23 septembre 2019

Chez les Longs Pieds

Ce samedi 14 septembre, c'est à Wanze que je me suis retrouvé pour une participation à une marche organisée par le club "Les Longs Pieds d'Antheit".





Au départ de la salle "Jacques Brel" à Wanze nous étaient proposés plusieurs circuits et distances. 


Avec Marie-Jo qui m'accompagnait, nous avons décidé de parcourir le 12 km.


Commune natale du peintre Paul Delvaux, Wanze est située dans la vallée de la Meuse, entre Liège et Namur. La commune regroupe 6 villages et un hameau : Antheit, Bas-Oha, Huccorgne, Moha, Longpré, Vinalmont et Wanze.

La localité présente un visage moderne et des zones à caractère industriel, où sont exploitées des carrières fournissant de la pierre à chaux. Une sucrerie renommée ainsi qu’une entreprise de bioéthanol sont installées à proximité du Pont Père Pire, un pont haubanné qui enjambe la Meuse.

Nous prenons nos cartes d'inscription et nous démarrons sur notre parcours. Notre premier objectif est de rejoindre le Pont Père Pire. Pour cela, nous empruntons quelques rues et allons longer la route nationale.



Notre allure de marche ne ressemblera pas à une vitesse d'escargot...

Nous apercevons l'entreprise de bioéthanol "BioWanze"



Installée le long de la rue Léon Charlier à Wanze, l’entreprise est le plus important producteur belge de bioéthanol .On peut dire que l'avenir du bioéthanol est en bonne voie. De nos jours, le bioéthanol est déjà disponible comme carburant sous plusieurs formes. Renouvelable et écologique, le bioéthanol contribue à assurer l'avenir de la mobilité.


Baptisé Pont Père Pire en hommage à Dominique Pire, prix Nobel de la paix en 1958, il s’agit d’un pont haubané, à un seul pylône, d’une longueur totale de 341 mètres. Il relie la commune de Wanze au village de Ben-Ahin et surplombe une route, la voie ferrée Liège-Namur et la Meuse en amont de Huy. Sa caractéristique principale est son mode de construction (une 1ère mondiale) : la travée suspendue au-dessus de la Meuse et le fléau d’équilibrage ont été construits sur la rive parallèlement au fleuve. Il est mis en place par rotation, le 18 septembre 1987.

 Après la traversée de ce pont, nous allons le quitter, et traverser avec prudence la N90 pour rejoindre le Ravel qui longe la Meuse.  Le parcours nous fait passer sous le pont Père Pire et nous apercevons de l'autre côté de la Meuse, la sucrerie de Wanze.







La société anonyme Sucreries Centrales de Wanze fut constituée le 16 mai 1870 et s'installa sur un terrain des Hospices Civils de Huy. L'usine était reliée par des conduits à des râperies situées sur le plateau hesbignon où l'on cultive la betterave sucrière. La société ne décolla vraiment qu'en 1888 après la reprise de l'usine et sa réorganisation par Paul Wittouck. Celui-ci et son frère Franz acquirent la Raffinerie Tirlemontoise en 1894. La Sucrerie de Wanze produit 3.200 tonnes de sucre par jour de septembre à janvier. Le reste du temps, elle écoule son stock.








Nous apercevons dans le lointain les ruines du château de Beaufort.


L'ancien château de Beaufort était un château fort médiéval, sis sur un éperon rocheux, là où la Solières se jette dans la Meuse (rive droite), à Ben-Ahin. Construit à la fin du XIIe siècle. Il fut détruit par les français en 1554. Les ruines d’un impressionnant donjon sont les seuls vestiges du château. 

Nous quittons le Ravel du bord de Meuse pour rejoindre la rue de la Poudrerie. Il nous faudra pour cela retraverser la N90.





A hauteur de la brasserie Elysée-Beaufort, nous prenons sur la droite pour rejoindre notre premier contrôle.

Située à l’orée de la forêt, la Brasserie l’Elysée-Beaufort vous accueille dans un cadre original et chaleureux et vous propose une petite restauration artisanale et une sélection de plus de 350 bières belges spéciales.



Nous longeons le ruisseau de Solières et nous entrons dans la partie boisée du parcours.











Nous arrivons à une bifurcation du parcours. Nous allons prendre sur la gauche, traverser le ruisseau de Solières et nous diriger vers le hameau de Saint-Léonard où se trouvera notre deuxième et dernier contrôle.









Saint-Léonard est implanté sur un plateau (altitude jusqu'à 210 m) dominant la ville de Huy. La localité se trouve au-dessus de trois versants assez abrupts. Au nord, le versant boisé de la Meuse, à l'est, celui du Hoyoux et au sud, celui du petit ruisseau d'Entre-Deux-Thiers. La localité fait partie de l'Ardenne condrusienne.

Nous quittons ce contrôle. Nous allons rejoindre le Bois Madame et rejoindre Ahin.










Nous apercevons le château d'Ahin et nous traverserons sa propriété.






Situé chaussée de Dinant, ce château subit d’importants remaniements fin du XIXe et au début du XXe s.. Ses dépendances abrite un hôtel.


Nous quittons cette belle propriété, arrivons à un rond-point et longeons un grand nombre de commerces avant de rejoindre le pont Père Pire.


Du pont, nous apercevons l'île de la sucrerie et du bosquet.

 


Oscar Lelarge  occupait en 1914 les fonctions de receveur en chef de la gare de Statte  (Huy) et comptait 25 ans de loyaux services. Après l'invasion, il refuse de travailler pour l'ennemi, et s'occupe à épier le va-et-vient de la ligne Liège-Namur dans son poste de Wanze. Il faisait de l'observation une industrie familiale: sa femme l'aidait et même son fils, un bambin de dix ans.
 Oscar Lelarge était natif de la ville de Liège. Il vit le jour le 20 février 1868. Arrêté à Statte, le 2 mai 1915, il fut incarcéré à Liège et condamné à mort le 5 juin 1915. Fusillé le 7 juin 1915.



Nous rencontrons quelques Pantouflards sur la fin de notre parcours et nous arrivons à notre point de départ.

Marie-Jo, tout comme moi a apprécié le parcours de cette marche pratiquée sous un beau soleil.

Toutes les photos de cette marche, c'est ici.

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire