27 janvier 2022

Au départ du lac de Warfa

Nous sommes le lundi 24 janvier et la météo nous annonce un beau soleil sur la région de Spa. Notre petit groupe de marcheurs du lundi s'est donc retrouvé sur un parking non loin de lac de Warfa à Nivezé. Localisation de ce point de départ :
Avenue Amédée Hesse (à quelques dizaines de mètres du lac).

Nous devons simplement traverser la rue pour entamer notre parcours de +-9 km.

 


 

Nous grimpons quelques dizaines de mètres puis nous virons à gauche. Nous longeons l'Avenue Amédée Hesse en contrebas.

Nous allons vite quitter cette partie boisée pour rejoindre le domaine de La Fraineuse. Ce sera une découverte pour moi. Je sais qu'à cet endroit est installé un centre Adeps.




Le domaine du château de la Fraineuse à Spa héberge depuis plus de 30 ans l’un des centres sportifs de haut niveau de la Fédération Wallonie Bruxelles.

Lorsque Spa redevient un lieu à la mode dans la seconde moitié du XIXe siècle, les aristocrates et bourgeois de l’époque viennent y passer au grand air la belle saison. La périphérie spadoise, pour une large part, voit fleurir de nombreuses résidences secondaires au tournant des XIXe et XXe siècles. Souvent signées par de grands noms de l’architecture, elles adoptent les styles les plus variés, conformes en cela aux goûts de l’époque.

 


 

Le château de la Fraineuse, œuvre de Charles Soubre, illustre le style néoclassique avec sa composition symétrique, son imposant porche à colonnes ou ses panneaux à guirlandes et médaillons. L’édifice faisait à l’origine partie du domaine de Nivezé, une vaste propriété d’environ 100 ha sur les hauteurs du sud-est de Spa comprenant plusieurs villas : le « Vieux Nivezé », disparu, « Nivezé Farm » ou ferme modèle dotée de tous les perfectionnements agronomiques de l’époque, le « Neubois » qui servit de résidence à l’empereur Guillaume II pendant le premier conflit mondial et dispose donc d’un bunker et le « Haut-Neubois ». Le château de la Fraineuse accueille enfin, en 1920, la conférence diplomatique fixant les réparations dues par les Allemands aux Alliés. Ce château fut classé comme monument le 3 janvier 1992.

Je suis vraiment émerveillé par la beauté de ce domaine. 

 





 

Nous le quittons à hauteur du centre Séjour et Santé de Nivezé.  Ce centre appartient à la Mutuelle Chrétienne.

 


Nous passons à proximité de la fontaine du Tonnelet.

 



Le bâtiment achevé en juillet 1894 et qui subsiste encore aujourd’hui comporte un restaurant et plusieurs rotondes vitrées dont l’une abrite la source. La fontaine appelée aujourd’hui le Tonnelet a d’abord porté le nom de Frayneuse. C’est sous ce nom qu’elle apparaît en 1559 dans la liste des fontaines qui se trouvent autour de Spa dressés par Limborh à la fin de son livre: Des fontaines acides de la forest d’Ardenne.
Cette source était essentiellement visitée au cours des premières années du 17e siècle. L'eau a été étudiée successivement par De RYS et HEERS, des médecins de la province de Liège. Grâce à l'action d'André TREVISIUS, médecin personnel des archiducs Albrecht et Isabella, elle a pu être analysée. Parce qu'elle avait été recueillie dans un petit tonneau, la source a été baptisée Tonnelet. L'eau de source est transportée à travers des conduites souterraines jusqu'à la station thermale du Centre thermal de Spa.

Nous continuons sur l'Avenue Peltzer de Clermont jusqu'à hauteur du Foyer de Charité de Spa.

 


 

Le Foyer de Charité de Spa-Nivezé (av. Peltzer de Clermont) a été inauguré le 3 octobre 1957. Il est établi dans le château du Neubois, de style anglo-normand, sur les hauteurs de Nivezé. Il s’agit de la première des fondations à l’étranger d’une des premières Communautés Nouvelles Chrétiennes Catholiques du 20ème siècle. Elle trouve ses origines dans le sud de la France, à Châteauneuf-de-Galaure, en 1936, sous l’impulsion d’une ressortissante de l’endroit, Marthe ROBIN. Cette institution d’accueil, dans le sillon de l’évangélisation, a pour mission d’organiser des retraites et des rencontres d’ordre spirituel dans une atmosphère de calme et de recul.

Là nous virons sur la droite et nous rejoignons le ruisseau de la Sauvenière.

 

A cet endroit, nous bifurquons sur la gauche et nous suivons ce ruisseau en amont. Le paysage est de toute beauté. Nous avons la chance de profiter d'une très belle clarté en cette journée de janvier.


A hauteur d'une passerelle, nous nous dirigeons sur la gauche en traversant celle-ci.  Cela a été une petite erreur, nous aurions du continuer tout droit mais le passage nous a semblé dangereux. Nous aurions découvert le monument d'Orléans.
 


En 1787, étant malade, Madame la duchesse d’Orléans (née Marie-Adélaïde de Bourbon) se rendit à Spa avec toute sa famille pour y prendre les eaux. Après avoir poursuivi une cure régulière d’eau minérale à la fontaine de la Sauvenière, sa santé fut rétablie. Pour fêter cette guérison, ses enfants firent élever un petit monument cylindrique aux abords de la fameuse source. 

Nous rejoignons la route de la Sauvenière. Nous ne nous y attardons pas en virant à gauche à hauteur du Relais de la Sauvenière.

 


Très vite, nous empruntons un petit chemin à droite de la route. Nous sommes dans une partie plus humide et boueuse.
Nous nous dirigeons vers Haut-Nivezé. Pour cela nous traverserons le Soyeuru.

 




 

Arrivé au Chemin du Point de vue, nous prenons sur la gauche puis nous descendons vers Nivezé en nous dirigeant sur la gauche. Nous rejoignons son église.

 



Cette église de style néogothique moderne a été construite suivant les plans de l’architecte Paës de Spa en 1935. Initialement, la tour du clocher devait se dresser à gauche du chœur, mais finalement pour des raisons de stabilité à cause du ruisseau tout proche de l’édifice, elle fut érigée à droite.
Le portail est surmonté d’une belle fresque en couleur réalisée par le sculpteur-décorateur spadois Léon Decerf. Le baptistère se présente sous la forme d’une petite chapelle annexe, située à gauche de l’entrée.

En 1935, Sainte-Thérèse de l’Enfant Jésus (1873-1897) venait d’être canonisée et son image était plus porteuse auprès des donateurs ; c’est sans doute pour cette raison qu’elle avait été choisie comme protectrice pour la nouvelle église de Nivezé.

Nous prenons ensuite la direction du lac de Warfa.
Nous passons à hauteur de la source Wellington.

 



 

Cette source est également appelée Source duc de Wellington et rend hommage à Arthur Wellesley duc de Wellington qui séjourna à Spa en 1818, soit 3 ans après sa victoire à la bataille de Waterloo. Hélas, il ne reste plus qu'un bâtiment délabré à cet endroit.

Nous arrivons au lac de Warfaz. Nous en faisons le tour avant de rejoindre notre voiture au point de départ. 






 

Ce fut une bien belle marche.
Nous l'avons tous apprécié.
C'est pourquoi je vous la recommande sans hésitation.
Pour voir les photos de cette rando, un petit clic suffit ici.
Et je vous propose le tracé gpx à la fin de cet article.
A bientôt sur les chemins de notre belle contrée.
Jean Claude

 

21 janvier 2022

En passant par la réserve de "La Heid des Gattes"

Ce dimanche 17 janvier,  je me suis rendu à Aywaille pour participer à une marche Adeps organisée par les Scouts de la commune.

Je me doutais que le parcours allait être très vallonné et sans doute assez difficile.  Mon choix s'est donc porté sur le 10 km.

L'endroit de départ était l'école fondamentale libre d'Aywaille-Deigné située  Avenue François Cornesse.

Comme la gare d'Aywaille ne se trouve pas très loin, c'est de là que je débuterai mon tracé. Il y a un très grand parking et en ce dimanche, il y avait beaucoup de places libres.

 
Avant de vous parler du parcours, autant vous dire de suite, que celui-ci n'est pas accessible aux PMR, aux poussettes enfants et qu'il faut une très bonne condition physique pour le pratiquer.  Et je vous conseille de le faire de préférence par temps sec.

Aywaille est une commune francophone de Belgique située en Région wallonne dans la province de Liège. Les habitants d'Aywaille s'appellent d'ailleurs les Aqualiens. À cheval sur le Condroz, la Calestienne et l'Ardenne, Aywaille est situé à une bonne vingtaine de kilomètres au sud de Liège, quinze à l'ouest de Spa et soixante au nord de Bastogne. Le village a été crée au confluent de l'Amblève et du ruisseau du Fond de Harzé, appelé à Aywaille le ruisseau du Chalet.
Le village d'Aywaille est un important centre commercial et touristique ainsi qu'un carrefour routier. La gare d'Aywaille se trouve sur la ligne de  fer Liège-Gouvy-Luxembourg.

M'étant inscrit au départ, je démarre en direction de L'esplanade du Fair-play. Pour y accéder, je passe au dessus de l'Amblève.


L'Amblève prend sa source en Ardenne entre Honsfeld  (commune de Bullange) et Heppenbach  (commune d'Amblève), aux confins du parc naturel des Hautes-Fagnes- Eifel, à une altitude d’environ 600 mètres. Elle s'appelle Amel puisqu'elle coule alors en Communauté germanophone de Belgique. Elle s'oriente globalement vers l'ouest.
Après avoir effectué la plus grande partie de son cours en Ardenne, elle franchit brièvement la bande calcaire de la Calestienne à Remouchamps avant de pénétrer en Condroz oriental jusqu'à son confluent avec l'Ourthe à proximité de Comblain-au-Pont.
L'Amblève se jette en rive droite de l'Ourthe en divisant son cours en trois bras.

Dans la majeure partie de son cours, l'Amblève a creusé une vallée profonde dont les versants souvent abrupts ne se prêtent guère à l'agriculture et sont souvent recouverts de forêts.

 


  

Ensuite, le parcours m'emmène vers la Heid des Gattes.
Cela va grimper pour y arriver.
Je suis étonné que les organisateurs de cette marche Adeps ont proposés cette partie de parcours aux marcheurs du 4 km.  Cette montée est extrêmement longue et assez raide. 

 




La réserve naturelle de la Heid des Gattes est une magnifique réserve d'une soixantaine d'hectares. Elle appartient à la commune d'Aywaille et est administrée par l'ASBL "Ardenne et Gaume". Une paroi rocheuse préservée subverticale domine la rive droite de l'Amblève entre Remouchamps et Aywaille. C'est sa flore exceptionnelle qui fait la réputation internationale de cette belle falaise. Des plantes très rares mais surtout des associations végétales inédites poussent sur un grès à ciment calcaire finement stratifié exposé plein sud.

La réserve englobe également les carrières voisines du Goiveux et de la Falize ainsi qu'un espace de forêts et de bocages voisins. La plupart des associations végétales intéressantes ont colonisé les carrières. Une grande diversité d'amphibiens se reproduit dans les mares au pied de la paroi. De nombreux reptiles, dont le Lézard des murailles et la Coronelle lisse fréquentent les éboulis. Un grand nombre d'insectes thermophiles, parfois peu communs, grouillent dans les pelouses et se chauffent sur les affleurements rocheux. Plus spectaculaires, le Faucon pèlerin et Grand duc d'Europe règnent sur le site.

 


 


De cette réserve, je me dirige vers le château de Florzé. Je vais devoir emprunter un passage assez boueux et assez étroit. Mais cela se fera avec prudence...

 







Le château de Florzé est situé au sud de Sprimont aux alentours du village de Florzé et date de la fin du XIXè siècle. Un des premiers château de Florzé fut détruit en 1578, mais François de Loncin réussit à conserver la tour. Vers 1610, le château se composait d'une tour principale, de deux tours d'angle et d'un portail d'entrée. Actuellement, c'est une construction de la fin du XIXè s. La façade arrière donne sur la cour d'une ferme de la fin du XVIè, XVIIe S. Le Général Eisenhower y aurait séjourné en 1945. Le château ne se visite pas mais la façade est visible depuis le portail d'entrée situé rue du Comte à Florzé. Depuis 1904 le château est la propriété de la famille Kleinermann-Dallemagne et se transmet depuis, de mère en fille. Mariages, cocktails, fêtes de famille, anniversaires, séminaires, réceptions d'affaires... Disponible toute l'année.

 

 
 
 J'entame le retour vers Aywaille et sa vallée en passant non loin des ruines du château d'Amblève.
Le château d'Amblève (classé en 1953) dont il ne reste que des ruines couronnant un superbe rocher est situé à 2 km en aval d'Aywaille. Il date vraisemblablement de la fin du bas moyen-âge. On prétend qu'il doit son origine aux "Quatre fils Aymon"; il fut démantelé au XVIè siècle et passa ensuite à la famille des de La Marck dont l'illustre Guillaume, plus connu sous son pseudonyme de "Sanglier des Ardennes", qui en fit son repaire.
 

En fait, il existe deux châteaux d'Emblève, l'actuel est la demeure des propriétaires il est situé au bord de l'Amblève. Les ruines du château appartiennent à ces propriétaires.
 

 Il ne ne reste plus qu'à rejoindre le point de départ de cet itinéraire.
 
 




Je vous invite à visionner les photos de cette rando  ici.
Et si l'envie vous en dit, voici le lien gpx du parcours au départ de la gare d'Aywaille.  Au plaisir de vous retrouver pour un prochain reportage.