30 octobre 2018

Esneux et le Val de L'Ourthe avec les Bott'in


Dimanche dernier,le 28 octobre, c’est à Esneux que j’ai chaussé mes chaussures de marche…


 En effet, le club Les Bott’in d’Esneux organisaient leur marche du Val de l’Ourthe..

Les deux jours (avec le samedi) attendaient les marcheurs affiliés ou non pour parcourir diverses distances et divers circuits dans la région.
 


Le club fut créé en avril 1976, à l’école moyenne de Trooz sous le nom de Cercle sportif de Trooz.
Depuis 1978, le club est jumelé avec Les Marcheurs du XII de Marcinelle et,depuis 1991 avec Les Randonneurs de Molsheim et Environs, club alsacien.
Le club se transfèrera dans l’entité d’Esneux et prends alors son appellation ‘Les Marcheurs d’Esneux »

Le club a fêté ses 20 ans d'existence en octobre 1996, à l'occasion de sa grande activité "Les deux jours d'Esneux" où 4071 marcheurs ont pu apprécier les circuits présentés 6-12-25-42 et 50 kms.
Lors de son souper du 20è anniversaire, le club a présenté son nouvel étendard et ce fut aussi l'occasion de sortir une cuvée spéciale, "le challenge des classiques des 5 provinces" qui consiste en 5 marches de 50 ou 25 kms dans les 5 provinces francophones du pays.  Le 50 kms du samedi sera supprimé quelques années plus tard.

Le club organise aussi la Marche de la cité des Porais,
marche d'après-midi la 17è semaine à Tilf.

 
En avril 2006, la club a repris l’appellation actuelle « Bott’in d’Esneux pour un nouveau départ.

 C'est dans les locaux de l'Athénée d'Esneux qu'est organisé le rassemblement des marcheurs et les départs sur les différents circuits.

2088 marcheurs se sont donnés rendez-vous là-bas.. Plusieurs clubs de différents endroits sont venus en autocar rejoindre les marcheurs de Wallonie et d'ailleurs.

Après "La Roche aux faucons" de 2017, le club nous a fait découvrir de superbes endroits grâce aux circuits vers la vallée, les hameaux et les crêtes d'Esneux.

Ayant déjà parcouru un 20 kms à Montenau le jour précédent et sachant qu'Esneux c'est du "vallonné, j'ai opté pour le circuit des 12 kms.

Avant de regarder quelques photos prises sur ce parcours, une petite présentation d'Esneux.


Esneux est une localité de la province de Liège en Région Wallonne de Belgique.
Cette commune de Condroz est traversée au nord par l'Ourthe qui reçoit quelques affluents comme la Haze, la Magnée et le ruisseau de Gobry. L'Ourthe a creusé une vallée profonde d'où l'on peut admirer des côtes abruptes comme la Roche-aux-Faucons.
La partie située à l'ouest est plutôt boisée (Bois d'Esneux, de Famelette ou de Nomont).
La partie orientale se compose principalement de prairies (région de Fontin) mais aussi d'espaces boisés comme le Bois des Manants.
Dès le Moyen-Age, la Seigneurie d'Esneux était une des 7 Seigneuries d'au)delà des Bois, relevant du Duché de Limbourg, enclave de la Principauté de Liège.  
 C'est au village de Fontin, situé sur la commune qu'eut lieu le 18 septembre 1794, une bataille entre les troupes impériales et les républicains français. 


Comme dans d'autres endroits, Esneux ne fut pas épargné par les atrocités allemandes lors de la première guerre mondiale.. Le 6 août 1914, 20 civils furent fusillés et 25 maisons furent détruites.
  
Lorsqu'on se promène à Esneux, en levant les yeux, c'est le château dit le "Fy" que l'on peut apercevoir, trônant sur une colline surplombant la commune.
La légende raconte que certains aspects de son architecture auraient inspiré Walt Disney et ses collaborateurs pour la conception du château de la Belle au Bois Dormant érigé dans le parc Disneyland en Californie.

L'église Saint-Hubert est située dans la partie haute du village appelée "le mont" et fut construite en 1900 sur l'emplacement d'un temple très ancien dont les origines remontent au XIIIè s., de style ogival, exécutée en grès et en calcaire du pays. Dans le parvis de l'entrée, pierre tombale de Jean d'Argenteau, comte d'Esneux au XVIIè s., deux confessionnaux Louis XIV, fonts baptismaux du XIVè, un banc de chœur Régence, une statue de Saint-Hubert en bois peint de l'école de Del Cour. Visitable lors des offices.
Le château du Rond-Chêne est situé aux abords de la ville sur la rive gauche et date de la fin du XIXè siècle dans sa forme actuelle. Il est construit en briques et pierre de taille tandis que les dépendances sont en grès jaune. Il est propriété de la communauté française qui y organise des classes vertes.
 Le Château d’Avionpuits (devant lequel nous passerons lors de la marche) est situé au nord-est d'Esneux et date de 1757. Il est construit à l'emplacement d'une ancienne maison-forte et est intégralement construit en pierre du pays. Il ne se visite pas mais est visible de la route et des chemins de nombreuses promenades. La ferme, elle, est toujours en activité..

Il y a surement encore beaucoup à dire sur Esneux, mais restons-en là pour aujourd'hui et place à quelques photos du circuit des 12 kms...












Photos que vous pouvez retrouver ici
ainsi que d'autres de marches antérieures

 

  









26 octobre 2018

En passant par Goé

Goé est une section de Limbourg, située en Région wallonne dans la province de Liège.

J'ai eu le bonheur d'habiter ce petit village et particulièrement un petit hameau extérieur "La Pierresse" .. Il y a une bonne quarantaine d'années de cela et j'ai apprécié spécialement son calme. Lors de mon passage il y a quelques temps, j'ai eu le cœur rempli d'émotions même si cet endroit avait beaucoup changé.


Largement construit en pierres du pays, 


ce village de la région belgo-allemande des Hautes-Fagnes se trouve entre la ville de Limbourg (à trois kilomètres au sud de celui-ci) et le barrage de la Gileppe dont les eaux canalisées de l’ancien ruisseau se jettent dans la Vesdre au lieu-dit Béthane.

 Ce village a souffert de la place forte de Limbourg. Citée dès 1145 la « villula » de Goé faisait partie de l’abbaye de Rolduc.On y trouve encore des édifices anciens concentrés au village.
Je vous parlerai de 'Limbourg" dans un prochain article.

De nombreux sentiers de promenades vous permettront de découvrir la Pierresse, la Bovegnée, les Pirhettes, Béthane et Nantistay.

  Goé s’est développée notamment grâce à l’industrie du bois en raison de la proximité des forêts de l'Hertogenwald.

Elle est encore connue pour ses entreprises artisanales et la firme Corman, mondialement connue dans le domaine agro-alimentaire. J'y ai travaillé deux années de suite pendant les vacances scolaires comme étudiant.

  
L’église Saint-Lambert et son clocher tors ainsi que de très jolies maisons en pierres du pays vous séduiront.


L’église Saint-Lambert de style gothique avec son clocher hélicoïdal dont l’intérieur renferme du mobilier du 16ème siècle 



Le château de Goé est situé légèrement à l’écart du village dans un beau parc boisé dominant la route de la vallée de la Vesdre. L’ensemble de ses bâtiments ordonnés, autour d’une cour carrée, avec accès par une drève arborée dans l’axe du portail, se dressent en contre-bas de l’église.

Ce château fut le siège de la seigneurie hautaine acquise en 1649 par Jean-Baptiste de Caldenborg auprès de Philippe IV le roi d’Espagne. En 1748, il fut acheté par le chevalier J.P. de Lantremange dont le fils, Jean-Guillaume, fut le dernier seigneur hautain et premier maire de Goé. Ensuite il fut cédé à P.L. Poswick, petit-fils de J.P. de Lantremange.

Ce château reçut la visite du roi des Belges Léopold 1er, du 16 au 18 novembre 1847. Il deviendra ensuite la propriété des familles Sagehomme, puis Thibert et enfin, actuellement Schlechtriem.


 Les maisons en pierres blanches et les trottoirs en galets de Vesdre



 C’est un véritable musée à ciel ouvert. Chênes, érables, hêtres, noisetiers ou autres… Au total, 36 essences sont sorties de terre il y a de nombreuses années dans le charmant Arboretum de Coingsoux à Goé, qui n’était autrefois qu’une décharge publique.


L’étang de la Borchêne est une pièce d’eau de 48 ares située au pied du barrage de La Gileppe.
 Cela m'a fait bien plaisir de vous présenter ce beau petit village qui est le rendez-vous de nombreux marcheurs de la Ffbmp grâce aux marches organisées par le club local 'Les Goélands".

25 octobre 2018

Ramioul et son prehistomuseum


Le préhistomuséum c’est :
un musée décalé inédit pour toute la famille.
30 hectares d’expériences au cœur d’une forêt entre Liège et Huy.
– 1 grotte classée
– 2 expositions permanentes
– 2 expositions temporaires par an
– 9 expériences en pleine nature
– 12 ateliers pratiques
– 1 Archéorestaurant
– 1 plaine de jeux mammouth
– 8 km de promenade en forêt


En février 2016, le Préhistosite de Ramioul devient un musée original et décalé de 30 hectares pour toute la famille. Il propose aux visiteurs 12 expositions-expériences au cœur de la forêt Natura 2000 de la grotte de Ramioul et dans un nouveau centre de recherche et d’exposition de plus de 2000 m².

Le nouveau musée préserve les ingrédients de sa réussite : un musée vivant et différent où des archéologues passionnés font vivre aux visiteurs une expérience unique. De la balade pieds nus dans les bois au best of des collections préhistoriques de Wallonie en passant par les coulisses du musée et le parcours de chasse, le musée offre la possibilité de voyager dans les trois principales dimensions de la Préhistoire : le patrimoine, la science et la nature.


 La grotte de Ramioul est découverte en 1911 par Les Chercheurs de la Wallonie. Différentes fouilles y ont mis au jour plusieurs niveaux  correspondant à des occupations successives entre -70 000 (Néandertaliens)  et -2300  avec des vestiges aurignaciens et moustériens. 





 
À la suite de ces découvertes, un petit musée est créé. Il cède ensuite sa place au préhistosite en 1994 grâce à un financement du Feder.

Le musée fondé au milieu des années 1990 sous le nom « préhistosite de Ramioul » ferme ses portes en 2013 en vue d’un réaménagement complet. Il accueille alors environ 40 000 visiteurs par an et occupe une quarantaine de personnes.

 Après trois années de travaux et 9,6 millions d’euros d’investissement, le site, rebaptisé Prehistomuseum, rouvre ses portes au public le 7 février 2016.

Outre le musée, on trouve sur le site, des ateliers permettant de s’initier aux techniques préhistoriques telles que la taille des pierres,l’allumage du feu, la chasse à l’arc ou au propulseur. 

 Un archéorestaurant permet de manger des repas compatibles avec les ressources disponibles durant la Préhistoire.




 Bonne visite.

24 octobre 2018

Escapade à Zeebrugge

16 juin 2016
Dés 7 heures du matin, une trentaine de Gai Lurons se sont retrouvés au départ de Melen pour l’embarquement dans un  car Léonard.
 Direction Zeebruge dans le but de participer à une des marches organisées par le club local.


 Arrivé sur place après deux heures trente de route, une bonne tasse de café, un petit sandwich en attente que la pluie se calme. Et puis le choix se porte sur le trajet des 10 kms.

Avant de poster quelques photos de la marche, quelques mots sur Zeebrugge.

Zeebrugge est une localité située sur la côte belge. Elle appartient à la ville de Bruges en province de Flandre Occidentale dans la Région flamande de Belgique.

Zeebrugge est connu pour son port maritime et sa base navale. 

 En effet, Bruges était, au Moyen Âge, un grand port de commerce, ce qui fit d’ailleurs sa réputation et sa richesse. Mais le niveau de la mer baissa quelque peu et puisque les terres aux alentours sont plates (ce sont les polders), cela s’est traduit par un recul très net des eaux, privant Bruges de son accès maritime par le Zwin (et donc de sa principale source de revenus). Décision fut donc prise de construire un nouveau port là où la mer s’était « arrêtée », ainsi naquit Zeebruge, ou « Bruges-sur-Mer. »

Après la seconde guerre mondiale, le port a renforcé son importance commerciale. Il est depuis la base de départ d’un important trafic maritime, notamment par ferry en direction de l’Angleterre.

Le port de pêche est encore le premier port belge pour le tonnage débarqué de poissons et crevettes avec une criée située dans l’arrière-port récemment modernisé.
 
Le port de plaisance abrite une centaine de voiliers et bateaux à moteurs. Un sous-marin soviétique de classe Foxtrot de 100 mètres de long (75 hommes d’équipage) peut être visité au Seafront.

 Zeebrugge dispose maintenant d’un terminal gazier. Il accueille les méthaniers.


 Malheureusement c’est un port vulnérable au risque des montées de eaux.
 
Pour terminer n’oublions pas que Zeebrugge abrite l’unique base navale de la marine belge où sont ancrés la plupart des navires de la flotte dans les deux frégates de guerre bien connues, la Léopold 1er et la Louise-Marie.


Voici donc une partie des photos prises en cours de marche.



























Retrouvez toutes les photos ici