25 novembre 2021

Au départ de Jevoumont (Theux)

 Le 8 novembre dernier, c'est à Jevoumont que s'est retrouvé notre petit groupe du lundi pour une marche de  8 km.

Notre groupe était accompagné de Nouga fidèle compagnon à 4 pattes.

Jevoumont est un village situé dans la commune belge de Theux dans la province de Liège en Région wallonne. Il se trouve au sud-ouest de Theux sur ses hauteurs.
Le village, étiré sur la crête d'une colline, forme un ensemble homogène de fermes et de maisons pour la plupart perpendiculaires à l'axe routier. Le hameau est ponctué à l'est par le château Nagelmackers. A l'ouest, le village s'étend le long de la grand route qui vous mène sur les hauteurs du village de La Reid.


Le centre du village, comportant moins d'une centaine d'habitations est marqué par le château Nagelmackers. Celui fut construit en 1857 comme grande villa de campagne dotée d'une petite tourelle. En 1892, l'habitation subit divers aménagements et agrandissements lui donnant un aspect de château néo-normand en vogue à cette époque dans la région.
Un incendie ravagea le château le 8 janvier 1988. Ce qui provoqua un nouvel aménagement.

 Le centre du village est marqué par la Ferme de la Dîme. Il s'agit d'un imposant quadrilatère fortifié du 17ème siècle, disposant ses bâtiments autour d'une cour. On y voit encore les grandes dîmières destinées à recevoir le fourrage que les paysans devaient livrer comme taxes au Prince-Evêque.

Nous nous retrouvons  près de la salle des fêtes du village. C'est à quelques mètres de celle-ci que nous débutons notre petite rando.
En ce jour de novembre, la météo est clémente.

Nous démarrons sur la droite (salle dans le dos) puis virons à gauche.  Ensuite, nous empruntons le chemin face à nous. Nous nous retrouvons sur la tracé de la balade 35 "Le sentier de l'Ourlaine".

Nous apercevons dans le lointain le château de l'Ourlaine.
Ce petit château a donné son nom à une boisson à base de cidre et à un alcool appelé élixir de Spa. Construit par la famille de Grand Ry, il domine la vallée du Ru de Targnon

Nous quittons la balade 35 et rejoignons la 36 dénommée "Le sentier de la la Hé de fer"

Nous longeons le Targnon que nous traversons plus loin. 

Nous nous dirigeons ensuite vers Becco.
 
 Ce petit village se trouve sur un promontoire s'élevant entre les vallons des ruisseaux de Targnon et de Thuron et à égale distance des villages de Theux et de La Reid.
Becco est constitué de nombreuses maisons, fermes et fermettes datant souvent du 17ème siècle et bâties pour la plupart en grès. Les encadrement de portes et fenêtres sont construites en pierre de taille ou en brique rouge.
L'église est située sur la gauche mais nous allons sur la droite.
La chapelle de Becco achevée en 1714 est dédiée à Saint-Eloi  dont une statue du saint avec son enclume est placée au -dessus du portail.
 
A proximité de la chapelle se dresse un imposant tilleul, avec à son pied, la  Croix du Tilleul, datée de  1980
 

 
 Nous prenons ensuite la direction de la chapelle dédiée à l'abbé Kollmeyer.
 
A cet endroit, nous descendons le chemin situé sur la droite. Il nous amène à un croisement où se trouve la croix Lilien près d'un arbre imposant.
 

 Là nous nous dirigeons sur la droite. Nous suivons ce chemin sur 50 m pour prendre le sentier qui part à gauche juste après un petit ru.. La montée est assez raide. Celle-ci nous conduit vers la route Hauregard-Jevoumont au lieu-dit "Vieux Cortil" Nous traversons cette route et nous apercevons une potale dédiée à la Vierge des Fagnes.




 Nous quittons la rue du Vieux Cortil en continuant sur un chemin face à nous. Nous bifurquons ensuite sur la droite et à hauteur d'un crucifix, nous virons à gauche. Nous continuons ce chemin pour aboutir à la rue des Minières.
A cet endroit, nous n'empruntons pas la route, nous virons directement sur la droite sur un sentier. Nous quittons celui-ci pour un sentier sur la gauche traversant les Prés de Chêneux.
Nous nous dirigeons ensuite vers le point de départ en bifurquant encore sur la gauche.
Quoique boueux par endroits, le parcours fut bien agréable.
Il est de difficulté moyenne, pas toujours accessible aux poussettes ou aux pmr.

Vous trouverez les photos de cette rando ici et vous pouvez retrouvez le circuit gpx ci-dessous.

A bientôt pour une prochaine rando.

23 novembre 2021

Au départ de l'église de Froidthier

Ce 16 novembre dernier, 26 membres des Gais Lurons de Melen se sont réunis pour une marche d'entraînement au départ de Froidthier.  Deux parcours étaient proposés, un de 4 et un de 8 km.  Un guide emmenait les participants sur la distance choisie.
Personnellement, j'ai participé au 8 km.
C'est donc ce parcours que je vais décrire en quelques lignes.

Autrefois desservie par le chemin de fer, la petite localité de Froidthier vivait grâce à la prospérité d’une manufacture de draps exploitée par la famille de Monsieur Mathieu SNOECK qui occupait de nombreux ouvriers. Un violent incendie décima complètement la fabrique en 1888, ce qui eut pour effet de provoquer l’exode des travailleurs vers la région verviétoise. Aujourd’hui, Froidthier est la partie la plus herbagère de la commune de Thimister-Clermont.

Nous nous retrouvons devant l'église de Froidthier pour le départ de notre marche.


L'église Saint Gilles construite en 1845 en brique et pierre de taille comprend en façade une niche occupée par la statue de Saint Gilles accompagné de sa biche. Saint Gilles est invoqué  pour guérir les enfants des frayeurs nocturnes, des convulsions, de l'épilepsie, les maladies mentales, la folie, les ulcères, les tumeurs, les cancers et la stérilité conjugale. Hé bien, il en a du boulot ce saint.


A côté de l'église se trouve le château de Froidthier . Nous passerons devant au retour.


C'est
une construction en brique avec une tourelle d'angle ronde. Il a été aménagé pour abriter des gîtes.
Non loin de l'église se trouve aussi la chapelle des anges. Nous la découvrirons aussi au retour.


La tradition rapporte que la statue de Notre-Dame des Anges était jadis attachée à un arbre de ce lieu-dit. Elle attirait une foule de fidèles qui espéraient de nombreuses faveurs par l'intermédiaire de la Mère de Dieu. Selon la légende, le curé fit transporter la statue vénérée dans son église, mais, chaque fois qu'on la déplaçait, la statue revenait sur l'aubépine où elle avait élu domicile. Une chapelle fut donc érigée à cet endroit en 1691.
Outre deux statues dédiées à Sainte-Brigide et à Saint-Roch, le visiteur pourra encore admirer différents tableaux.
La chapelle a été complètement restaurée en 1979.
A noter, une curiosité, sur la gauche de la chapelle, on peut découvrir une borne de l"ancien charbonnage de La Minerie.

Nous démarrons la balade en prenant la rue du Tilleul en face de l'église.
Puis nous virons sur le chemin de gauche pour rejoindre  Bouquaimoulin.  Nous traverserons la Berwinne. Nous nous dirigerons vers  Maashof pour rejoindre la route de Messitert.
Nous la quittons pour rejoindre la Berwinne que nous retraverserons. Nous traversons la route du Val-Dieu et nous rejoignons Les Trixhes. Nous empruntons quelque peu la route d'Aubel que nous quittons pour rejoindre  Chaumont avant de revenir sur notre point de départ à Froidthier.

Je n'ai pas de photos pour illustrer ce parcours de +-8,5 km.

Vous  pouvez télécharger le parcours gpx. C'est une belle balade mais non praticable pour les poussettes et les personnes à mobilité réduite. C'est un parcours de moyenne difficulté.

2 novembre 2021

La balade des loups



Il y a quelques jours, le 28 octobre, je me suis rendu à Ouffet pour une petite balade d'environ 12 km. En effet, j'étais intrigué par l'intitulé de cette marche "La balade des loups"

J'ai emmené avec moi le fidèle Nouga. C'est un border-collie d'un peu moins de deux ans.

J'ai essayé de trouver l'origine du nom de cette balade.
D'après mes recherches, cela serait lié au Bois du Trou du Loup et de la ferme de Houp le loup.
En wallon Houp'li leû. Dénommé en 1774 « houpleloup » en 1706 houppe le loup et en 1676 houppeleu. Le verbe houpeler signifie crier. Donc « Crie le loup! 

Me voilà donc sur la grand place à Ouffet dans le Condroz liégeois non loin de la plus petite ville de Belgique qu'est Durbuy.

Ouffet est une commune francophone de Belgique située en Région wallonne dans la province de Liège. Le village est un gros bourg condruzien cité pour la première fois en 1096. Autour de sa grand place arborée, le village se compose de nombreuses constructions en pierre calcaire et en grès provenant des carrières voisines.

Après avoir réglé mon gps de marche, je m'élance donc sur ce parcours de  11,6 km.


Le départ m'emmène vers les quelques bâtiments intéressants.
D'abord
l'ancienne Cour de Justice qui est une
tour à base rectangulaire haute d'une vingtaine de mètres est bâtie en pierres calcaires et en moellons de grès issus des carrières de la région. Les côtés est et ouest mesurent une dizaine de mètres alors que les côtés nord et sud ont une dimension d'environ 7 mètres. Les murs font 1 m 60 d'épaisseur. Le bâtiment possède peu d'ouvertures et est surmonté d'une toiture en ardoises à quatre pans.
Le futur prince-êvêque de Liège Henri II de Leez fait ériger cette tour défensive vers  1124 . Elle est détruite en 1212 par le Comte de Bart par les Hutois en1313. Chaque fois reconstruite, elle finit par tomber en ruine et, en 1593, les manants d'Ouffet adressent une requête au prince-évêque de Liège Ernest de Bavière pour obtenir l’autorisation de restaurer la tour en ruine afin de se protéger "des pillages des gens de guerre, voleurs et brigants" Ils adressent en outre une requête à la Chambre des Comptes de son Altesse de Liège leur permettant, "à l'aide des pierres tombées, sur le même bien avec le cimetière y joint faire réparation et ériger un fort. À partir de cette reconstruction de 1593 jusqu'à la fin du XVIIIe siècle, le bâtiment a servi de Haute Cour de Justice. Vers 1650, une construction perpendiculaire de trois niveaux est adossée à la tour. Une restauration de la tour est réalisée en 1987.


Non loin de là se trouve la Collégiale Saint-Médard

  
Le bâtiment actuel date de 1776 et n'a pas de style particulier.
Le clocher renferme trois cloches, la première dédiée à Saint-Médard pèse environ 1100 kg, la deuxième dédiée à l'Immaculée Conception pèse dans les 800 kg et la troisième dédiée à Saint-Joseph et Saint-Donat près de 600 kg. Elles ont été placées le 8 juin 1876.
Le choeur de l'église a été rebâti en 1911.
Le 13 janvier 2017, un incendie se déclare dans sa chaufferie. Les fumées endommagent tout l'intérieur de l'édifice sans s'attaquer à ses structures. Les travaux de rénovation sont entrepris et l'église rouvre ses portes après quelques mois de rénovation.

Non loin de là non plus, le château-ferme d'Ouffet.



A proximité de la Tour de justice et de l'église, englobant un donjon du XVIe siècle, une belle demeure du XVIIe agrandie et transformée au XVIIIe.
La tour à l'est, jointive à la maison en pierres est déjà mentionnée en 1314.
De grands bâtiments de fermes prolongeant le château au sud et à l'ouest cernent une vaste cour.
Au nord, juchée sur le talus, la cour est fermée par un bâtiment en pierres de grès servant de second logis, actuel rue du Perron, 13.
Un mur, par endroits surmonté d'un grillage, ferme le reste de la cour à laquelle on accède par des entrées grillagées.

 Le parcours m'emmène vers les campagne de Petit-Ouffet.



 A Petit-Ouffet, je rejoins la rue de Hamoir que je quitte en bifurquant sur la gauche pour emprunter la Tige de Fairon qui deviendra ensuite la rue Houpe le Loup. Ces trois km vont me sembler long car principalement en ligne droite.
En l'empruntant, je longe la lisière du Bois d'Ouffet sur la gauche et plus loin celle du Bois du Trou du Loup.








Au détour d’un virage, je découvre une ferme,perdue au milieu de nulle part. Pas d'autres habitations en vue. Celle-ci a été rénovée en habitations. Les occupants doivent apprécier cet endroit calme.
C'est la ferme de Houppe-le-loup.



Elle est située à Ouffet à la lisière du bois du Trou des Loups et date du XVIe siècle. C'est une importante construction en quadrilatère dont les bâtiments, pour la plupart transformés, sont construits en moellons de grès.  

A cet endroit, je bifurque sur la gauche et j'entre dans la partie boisée. Le parcours devient plus agréable. 




Ce passage en forêt m'amène aux abords du hameau de Sparmont.





Ce hameau à la limite du Condroz se compose de deux châteaux, d'une dizaine de maisons et d'une grande ferme en carré où se trouve un gîte rural.

Le parcours ne m'amène pas au abord de la ferme-château. Peu avant le balisage m'indique d'aller sur la gauche. Cela me permettra de photographier un héron.


Je rejoins sur la gauche le bois Seny et ensuite les environs de la carrière du Troïdo et son ancien ligne vicinale.




La carrière du Troïdo est éloignée des habitations et entourée de verdure. C'est une carrière de pierre bleue. Elle a été ouverte en 1930.

Je rejoins la rue Brihî Tyou.
Je découvre un monument en mémoire du soldat Théophile Marcel Nagels, pointeur à la quatrième pièce de la 11ème batterie d'artillerie. L'éclatement prématuré d'un obus à environ un mètre de lui l'a tué.



De tous temps, les arbres ont fait l’objet de mystères, de contes et de légendes alimentant le folklore local. C’est le cas de ce magnifique chêne qui a traversé les siècles. Utilisé comme point de repère sur les cartes militaires, ce chêne dit « des macralles » au 17ième siècle fût le témoin des sabbats qui ont alimentés les procès de sorcellerie qui se tenaient dans la Tour de Justice à Ouffet. Considéré également comme un arbre guérisseur et sacré, il fût le lieu, jusque dans les années 1930 de la conjuration du sort. Recevant les clous et les chiffons des malades, cet arbre avait le pouvoir, dit-on, de prendre sur lui toutes les douleurs des malades. Aujourd’hui, ce gros chêne invite toujours au respect et régulièrement, des fidèles l’honorent en déposant des fleurs à ses racines.lles » au 17ième siècle fût le témoin des sabbats qui ont alimentés les procès de sorcellerie qui se tenaient dans la Tour de Justice à Ouffet. Considéré également comme un arbre guérisseur et sacré, il fût le lieu, jusque dans les années 1930 de la conjuration du sort. Recevant les clous et les chiffons des malades, cet arbre avait le pouvoir, dit-on, de prendre sur lui toutes les douleurs des malades. Aujourd’hui, ce gros chêne invite toujours au respect et régulièrement, des fidèles l’honorent en déposant des fleurs à ses racines.

J'entame la dernière partie de mon parcours et je me retrouve au point de départ. Le balisage de cette balade est parfait.

Vous pouvez retrouver toutes les photos de celle-ci ici.

Je termine ce reportage en vous proposant le gpx et je vous dit à bientôt sur une autre balade.