25 septembre 2018

En balade au ruisseau du Fiérain

 Le ruisseau du fond de Fiérain  marque actuellement la limite entre les communes de Verviers et de Pepinster et qui autrefois, servait de frontière entre la Principauté de Liège et le Duché de Limbourg. Ce petit cours d’eau a longtemps constitué un site de captage grâce à la très bonne qualité de ses eaux.


 Nous étions 25 pour cette belle balade que j’organisais ce dimanche 14 juin 2015.
La météo était très belle et l’endroit magnifique.
J’ai pu faire découvrir à certains habitants de la région un endroit qu’ils ne connaissaient pas.
Il est vrai que l’on connaît souvent mieux ailleurs alors qu’il y a de très beaux coins près de chez soi.
La balade commence sur la place de Lambermont, village-banlieue surplombant la ville de Verviers ; à côté de cette place, un grand parking permet de laisser son véhicule.
On remonte entre deux maisons vers une autre placette ( place Collo), où l’on tourne à gauche dans la rue du Beau Site. Le balisage à suivre  tout le long du chemin est constitué d’un rectangle horizontal bleu sur fond blanc. Il est très fiable, sauf au début, où il faut parfois un peu le chercher. On traverse une sorte de cité-jardin, jusqu’au moment où la route fait une coude vers la gauche. Là,la balisage est inexistant, on  continue tout droit, sur un sentier qui dégringole vers un petit vallon. A mi-pente, on retrouve le bout d’une rue asphaltée on  la traverse et bientôt, le sentier descend assez fort jusqu’au moment où l’on arrive au  joli ruisseau du Fiérain et  pendant deux petits kilomètres, on le longe  dans un paysage très agréable pour la marche.



On finit par atteindre un carrefour et une jolie maison isolée en pierres brunes. On tourne à droite, dans un chemin pierreux qui remonte sur le plateau. Presque au sommet de cette côte, un banc bien placé nous permet un petit repos,



avant d’atteindre un hameau habité. Juste après une maison, on oblique à gauche et, par des échaliers, traverse en forte descente une série de prés, pour retrouver le vallon du Fiérain, qui prend ici sa source.


On remonte l’autre versant .

On arrive au hameau de Tribomont où l’on tourne à droite à la route et, un peu plus loin, vers la gauche. Aux dernières maisons,on atteint un carrefour, et on prend à droite, à angle droit. Un joli chemin de campagne nous permet de traverser de vastes prairies, et d’arriver à la grand-route reliant Lambermont à Petit-Rechain.
On emprunte avec prudence cette route vers la droite, entre dans Lambermont et, à un carrefour garni d’un  petit square, on oblique vers la gauche, le long du parc du château de Joncmenil. Celui-ci, de même que le château, sont totalement invisibles, dissimulés derrière une haute clôture garnie de barbelés. Ils doivent en avoir des choses à cacher, les propriétaires !

Voici quelques infos sur ce fameux château
Une inscription nous indique le millésime de construction : 1872, par la famille Mulle-Dewandre. En 1897, M.F. Sagehomme en fit l’acquisition et le légua, par la suite à sa fille, Mme Talmans ; cette dernière légua , à son tour, à sa fille, la baronne de Heusch de la Zangrie. C’est au lendemain d l’armistice de 1918 que le baron Louis Zurstrassen, de retour du front de l’Yser où il avait été officier au régiment de lanciers, et son épouse née de la Pointe, achetèrent le château et l’embellirent considérablement ; il fut sénateur et dirigeait l’importance entreprise familiale, le peignage et la filature de cardé de la firme Hauzeur-Gérard fils. Lorsque la crise décima l’industrie lainière, la propriété passa dans les mains d’un industriel allemand nommé, A Müller-Wipperfurth qui venait d’acquérir la « Textile de Pepinster » et de fonder une seconde entreprise textile à Alleur, au nom de Texter. A la déconfiture de ses deux entreprises , leur propriétaire disparait à l’étranger tandis que le château est racheté par un ancien agent immobilier, Allemand également, du nom de Willebrandt : il y appose une plaque « Schloss Joncmesnil » ( l’Europe se fait ! ) et embrase Lambermont par deux feux d’artifice aussi dispendieux qu’incompréhensibles. Il fait ensuite acheté par un groupe Américain. L’appellation « Joncmesnil » évoque les joncs et mesnil, ménil ou mainil (du bas latin mansionile ) signifie une résidence campagnarde, une demeure accompagnée d’un champ. A  défaut de l’avoir pu voir au stade actuel , voici une photo ancienne



On atteint bientôt une route, où l’on tourne à droite, puis à gauche, pour atteindre l’église de Lambermont, et la place d’où l’on est parti une heure et demie plus tôt.

Je vous conseille cette jolie balade que vous pouvez faire en famille.

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