27 février 2019

Chez "Les Marcheurs du XII de Marcinelle"

Samedi 23 février, premier jour d'un très beau week-end ensoleillé.. On n'a plus de pareilles températures depuis "belle lurette".

En compagnie d'amis du club de marche "Les Pantouflards de Wihogne" direction Nalinnes pour participer à la marche des "Marcheurs du XII de Marcinelle"


En 1975, 5 amis dont la passion commune était la randonnée pédestre décident de créer un club de marche à Marcinelle En 1976, le club décide de s’affilier à la FFBMP et sera officialisé le 01 septembre sous le nom de « marcheurs du XII de Marcinelle » et portera le matricule HT 011.
Après deux orientations en 1976, le club organise deux marches en 77 et 78 appelées « marche d’hiver » pour devenir ensuite « marche du Cazier » . D’autres réalisations vont se succéder telle que la marche des étangs  Marcinelle – Trooz (Lg 083) club avec lequel Les Marcheurs du XII est jumelé, Marcinelle – Jemeppe sur Sambre - Marcinelle (50km), Solre  sur Sambre – Marcinelle ( 45km de nuit) pendant 15 ans.
La marche Nationale en 1982, la marche de l’amitié en 86 qui est toujours d’actualité. 



Ce 23 avril 2019, le club a accueilli 1301 marcheurs et 40 bénévoles ont donné de leur temps pour faire de cette 43eme marche du Cazier une réussite.

C'est donc au départ de Nalinnes que les marcheurs pouvaient emprunter les différents parcours de 4 - 6 - 12 - 20 et 25 km.

J'ai opté pour le 20 km.




Il ne faudra pas attendre longtemps pour faire mes premières photos, tout en essayant de suivre mon ami "Pantouflard" qui lui a une allure plus rapide que la mienne.




Nous arrivons très vite dans la première partie boisée du parcours et nous passerons dans le bois de Jamioulx à proximité de la prison.





Nous découvrons une petite chapelle.



Et de là-bas nous nous dirigerons vers notre première contrôle qui se situe à Jamioulx.




La carte de participation étant estampillées, nous allons monter vers l'église.






L’église néo-romane de Saint André de Jamioulx fut construite par l’architecte H. Canivet en 1858.Cette église n’a pas connu le passage des troupes napoléoniennes. Mais le petit cimetière qui l’entoure abrite la tombe du curé Jean-Nicolas Jénicot, dont la légende veut qu’il rencontra Napoléon, lui offrit son meilleur vin et conversa avec lui.Impressionné par sa verve et son intelligence, l’Empereur, dit-on, décida d’en faire le prochain évêque de Tournai. Une promesse que, après Waterloo, il ne put toutefois pas respectée.
Cette église possède une statue de Saint André datant du XVIe siècle, et un orgue du facteur Émile Dresse de 16 jeux sur 2 claviers et pédalier.
Au mois d'août, la statue de Saint André est de sortie pour déambuler dans les rues du village pour participer à une des marches folkloriques de l'Entre-Sambre et Meuse.



Nous continuons notre route en espérant que cette Marche du Cazier va nous conduire au "Bois du Cazier".


Nous passerons devant un petit monument en hommage à la Reine Astrid.. et une belle demeure.






Nous allons longer l'Eau d'Heure.







L'Eau d’Heure est un affluent en rive droite de la Sambre. Elle prend sa source dans la Fagne-Famenne et se jette dans la Sambre à Marchienne au Pont.

Nous quittons l'Eau d'Heure.



Nous arrivons à proximité d'un terril et nous devons franchir une clôture.. Il y a un avertissement 'Taureau méchant' mais heureusement pas de celui-ci en vue.


Nous longeons le Bois de la Magneroule.



Et nous arrivons aux abords du domaine du Bois du Cazier.





Malheureusement ce lieu a connu une tragédie... 

A 8h10, le 8 août 1956, la sirène hurle à la mort. Dans les entrailles de la terre, des mineurs sont piégés. A ce moment-là, ils sont 275 dans la mine. La colonne de fumée se voit à des kilomètres. 
Sept mineurs sortent vivants le jour-même, puis 6 autres rescapés. Pas un de plus… Les sauveteurs viennent de France et d’Allemagne, mais ce n’est que le 23 août que les mineurs secouristes atteignent les 1.035 mètres sous terre. Il ne reste que des cadavres. Les malheureux sont remontés un à un, sur le dos de leurs compagnons. 
La catastrophe causera la mort de 262 mineurs.

Les victimes proviennent de 12 pays, majoritairement des Italiens.   

Je me suis promis de revenir à cet endroit pour en faire la visite et découvrir plus profondément l'histoire de cette tragédie.
http://www.leboisducazier.be/




Nous nous dirigeons maintenant vers les étangs et le Ruisseau de la fontaine qui bout.





 Nous entamons le chemin du retour en passant dans le Bois de Jamioulx..





Retour à la salle du départ qui se trouve derrière l'église de Nalinnes.

L'église Saint-Nicolas a été bâtie en 1853.
En 1940, l'église fut entièrement détruite par un raid de l'armée allemande.
La reconstruction d'un style différent débute en 1950.



Ce fut une très balle marche.. J'ai été agréablement surpris par cette région..

Pour voir toutes les photos de cette marche, cliquez sur l'album.

https://photos.google.com/share/AF1QipPpDMvlHFGXzc2-w15wmQQE9JZPLVzhGKWzDlinLuuOPcwU2SWvCVI17wDrg1MpaA?hl=fr&key=NnhGMzBUYmYweDlRY1BTSUlobTh4LU9IVm9KSnVR

21 février 2019

Une marche à Hoeselt.

Il m'arrive de temps à autre de participer à une marche dans le Limbourg belge.

Ce mercredi 20 février, c'était destination Hoeselt.


Le club local de marche W.S.V Vitales Hoeselt y organisait une marche sur des parcours différents.


J'ai choisi celui des 12 km..




Je serai surpris par ce circuit. Il sera bien dessiné dans cette région du Limbourg et je serai émerveillé par  certaines découvertes en cours de route..

Le départ se donnait à la salle paroissiale. 

Je me suis mis en route.. Malgré un petit vent piquant, la température était agréable pour pratiquer la marche.

Première surprise, une aubette où l'on peut acheter ses pommes et ses poires et payer sans une tierce personne.



Je découvrirai plusieurs plantations en cours de route.



Le parcours va très vite nous emmener dans une réserve naturelle.





Nous allons bifurquer sur la droite en passant sous un pont d'autoroute et nous diriger vers un terrain de football.





Ensuite le parcours m'emmène vers Reek.






Je rejoindrai une amie du club des "Pantouflards de Wihogne" avec qui je terminerai la marche.





Nous arrivons sans doute au plus bel endroit du parcours : Le domaine de la Commanderie Alden Biesen.

Rien qu'à voir le porche d'entrée, nous nous attendions à être surpris par la beauté de l'endroit.




Dommage nous n'avons pas approché le bâtiment principal.  Il semble que des travaux y étaient en cours.

L'histoire de la grande commanderie d'Alden Biesen remonte aux croisades du 13ème siècle. En 1190, quelques preux chevaliers créent l'ordre Teutonique. Alden Biesen était le chef lieu d'une province de cet ordre, une confrérie hospitalière allemande, devenue ordre militaire. Du 15ème au 17eme siècle, l'ordre construit ce château et au 18ème siècle, un des derniers commandeurs va le transformer en résidence de style baroque tardif agrémentée d'un parc à l'anglaise. Après un violent incendie, en 1971, le site est classé en 2000, entièrement restauré, et aménagé en centre de conférence international. Son ancien hospice est aujourd'hui une brasserie. 
Le domaine, le jardin anglais et le centre touristique sont accessibles gratuitement. Pour accéder aux jardins français, vous paierez un prix modique. Le château entouré de douves n'est accessible que pendant une visite guidée ou lorsqu’on y organise une exposition.





C'est décidé, je reviendrai en été visiter ce très beau coin.

Nous prenons la direction du contrôle avant celle du retour.






Nous terminerons notre route en passant devant l'église Saint-Stéphane.



C'est le retour à la salle paroissiale où nous désaltèrerons avant le retour maison.

Toutes les photos de cette marche, c'est ici.