19 février 2019

Une rando en solitaire Partie 2 De La citadelle à Ans

De retour sur cette rando en solitaire avec la présentation de la deuxième partie du parcours...

Ayant photographié le CHU de Liège, je reprends donc ma route et je vais longer les vestiges de la Citadelle de Liège.



L'endroit, qui surplombe magnifiquement la ville de Liège, était un endroit rêvé pour y établir un emplacement militaire qui tiendrait la turbulente cité en respect.
En 1255, le prince-évêque Henri de Gueldre fit ériger une puissante redoute à la porte Sainte-Walburge, à la colère des Liégeois. Ceux-ci attaquèrent à plusieurs reprises la fortification avec des fortunes diverses.
En 1650, le prince-évèque Maximilien-Henri de Bavière fit édifier un vaste pentagone fortement protégé. Cependant, en 1675, les Français en guerre firent sauter la construction. En 1684, sous le prince-évêque précité, les travaux de construction furent repris; cette citadelle devait subir ultérieurement maints assauts de belligérants, toujours les mêmes.
Après la chute de l'empire de Napoléon,le pays de Liège fut incorporé aux Pays-Bas.
La reconstruction de la citadelle fut décidée et commencée en 1817.
C'est le duc de Wellington qui dirigea les travaux.
La garnison hollandaise du fort capitula à la révolution de 1830.
Le 12e de Ligne était caserné là-bas lorsqu'en 1914, l'Allemagne viola la neutralité du territoire belge.  Les fantassins défendirent cet endroit avec un courage qui valu au régiment sa première citation.

Durant la guerre 14-18, la Citadelle servit de logement aux troupes allemandes, de camp d'internement et d'hôpital pour les soldats alliés.
Au cours de la seconde guerre mondiale, la Citadelle allait connaître une double destination de caserne et de prison.
Le blog 24 restera à jamais glorieux. Aménagé en prison, grand nombre de résistants y furent incarcérés pour grand nombre d'entre eux déportés vers les camps de la mort ou fusillés.En 1967, le Cpas de Liège acquiert les lieux et à ce endroit sera érigé le CHU.


Monument dédié à la mémoires des fantassins du 14ème de Liège mort aux combats.


 Après avoir admiré la ville de Liège de cette hauteur, je reprends ma route vers la descente dans le Bois des Carmélites.




Le bois des Carmélites est à flanc de colline et fait face à la courtine 3-4.
On peut encore y voir la muraille du XIIIe siècle qui escalade la colline de Saint-Léonard à Païenporte. Le mur est composé de moellons de grès houiller.
Le bois est une ancienne propriété du couvent des carmélites qui était établi en ville au pied de la colline. Les bâtiments du monastère furent détruits en 1939 ; il ne reste que l'église Sainte-Barbe qui est mise à disposition de la communauté grecque orthodoxe depuis 1965.


C'est une descente sinueuse qui m'y attend. Elle fait partie des sentiers des Coteaux.

Au bas de cette descente, je longe la voie ferrée. C'est la rue du Banneux avec toutes ses maisons adossées à flanc de colline.


Au bout de cette rue, je vais entreprendre la lente remontée de ce bois des Carmélites.  Le long des vestiges de la Citadelle, j'apercevrai quelques campements de sans-abris.






Au bout d'un effort assez physique, j'arrive au sommet où je découvre la vue sur un terril. Ne me demandez pas lequel...



Je profite de ce paysage pour prendre ma petite collation et puis je reprends ma rando vers de nouveau le CHU.

Je longe un peu celui-ci et je me dirige vers l'Enclos des Fusillés. 

L'enclos des Fusillés se situe à l'intérieur du bastion 2.
En 1946, le fossé a été comblé afin de permettre l'accès à l'enclos des Fusillés sans passer par la caserne. Cette entrée, appelée le pont, a été inaugurée le 12 octobre 1947.
 


Le nombre de personnes signalées comme ayant été exécutées à la citadelle s'élève à 197.
À l'origine, le cimetière comptait 418 croix, sans tenir compte de celle de l'abbé Voncken, l’aumônier de la citadelle qui accompagnait les condamnés et qui a tenu à reposer auprès d'eux. On y recense 10 nationalités : 377 Belges, 10 Luxembourgeois, 1 Espagnol, 6 Français, 1 Hollandais, 1 Italien, 10 Polonais, 10 Russes, 1 Serbe et 1 Américain.  









 J'ai déambulé un certain temps à ce endroit. Je suis toujours impressionné lorsque je découvre de tels lieux.. Tant de personnes mortes au nom de notre liberté, liberté tant décriée de nos jours...  Nous ne devons jamais oublié ces courageux ..

Je reprends ma route en marchant un peu dans le parc de la citadelle où je découvrirais un chronoxyle..  Mais qu'est ce donc cela?




Je m'engage sur le chemin du retour, direction la maison..
Encore un exercice bien physique, la traversée du terril Fond des Tawes.. J'y ferai une belle rencontre, un écureuil.






Par la rue des Neuf  journaux, je vais longer le cimetière de Sainte Walburge et passer devant le cimetière animalier.



J'entame les derniers kilomètres de cette rando et je découvre un autre monument.. Celui aux Volontaires 1830.



Dans la Rue de la Tombe, au bout de la rue Jambe de Bois  à Rocourt, s'élève le monument aux morts de 1830 à la mémoire des Volontaires Liégeois morts au combat, Héros de la Révolution". 

http://hachhachhh.blogspot.com/2016/05/balade-sante-mplp-sur-le-champ-de.html

Il ne me reste plus deux deux-trois kilomètres pour terminer ma rando..

J'aime partir comme cela à l'aventure, enfin presque car je définis tout de même mon itinéraire avant de partir mais je ne sais pas toujours ce que je vais découvrir en cours de route, des obstacles imprévus ou de belles découvertes..

J'ai aimé cette rando sous le soleil..


Sans doute une autre dans les prochaines semaines.

A bientôt sur ce blog...


Toutes les photos de cette rando ici.









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