimetière et bifurquons sur la droite avant traverser des prairies.






Nous quittons les prairies et empruntons les chemins campagnards vers la Croix du Renard.
Nous continuons notre route et traversons la Berwinne.


Il nous reste à traverser les prairies jusque l'arrivée au parking de l'école communale, point de départ de notre marche.
Nous apercevons le très beau château Francotte.



C'est au beau milieu d'un parc de cinq hectares que se dresse le majestueux château Francotte. C'est en 1912 qu'Henri Francotte, issu de la famille du même nom qui possédait des industries de zinc à Liège, devenu alors bourgmestre de Dalhem, fait bâtir l'édifice, dans le style Renaissance mosane du XVIIe siècle. 
A la fin de la seconde guerre mondiale, le château sera cédé par Mr le Doyen FRANCOTTE (fils cadet d’Henri FRANCOTTE) à une ASBL « La Maison de la Charité ».
Ce lieu, jusqu’alors demeure familiale, devient à présent un endroit de retraites et de rencontres pour les écoles et les paroisses de la région.
Depuis 1999, une nouvelle ASBL « Le Château de Dalhem » a repris la destinée des lieux. Les activités se sont largement diversifiées : retraites de paroisses ou d’écoles, classes vertes, camps pour mouvements de jeunesse, fêtes de famille ou tout simplement pour se retrouver dans un cadre exceptionnel.

Marie-Jo, Josée et moi avons appréciée cette marche. Le soleil était de la partie. Cela a contribué je pense au succès de cette journée au profit de l'AEC.

Rendez-vous à Dalhem l'année prochaine.

Pour les photos de cette marche, c'est ici.

 

23 septembre 2019

Chez les Longs Pieds

Ce samedi 14 septembre, c'est à Wanze que je me suis retrouvé pour une participation à une marche organisée par le club "Les Longs Pieds d'Antheit".





Au départ de la salle "Jacques Brel" à Wanze nous étaient proposés plusieurs circuits et distances. 


Avec Marie-Jo qui m'accompagnait, nous avons décidé de parcourir le 12 km.


Commune natale du peintre Paul Delvaux, Wanze est située dans la vallée de la Meuse, entre Liège et Namur. La commune regroupe 6 villages et un hameau : Antheit, Bas-Oha, Huccorgne, Moha, Longpré, Vinalmont et Wanze.

La localité présente un visage moderne et des zones à caractère industriel, où sont exploitées des carrières fournissant de la pierre à chaux. Une sucrerie renommée ainsi qu’une entreprise de bioéthanol sont installées à proximité du Pont Père Pire, un pont haubanné qui enjambe la Meuse.

Nous prenons nos cartes d'inscription et nous démarrons sur notre parcours. Notre premier objectif est de rejoindre le Pont Père Pire. Pour cela, nous empruntons quelques rues et allons longer la route nationale.



Notre allure de marche ne ressemblera pas à une vitesse d'escargot...

Nous apercevons l'entreprise de bioéthanol "BioWanze"



Installée le long de la rue Léon Charlier à Wanze, l’entreprise est le plus important producteur belge de bioéthanol .On peut dire que l'avenir du bioéthanol est en bonne voie. De nos jours, le bioéthanol est déjà disponible comme carburant sous plusieurs formes. Renouvelable et écologique, le bioéthanol contribue à assurer l'avenir de la mobilité.


Baptisé Pont Père Pire en hommage à Dominique Pire, prix Nobel de la paix en 1958, il s’agit d’un pont haubané, à un seul pylône, d’une longueur totale de 341 mètres. Il relie la commune de Wanze au village de Ben-Ahin et surplombe une route, la voie ferrée Liège-Namur et la Meuse en amont de Huy. Sa caractéristique principale est son mode de construction (une 1ère mondiale) : la travée suspendue au-dessus de la Meuse et le fléau d’équilibrage ont été construits sur la rive parallèlement au fleuve. Il est mis en place par rotation, le 18 septembre 1987.

 Après la traversée de ce pont, nous allons le quitter, et traverser avec prudence la N90 pour rejoindre le Ravel qui longe la Meuse.  Le parcours nous fait passer sous le pont Père Pire et nous apercevons de l'autre côté de la Meuse, la sucrerie de Wanze.







La société anonyme Sucreries Centrales de Wanze fut constituée le 16 mai 1870 et s'installa sur un terrain des Hospices Civils de Huy. L'usine était reliée par des conduits à des râperies situées sur le plateau hesbignon où l'on cultive la betterave sucrière. La société ne décolla vraiment qu'en 1888 après la reprise de l'usine et sa réorganisation par Paul Wittouck. Celui-ci et son frère Franz acquirent la Raffinerie Tirlemontoise en 1894. La Sucrerie de Wanze produit 3.200 tonnes de sucre par jour de septembre à janvier. Le reste du temps, elle écoule son stock.








Nous apercevons dans le lointain les ruines du château de Beaufort.


L'ancien château de Beaufort était un château fort médiéval, sis sur un éperon rocheux, là où la Solières se jette dans la Meuse (rive droite), à Ben-Ahin. Construit à la fin du XIIe siècle. Il fut détruit par les français en 1554. Les ruines d’un impressionnant donjon sont les seuls vestiges du château. 

Nous quittons le Ravel du bord de Meuse pour rejoindre la rue de la Poudrerie. Il nous faudra pour cela retraverser la N90.





A hauteur de la brasserie Elysée-Beaufort, nous prenons sur la droite pour rejoindre notre premier contrôle.

Située à l’orée de la forêt, la Brasserie l’Elysée-Beaufort vous accueille dans un cadre original et chaleureux et vous propose une petite restauration artisanale et une sélection de plus de 350 bières belges spéciales.



Nous longeons le ruisseau de Solières et nous entrons dans la partie boisée du parcours.











Nous arrivons à une bifurcation du parcours. Nous allons prendre sur la gauche, traverser le ruisseau de Solières et nous diriger vers le hameau de Saint-Léonard où se trouvera notre deuxième et dernier contrôle.









Saint-Léonard est implanté sur un plateau (altitude jusqu'à 210 m) dominant la ville de Huy. La localité se trouve au-dessus de trois versants assez abrupts. Au nord, le versant boisé de la Meuse, à l'est, celui du Hoyoux et au sud, celui du petit ruisseau d'Entre-Deux-Thiers. La localité fait partie de l'Ardenne condrusienne.

Nous quittons ce contrôle. Nous allons rejoindre le Bois Madame et rejoindre Ahin.










Nous apercevons le château d'Ahin et nous traverserons sa propriété.






Situé chaussée de Dinant, ce château subit d’importants remaniements fin du XIXe et au début du XXe s.. Ses dépendances abrite un hôtel.


Nous quittons cette belle propriété, arrivons à un rond-point et longeons un grand nombre de commerces avant de rejoindre le pont Père Pire.


Du pont, nous apercevons l'île de la sucrerie et du bosquet.

 


Oscar Lelarge  occupait en 1914 les fonctions de receveur en chef de la gare de Statte  (Huy) et comptait 25 ans de loyaux services. Après l'invasion, il refuse de travailler pour l'ennemi, et s'occupe à épier le va-et-vient de la ligne Liège-Namur dans son poste de Wanze. Il faisait de l'observation une industrie familiale: sa femme l'aidait et même son fils, un bambin de dix ans.
 Oscar Lelarge était natif de la ville de Liège. Il vit le jour le 20 février 1868. Arrêté à Statte, le 2 mai 1915, il fut incarcéré à Liège et condamné à mort le 5 juin 1915. Fusillé le 7 juin 1915.



Nous rencontrons quelques Pantouflards sur la fin de notre parcours et nous arrivons à notre point de départ.

Marie-Jo, tout comme moi a apprécié le parcours de cette marche pratiquée sous un beau soleil.

Toutes les photos de cette marche, c'est ici.