19 janvier 2021

Au départ de la halle touristique de Deigné

Samedi 16 janvier 2021, je donne rendez-vous à quelques ami(e)s à Deigné pour une marche de 12 km..
Depuis quelques mois, ce groupe de marcheurs est toujours le même et cela en raison des règles imposées par la crise sanitaire.

Deigné, est un village rural dont les maisons de pierre (grès et calcaire), pour la plupart du 18ème siècle, groupées autour de l'église et de la place flanquée de sa fontaine, forment un ensemble homogène remarquable.
Ce village fait partie de la commune d'Aywaille en province de Liège.
Primé en 1975 par la Commission du Patrimoine Architectural du Conseil de l'Europe, Deigné a aussi le titre de village fleuri et ce, particulièrement grâce à certaines festivités, dont le marché aux fleurs.
L'origine du village est très ancienne.
On y a trouvé des traces datant de l'époque gallo-romaine.
Le nom Deigné, "Domaine de Denius" vient du fait que ces terres appartenaient de ce temps-là à un Denius.
Deigné faisait partie de la Principauté de Stavelot-Malmédy jusqu'à l'invasion française.
Il fut alors intégré à la commune de Louveigné jusqu'à la fusion des communes en 1977 où le village fut rattaché à Aywaille.

La Halle Touristique située au centre du village est le point de départ de nombreuses balades.


La Halle Touristique est un espace ouvert destiné à la location pour association et particuliers.

C'est de cet endroit que débute notre parcours.


 On peut admirer les deux immenses tilleuls sur la place.


Au pied de ces deux tilleuls, on découvre une fontaine
avec un bac en pierre.



Autrefois, les couples qui s'étaient mariés l'année précédente se rassemblaient auprès de cette fontaine. Le cortège était ouvert par des violoneux. Lorsque le groupe arrivait à la fontaine, le couple marié en dernier lieu devait en nettoyer le réservoir. Puis la fête se poursuivait longuement.

Nous nous mettons en route et nous nous dirigeons vers l'église du village.


Cette église, dédiée à Saint Joseph, est sinuée au centre du village de Deigné. Elle date de 1849 et a été construite à l'emplacement de l'ancienne chapelle (1688)

Nous descendons sur le côté gauche de celle-ci.
Nous virons ensuite sur la droite.


 
Nous arrivons à hauteur du chantoir de Chefosse. Ce chantoir a été rebouché progressivement.


Un chantoir est un(e)
fossé, cavité, excavation, gouffre où se déverse un cours d’eau.
A cet endroit s'enfonce le Ruisseau des Stanches pour rejoindre le Rubicon qui est une rivière souterraine qui a formée les Grottes de Remouchamps.

A hauteur de la Croix du Tailleur de pierre, nous bifurquons sur la droite.


Nous allons quitter la route et bifurquer sur le chemin à gauche qui longe le ruisseau des Stanches.


Le chemin s'élève en altitude mais cela se fait de façon régulière.



Le chemin est assez boueux par endroit et nous traversons un gué.
 


Nous traversons une assez grande étendue boisée. Le chemin est large et de chaque côté s'érige une haute clôture.


Nous arrivons à hauteur de la Croix Colette.



A cet endroit, nous virons sur la droite. Nous arrivons à la Route Nationale. Nous l'empruntons sur la gauche pendant quelques centaines de mètres.

A la bifurcation avec la rue du Parc, nous la traversons prudemment.
Nous ne sommes pas loin du parc Forestia, mais nous ne prenons pas sa direction. Nous empruntons la rue Elhoumont directement sur la droite. Nous la descendons.
Au bas de celle-ci, nous la quittons et nous entrons dans le Bois Renard.


Nous le traversons. Le sentier devient route. Nous continuons tout droit. Nous suivons celle-ci jusqu'à arrivée au croisement avec la rue Bois Renard.


Nous empruntons celle-ci sur la droite et nous virons ensuite de nouveau sur la droite.

Nous traversons la route nationale et nous continuons sur le chemin en face de nous. Nous passons devant une croix.

Ayant dépassé celle-ci, nous virons sur la droite pour emprunter un chemin qui va nous emmener au lieu-dit Hautregard.
A cet endroit se trouve une borne datée de 1768.



Ces bornes d'environ un mètre de hauteur, en calcaire et de forme pyramidale au sommet,  marquaient autrefois la frontière entre l'ancienne Principauté de Liège et de Stavelot. Elles ont été plantées le 14 octobre 1768.
Elles portent les inscriptions L.G. et A.O. 1768 STAVELOT sur leurs faces respectives.


Au bout de ce chemin, nous virons sur la gauche et ensuite à droite et nous arrivons à hauteur d'une deuxième borne.



Cette borne est la deuxième d’un alignement qui en compte 9 et qui est long de 7360 mètres.

Nous continuons tout droit. Le chemin est verglaçant. Il faut être prudent.

 
A un moment, nous quittons le chemin principal qui se dirige sur le droite pour suivre le chemin en face de nous.

Nous prenons ensuite le chemin du GR 576  sur la droite.

Nous bifurquons sur le droite pour rejoindre le Ruisseau de Mairine que nous traversons. 

Le parcours nous emmène au hameau de Hassoumont.



 Nous bifurquons sur la droite pour rejoindre Deigné.


A hauteur d'une croix nous prenons sur la gauche.
Nous montons la petite butte sur la droite qui nous amène à hauteur du calvaire de Deigné proche de la halle touristique.


Nous avons apprécié ce parcours...  Sans doute à refaire par temps plus sec.

Vous souhaitez voir toutes les photos de cette marche, c'est ici

 Le gpx est disponible sur demande.

 A bientôt sur ce blog.

 

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