12 février 2019

Au fil de l'eau à Spixhe

Une nouvelle balade de 9,5 km ce lundi 11 février dans la région theutoise.


Il y avait Charlie et ses drôles de dames, maintenant il y a Francine et ses drôles de mecs....




Le pont de départ de cette balade se trouve le long de la Chaussée de Spa au début du  


Mais avant de démarrer, un petit coup de main pour aider notre ami Jean-Claude à mettre ses guêtres.


Ceci étant fait, nous démarrons notre balade du lundi.

J'ai nommé celle-ci "Au fil de l'eau" car nous allons rencontrer beaucoup d'eau sur le parcours.. La pluie diluvienne de ce dimanche à rendu la région très humide.. On va découvrir beaucoup d'eau qui survient de partout même parfois de petits orifices...

Nous allons faire une boucle Spixhe - La Reid et retour.


Spixhe, patrie de Laurent-François Dethier, blotti le long du Wayai, en contrebas de la chaussée de Spa, il offre un coin bien paisible et charmant avec ses nombreuse habitations datant du 18ème du 19ème siècle.

 Spixhe qui, aujourd’hui, se métamorphose à vue d’œil n’était qu’une petite agglomération de maisons aux toits de chaume qui, comme soudées les unes aux autres, se groupaient près de la jonction du ruisseau de Targnon et du Wayai. Ce village dont les habitants s’occupaient de l’élevage des moutons et de culture, possédait un moulin banal très ancien où ils faisaient moudre leurs grains, moyennant une redevance au propriétaire du fief.

Nous montons donc le chemin du Chivrou. La route va devenir sentier.


En toute logique, après avoir monté, on descend...

 Nous arrivons au pied de cette descente au Ruisseau du Turon.
 Le ruisseau du Turon est formé par un chevelu complexe de ruisselets provenant de sources et/ou de résurgences, situés pour la plupart à l'ouest du village de La Reid



Nous aurions du prendre sur la droite, mais pas distraction, nous avons continuer tout droit pour arriver 
à une route principale, la rue Hestroumont.
Nous l'avons emprunté quelques centaines de mètres avant de prendre sur la droite le Chemin des deux Chênes qui va nous replacer sur le bon parcours..


 Nous arrivons à une bâtisse et sommes de nouveau sur l’itinéraire prévu.


 Nous continuons tout droit et empruntons le sentier de la Hé de Fer qui va nous amener sur le côté du village de Becco.



 Tout en montant, nous longeons un ruisseau dont le débit est assez important.





 Nous bifurquons sur la gauche et prenons le chemin Chafour.
Quelques centaines de mètres plus loin, nous allons descendre sur la gauche un sentier assez abrupte.
Nous nous y arrêterons à hauteur d'un banc pour contempler un beau point de vue sur la vallée mais aussi pour boire un petit coup à la santé des anniversaires de Jean-Claude et Francine..
Jean-Claude avait apporté une bonne bouteille et Francine nous avait préparé de bonnes petites brioches..






Nous arrivons au pied de cette descente qui ne nous a pas effrayé tant que cela.


Nous arrivons au village de La Reid en découvrant une bien jolie nouvelle construction.


 Cité pour la première fois en 1323 sous la forme "Ries", La Reid fut à l'origine englobé dans le fiscus de Theux et fit partie de la "Terre de Franchimont" jusqu'à la fin de l'Ancien régime. Elle dépendait de la Cour de Justice de Theux. 
 Pays de cultivateurs et d’apiculteurs, de cueilleurs et d’artisans, La Reid a vécu aussi la révolution industrielle. Depuis le moyen-âge, on y extrayait le minerai de fer pour le travailler à la forge, mais surtout le long des cours d’eau : le Wayai, le ruisseau de Winamplanche et le Turon. Mais l’industrie du clou avait pris beaucoup d’importance au XVIIème siècle. De 1835 jusqu’en 1875 environ, ce sont les grands exploitants industriels du bassin liégeois qui se sont déplacés à La Reid afin d’extraire le minerai. Les « bûres » se trouvaient principalement à Hestroumont, Halleux et Queue-du-Bois. Il y a eu environ simultanément une trentaine de puits exploités à la même époque que celle du site du Rocheux au-dessus de Theux. C’est une histoire peu connue des Reidois.
 Avant la première guerre mondiale, La Reid était traversée en tout sens par les botteresses, porteuses de la hotte chargée d’eau de Spa, de messages, de denrées ou de charbon.
 L’exploitation de la ligne de chemin de fer Pepinster-Spa par la gare de La Reid a débuté en 1854. Cette ligne était principalement utilisée pour le transport du bois reidois, du charbon luxembourgeois et les eaux de Spa. Néanmoins cette ligne a déplacé aussi plusieurs générations d’ouvriers, de touristes, de militaires et d’artisans qui se rendaient sur les marchés. Le bâtiment de la gare construit en 1896 fut détruit en 1976 parce que la ligne était devenue improductive car elle ne concernait plus que le trafic de personnes.
Depuis 1953, l'Institut Provincial d'Enseignement agricole, forestier et papetier est implanté à LA REID de même que le hôme Gobert Martin (dépendance du C.P.A.S. de Verviers) qui accueille les malades pulmonaires. On trouve aussi sur le territoire reidois, un parc à gibier comprenant la plupart des représentants de la faune européenne et notamment les loups , en semi-liberté. 

Nous évitons le centre du village et rejoignons la rue du Puits Margot. 




 Au bout de cette rue, nous allons vers la droite pour emprunter la Rue Monsters et la balade de la chapelle Notre-Dame.
Nous continuerons sur celle du Maquisard et nous rencontrerons quelques passages humides sur ces chemins.






Bien au sec, un peu de lecture pour ce bronze avant de retrouver des chemins très humides.




Une dernière pause café et notre ami Jean montre des vidéos de musique rock and roll à son condisciple.




Nous reprenons le cours de cette balade pour la terminer et rejoindre notre point de départ.






Une photo souvenir de notre passage à Theux.




Prochaine balade, lundi prochain...

Toutes les photos, c'est ici.


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