Au
début du 18e siècle, la découverte d’une source thermale sur la Vesdre
va transformer le destin de la commune de Chaudfontaine.
C’était
jusque-là un important centre métallurgique spécialisé dans la
fabrication d’armes et de tôles. Chaudfontaine est alors rapidement
devenue un centre de cure et de villégiature réputé.
D’illustres personnages tels que Joseph II, la reine Hortense ou encore Victor Hugo y ont effectué des séjours.
L’eau
de Chaudfontaine, dont la température est de 36,6°C, est réputée pour
soigner le surmenage, les rhumatismes, les affections de la peau et du
foie.
Depuis
les années 20, l’eau est également captée afin d’être mise en
bouteille. Aujourd’hui plus de 200 millions de litres d’eau de
Chaudfontaine sont vendus de par le monde.
C’est sous un beau soleil que j’ai effectué une reconnaissance de la balade du 24 avril 2016.
Longueur de la balade 6 kms…
Cette
promenade toute en forêt et en landes calaminaires nous permet
d’apprécier un phénomène peu commun :la profonde adaptation de la
végétation due au dépôt, sur le sol, de la poussière de zinc et de plomb
issues du traitement de ces minéraux par l’ancienne métallurgie de
Prayon, aujourd’hui disparue.
J’ai donné rendez vous aux participant(e)s à la Source O Rama le long de l’Avenue des Thermes.
Situé dans le parc des Sources de Chaudfontaine, Source O Rama invite les visiteurs à percer les mystères de l’eau.
Je traverse le parc
et me dirige vers la Maison Sauveur.
En
1676, un paysan du nom de Simon Sauveur a l’idée d’utiliser, à des fins
thérapeutiques, les diverses sources qui jaillissent aux bords de la
Vesdre. Il fait construire des baignoires à l’abri d’un hangar et ouvre
les premiers bains de Chaudfontaine. Les malades sont à ce point
nombreux qu’ils se rendent aux bains sauveurs par les barques des
charbonniers qui alimentent les forges de Chaudfontaine.
Le succès est foudroyant pour Monsieur Sauveur et attire bien des
convoitises… Le site des bains appartenant à son beau-frère, le major de
la commune, les héritiers de ce dernier intentent un procès à Simon
pour lui enlever le bénéfice de ce qu’il avait créé. Le Prince-Evêque de
Liège s’en mêle pour en tirer profit. Et Sauveur faute d’argent pour
défendre ses droits, est dépouillé de son œuvre en 1713.
Témoin muet de ses injustices, la vielle maison de Simon Sauveur dresse
encore aujourd’hui sa silhouette trapue dans la station thermale.
Cette véritable demeure du XVIIe siècle, faisant partie du complexe du
Parc des sources y résident l’asbl Contrat Rivière Vesdre et le CSM. La
salle voutée du 2e étage accueille encore de nombreuses réunions.
En suivant le balisage rectangle jaune, je me dirige vers le monument des Belles Fontaines.
Ce
monument a été édifié en 1744 par les bourgmestres de Liège. Souvent
dégradées, les Belles fontaines, classées en 1960, ont été remises à
neuf en 1993. Leur but originel était de fournir de l’eau potable à la
population, mais aussi un moyen d’affirmer le pouvoir détenu par les
autorités liégeoises sur un thermalisme prometteur. Attention,
aujourd’hui, la Commune ne peut garantir la potabilité des eaux qui
coulent à cet endroit.
Je me dirige ensuite vers la route qui passe derrière l’église
et je vais prendre ensuite un chemin grimpant vers le bois…
Je passe au dessus du tunnel du chemin de fer
pour atteindre le Belvédère.
Je prends ensuite un chemin en montée pour passer à gauche sous le Pont du Diable
située au cœur du Bois-les-Dames.
La
légende : Jadis les cultivateurs du hameau de Ninane et des hameaux
environnants se rendaient à la ville en empruntant la vallée de la
Vesdre qu’ils rejoignaient en descendant vers Chaudfontaine. Toutefois,
pour atteindre cette dernière localité, un seul chemin était accessible
et au centre de ce chemin se dressait un pont rudimentaire qu’ils
devaient emprunter. Or, un beau matin, à la stupéfaction générale, les
paysans constatèrent que le pont en question s’était écroulé pendant la
nuit. Sa reconstruction, à l’époque, allait nécessiter plusieurs
semaines de travail acharné et une nombreuse main-d’oeuvre. Après s’être
lamenté toute la journée, et après examen de la situation, les paysans
désespérés décidèrent, la nuit tombante, de rentrer chez eux. C’est à
cet instant même qu’une grande lueur se produisit et que dans un
tourbillon de flammes apparu le Diable en personne. A peine revenu de
leur stupéfaction, les paysans tremblant de frayeur entendirent Satan
leur proposer le marché suivant. Si vous le désirez, dit-il, pour demain
matin, ce pont sera reconstruit ! Toutefois, en compensation, je vous
demande de me donner l’âme de la première créature qui franchira le
nouveau pont. Foncièrement chrétiens, les paysans refusèrent un tel
marché. … Les jours passèrent… les nuits passèrent… les finances
baissèrent… et la misère commença à se faire jour. Acculés par la faim,
les paysans retournèrent près des ruines du pont et conclurent le marché
proposé quelque temps auparavant par Satan. Et le lendemain matin,
lorsqu’ils découvrirent le pont reconstruit et Satan attendant, en
triomphateur sa victime, ils se concertèrent. On installa alors un grand
sac à l’entrée du pont. De ce sac, s’enfuit un magnifique bouc qui se
précipita sur le pont et se jeta dans les bras du Diable qui, se voyant
trompé, n’eut d’autre solution que de retourner en hurlant vers le feu
éternel de son royaume maudit. Voilà, telle qu’elle nous a été racontée,
la légende de ce pont qui depuis lors s’appelle « LE PONT DU DIABLE ».
Le
Pont du Diable passé, je descends dans la vallée du ruisseau de
Lovegné pour suivre, à droite, l’Allée des Soupirs pendant une centaine
de mètres.
Je descends ensuite à gauche pour traverser le ruisseau
et le remonter sur sa rive droite..
Je traverse une petite lande pour arriver au croisement avec le sentier de la Brouck.
J’arrive au pavillon forestier.
Je
prends le chemin à gauche au croisement et je descends le Sentier de la
Brouck… Mais je ne prends pas la bifurcation vers la gauche sinon
j’arriverai à la Brouck.
Je rencontrerai un vététiste dans le sens inverse qui porte son vélo car cela doit lui être dur de grimper..
Peu
avant l’entrée dans le bois, je prends à droite un sentier qui va
monter longuement… Je serai content d’arriver au sommet.. La montée est
progressive mais assez dure… C’est physique….
Enfin j’arrive au sommet de la lande et des sites calaminaires du Bois-les-Dames.
J’observe les vastes panoramas de la vallée de la Vesdre et des contreforts du pays de Herve.
Je continue vers la gauche pour entrer au bas de la pente dans un bois constitué essentiellement de chênes indigènes.
Ensuite je remonte celui-ci sur la droite et après une centaine de mètres, je tourne encore à droite.
Je longe le bois et je descends en suivant la limite d’un champs. Sur la gauche je peux observer le village de Ninane.
Je prends ensuite à gauche un sentier qui traverse la lande vers les pins sylvestres .
A hauteur du liseré arboré, je suis à droite un étroit sentier qui longe un ruisseau jusqu’au petit pont.
Par endroit, je dois être prudent car le sentier est vraiment étroit.
A hauteur du liseré arboré, je suis à droite un étroit sentier qui longe un ruisseau jusqu’au petit pont.
Par endroit, je dois être prudent car le sentier est vraiment étroit.
Je
passe le petit pont qui enjambe le ruisseau qui reçoit à cet endroit un
petit affluent venant de Ninane appelé Ry del fontaine.
Je continue sur la gauche et je remonte vers le village de Ninane.
Au dessus de la montée au arrive à la rue du Centre.
Je traverse le village de Ninane
et à proximité de la place du Souvenir,
je prends à droite les Belles Promenades.
Mais
avant j’irai réserver au restaurant Chez Cadet qui se trouve dans la
rue du Centre .. En effet le jour de la marche, un groupe de quinze
marcheurs s’y retrouveront pour partager un bon repas.
Dans le bois, je prendrai à gauche et à hauteur du 4ème virage,
je me dirige vers le Thier des Milords.
La descente doit se faire prudemment.
Elle se terminera par un escalier assez rustique aux nombreuses marches.
Je préfèrerai descendre sur le côté..
Je rejoins à droite le point de départ soit la maison Sauveur.
Que dire de cette promenade..
Très belle mais très physique aussi..
Très belle mais très physique aussi..
Mais elle est à faire…
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