4 janvier 2021

Cornesse 1ère marche 2021

Je commence cet article en souhaitant à tous les lecteurs de ce blog mes meilleurs vœux pour 2021.
Qu'elle nous préserve de ce satané virus Covid 19 et que vous puissiez encore pour longtemps pratiquer de belles balades et marches dans notre si beau pays et ailleurs.

Ce 2 janvier, c'est le village de Cornesse que j'ai choisi comme point de départ pour ma première marche 2021.

Cornesse est une section de la commune belge de Pépinster située en Région wallonne dans la province de Liège.
C'est un village où l'on trouve des habitations récentes et anciennes dont encore quelques exploitations agricoles.

Cornesse est connue pour sa fête des cerises qui se déroule le deuxième week-end de juillet (attractions foraines, jogging enfants et adultes, karaoké, tournoi de pétanque, jeux inter-villages, animations de rue diverses, concours de belote, barbecue campagnard, jeux populaires, spectacles pour enfants, pièce en wallon, concours du plus grand mangeur de tarte aux cerises, bals, feu d'artifice, etc.) 

Je gare ma voiture sur le parking à quelques pas du terrain de football située  rue Bouhais.

L'itinéraire chargé sur mon gps  de marche me conduira au vieux village de Soiron, au hameau de Tribomont, au château de Sclassin pour terminer par l'étang des Doux Fonds avant de rejoindre le point de départ.

Le kilométrage du parcours est de +- 12 km.


Je me dirige vers l'église du village située non loin du départ.



L'église de l'Assomption de la Vierge Marie de Cornesse fut construite en 1896.

Je longe le côté de l'église et je continue ma route sur la rue Coulée.


 Je découvre une croix 
fleur de lisée et arceaux en fer forgé à l'arrière, posée sur un haut socle en rocaille et ceinte d'une grille métallique et garnie d'un grand christ en métal foncé.

A hauteur d'une cette-ci, je vire sur la droite.

Arrivé au cimetière, j'emprunte la ruelle sur la droite et je traverse le quartier.

A hauteur de la rue de Soiron, je bifurque sur la gauche et je me dirige vers le vieux village de Soiron.

 
Je passe devant une croix. J'en découvrirai quelques uns tout au long de l’itinéraire. Elle se trouve à l'intersection avec la rue Vieille Eglise. La date de 1850 est gravée dans le socle.

 
Au croisement suivant, j'aperçois une croix latine avec chapiteau,

en bois naturel foncé ornée d'une petite croix gothique en métal doré abimée. 

 
A cet endroit je bifurque sur la gauche et je vire très vite sur un chemin à droite.


Au carrefour avec la route de la Croix Maga, je vire sur la droite.

Je suis de retour sur la route de Soiron. Sur la gauche se trouve la
croix Maga,
peinte en blanc avec un chapiteau en arc de cercle, ornée d'un Christ en métal argenté et posée sur un socle en pierre.


Je bifurque deux fois sur la gauche et je suis sur la route de Cornesse.

Je continue ma route vers le vieux village de Soiron en virant sur la droite et en empruntant la rue Bouhaye. A cette bifurcation se trouve une autre croix  ornée d'un Christ et d'une petite tête de mort en métal blanc.  Une date est gravée dans le socle : 1829


Quelques centaines de mètres plus loin, à hauteur d'un virage, je vire à droite sur un sentier montant. Il n'est pas long mais c'est la première difficulté du jour.


Au sommet, je me dirige sur la gauche et je descends la rue Au Chêne et je rejoins la rue Bouhaye et je bifurque sur la droite.

Très vite je découvre des escaliers sur la droite. Je vais les descendre, suivre le sentier, traverser quelques prairies et me retrouver dans le beau petit village de Soiron.




Refuge verdoyant de vergers et herbages, délimités en alternance par des haies vives et des bosquets, Soiron est posé au creux d’une vallée arrosée par l’eau claire du Bola.
A travers ses jolies ruelles, un habitat traditionnel des 17e et 18e siècles alliant la brique, le moellon de grès et la pierre calcaire. Le centre est dominé par l’église Saint-Roch, tout à fait démesurée pour l’endroit ! C’est qu’il a fallu la reconstruire autour d’un maître-autel hors normes : celui de l’Abbaye cistercienne de Boneffe. Remarquables aussi sont le cimetière, l’ancien presbytère et les deux châteaux. Celui de Soiron reconstruit en 1723 dans un style Louis XV par le Baron de Woelmont, et celui de Sclassin datant de 1587. Il porte le nom de la veuve de son premier propriétaire.
Des croix, des potales, un lavoir, une brasserie banale contribuent à accentuer le pittoresque du village. Un étrange bâtiment retiendra toute votre attention. Tout en hauteur, percé de 160 trous, ce séchoir est le témoin d’une activité révolue : celle de la culture du chardon à foulon !

Je me retrouve dans Soiron centre. Je me dirige sur la gauche.





 J'aperçois une croix latine en fonte peinte en noir, ornée d'une tête de christ et posée sur un socle en pierre adossé à un mur.  

Je me dirige vers l'église à droite. 


Établie sur un monticule à l’extrémité de la place centrale, l’église Saint-Roch occupe une position privilégiée dans le village. Son imposante silhouette se détache dans le paysage et enracine pleinement ce monument dans le tissu villageois. Au-delà de cette perception initiale, une gracieuse unité se dégage de l’ensemble, érigé en briques et moellons calcaires.

Cité pour la première fois en 1086, l’église est reconstruite de 1703 à 1725 , hormis la tour, suite au tremblement de terre de 1693. L’édifice se compose d’une tour amarrée à un ample vaisseau de huit travées de baies, reconstruit en 1723 par le seigneur du lieu après le tremblement de terre de 1693. La tour, millésimée « 1627 », semble comme absorbée par les puissantes dimensions de la nef suivie du chœur.

A hauteur de l'église, je vire sur la gauche et je me retrouve face au château de Soiron.



Mentionné déjà au XIVe siècle comme « chasteal », le château fortement endommagé par le tremblement de terre de 1692.

Il a été reconstruit en style Louis XV de 1723 à 1749 sous l'égide de Nicolas-Ignace de Woelmont et de son épouse Angélique d'Argenteau, comme l'indique les armoiries  et le chronogramme sis au fronton de la façade principale. Les communs construits vers 1746, en L sur l'emplacement de l'ancien château, avec leurs deux tours carrées se rapprochent plus du style Louis XIII. 

Vers 1857, Henri de Woelmont comble le fossé et supprime le pont-levis. Le château appartient aujourd'hui encore à la même famille.  

A ce carrefour je découvre une borne potale dédiée à Saint Roch du XVIIIème siècle qui contient une statuette de Saint Roch patron de la paroisse de Soiron.


J'emprunte sur la droite la rue Grands Trys.
A hauteur d'une ferme, elle devient chemin de terre.


Il a neigé la nuit précédente. Le chemin est boueux .
Ce chemin est très long . Il semble faire +- 2 kms depuis Soiron-centre.


Au bout de ce long chemin, je rejoins la rue de Tribomont et je bifurque sur la droite.
Une nouvelle
croix peinte en blanc avec un chapiteau ouvragé en bois naturel et orné d’un crucifix noir en métal s'offre au regard du marcheur de passage. 


A hauteur d'une croix
ornée d'un Christ aux tons naturels et d'un ange en prière dans le bas, posée sur un socle en pierre, je bifurque sur le chemin du Loup à gauche. Sur ce parcours, les nombreuses croix seront des points de repère importants pour le(s) promeneur(s).

A la prochaine croix latine en bois naturel avec chapiteau ornée d'un christ blanc, je bifurque sur la droite.
A hauteur d'une croix ornée d'un Christ blanc et d'un présentoir, partiellement dissimulée derrière une haie, je rejoins la rue Tribomont que j'emprunte sur la gauche.


 Je suis cette route vers la Chapelle Saint-Roch.



Elle aurait été construite en 1599. Ce qui est certain c'est qu'elle existait au XVIIe S. On en parle en 1665 sous le nom de "chapelle Notre-Dame Débonnaire" , en 1692 sous le nom de "Chapelle du Thier" et en 1750 sous le nom de "Chapelle du Seigneur".
Actuellement elle est connue comme "Chapelle de Tribomont". Elle aurait été détruite à la révolution et restaurée quelques années plus tard. Classée en 1934 et restaurée en 1980 avec le concours des "Amis du Ban de Soiron". Actuellement on trouve à l'intérieur une image de Notre-Dame des Récollets et deux statues en plâtre coloré représentant St Roch et St Antoine l'ermite.

Je bifurque sur la droite. C'est un sentier étroit. C'est avec prudence que je le suis car il est très boueux.

 
Je rejoins la Voie Creuhy et je vire sur la gauche.

Je découvre un côté du château de Sclassin.


Je bifurque sur la rue Sous le Château à gauche et avant de virer sur la droite Rue Saint Germain, je décide de faire un petit écart pour découvrir l'entrée de ce château.


Ce château fut construit en 1587 par Christian de Woestenraedt, marié depuis 1581 à Marie de Haultepenne dame de Sclassin (Luxembourg). De petites ancres forgées encastrées dans le mur de la cours d'honneur attestent la date de la construction. Sur le fronton de la façade qui donne sur la cours d'honneur apparaissent les armoiries de Woestenraedt et de Haultepenne.

Une nuit de fin mars en 1751, une troupe de soldats du régiment de Bettingen pénétra dans le ban de Soiron. Aussitôt le vaillant mayeur Christian de Woestenraedt, à la tête d'une poignée d'hommes de garde, se porta à la rencontre des soudards étrangers, dans le but d'éviter aux manants de sa châtellerie des actes de brigandage. Les envahisseurs eurent le dessus et le mayeur fut maltraité odieusement et mourut quelques instants plus tard, âgé seulement de cinquante ans. Il fut enterré dans l'église de Soiron, où sa tombe est encore visible.

Marie de Haultepenne avec ses dix enfants continuèrent à habiter le château du Thier. Selon une coutume fréquente à cette époque, Marie de Haultepenne avait conservé son titre de dame de Sclassin. C'est donc de ce dernier nom que la saluaient les soironnais et les gens des alentours.

Au cours des siècles, ce château a subi diverses transformations. Le château était entouré de douves assez profondes dont une partie a été comblée. Le pont-levis a disparu pour laisser place à un pont en pierre. Deux tours ont été détruites, il en subsiste actuellement deux de forme cylindrique.

Le dernier comte de Woestenraedt mourut à Vienne en 1789. Le domaine fut vendu à la famille David, puis passa à la famille Neuville qui le loua à différents particuliers et finalement à des religieuses françaises. Il échut ensuite au chevalier Spirlet-Neuville, puis à l'industriel Léon Duesberg, qui l'a restauré. Ce fut finalement le comte André d'Oultremont qui occupa le château.

Ce château a été classé par arrêté royal le 4 novembre 1976.

Je reviens donc sur mes pas et j'emprunte donc la rue Saint Germain.

Dans le jardin devant l'école et de l'ancienne maison de retraite se trouve la statue de Saint-Germain.


Franck Jean, né à Verviers le 24 avril 1851, décédé à Verviers le 1er septembre 1942, ancien jésuite, professeur au collège Saint-Servais à Liège et Saint-François-Xavier à Verviers, aumônier à Saint-Germain de 1916 à 1942. L'abbé Franck se rendit célèbre dans tout le pays par ses connaissances médicinales. Tous les jours, plus de quarante personnes venaient le consulter, emportant remèdes et conseils, qu'il prodiguait bénévolement.
L'année qui suivit sa mort, c'est-à-dire le premier dimanche d'août 1943, une grande manifestation de reconnaissance fut organisée en son honneur. Elle fut présidée par le révérend abbé du Val-Dieu Dom Albéric. A cette occasion, on inaugura dans la cour de l'hospice, une statue de Saint-Germain, patron du hameau.
L'onguent du Père Franck appelé "crème de St Germain", existe toujours et se vend en pharmacie, il est efficace contre les champignons, ..

A hauteur d'une croix en métal et perchée sur une margelle, jadis posée sur un socle rectangulaire en pierre et ornée d'une plaque émaillée avec l'inscription "Loué soit Jésus-Christ, je bifurque sur la rue Bois d'Herman à gauche.


 

En bordure de route j'aperçois une croix en fonte soulignée de volutes aux bras ter minés par en trèfles, peinte en blanc et bleu, ornée d'un Christ en métal argenté, posée sur un socle en béton.

Plus loin, je quitte cette route pour emprunter un sentier à gauche.


Je bifurque sur la droite puis sur la gauche. Je me dirige vers les Doux Fonds et sa pêcherie.



Je rejoins la rue du Grand Ry Cornesse que j'emprunte sur la droite.
Ce dernier tronçon du parcours est physique. Il faut rejoindre Cornesse sur les hauteurs.

Je rejoins
une chapelle construite en pierres de taille et en ardoises naturelles. Elle est précédées de cinq marches et son intérieur est visible. Elle est récente de 1840 et elle est dédiée à la Sainte Vierge, à Saint Roch et à Saint Gilles dont les statues sont à l'intérieur.



Plus loin, je quitte la route et je me dirige à droite vers la rue Bois Herman.



A hauteur d'une croix en mauvais état, je bifurque sur un sentier à gauche.


Je rejoins la rue Grand Fontaine où je bifurque sur la droite et après quelques minutes je vire sur un sentier à gauche.. C'est le dernier effort physique de ce parcours.
Je rejoins la rue Bouhais et je me dirige sur la droite pour rejoindre le point de départ.

J'avoue que ce parcours en ce début d'année, sous un ciel très gris et avec des passages très boueux m'a paru assez fatiguant. Je conseille donc de le faire par temps sec.

Vous pouvez retrouver toutes les photos ici

Vous souhaiteriez obtenir le tracé gpx du parcours, je me ferai un plaisir de vous l'envoyer.

A bientôt pour un autre reportage.


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