28 septembre 2022

Chez les Marcheurs de l'Ourthe

 

Ce 18 septembre dernier, le club de marche "Les Marcheurs de l'Ourthe organisait une marche à Comblain-au-Pont.

Je n'avais jamais participé à une organisation de ce club donc je voulais le découvrir et ses parcours.

Hélas, peu de marcheurs ont fait le déplacement vers Comblain-au-Pont. C'est dommage pour les organisateurs qui j'en suis sure ont mis tout leur bonne volonté dans cette préparation. Leur travail n'a pas été récompensé. J'espère que cela ne les démotivera pas et qu'ils auront encore à cœur d'organiser de futures marches.

Sans doute la faute au "prix des carburants" ou l'organisation de plusieurs marches dans la province... 


 

Le club est membre de la F.F.B.M.P depuis 1973, d'abord sous le nom de U.N.S.O.R (Union Nationale des sous-officiers de réserve) avant de modifier leur appellation en 1981 et de devenir "Les Marcheurs" de l'Ourthe.
Le départ des marches se font depuis 1991 au départ de la salle "Géromont Loisirs" Les distances proposées par ce club sont 4 -6 - 12 - 21 et 30 km. Elles parcourent les bois et campagnes avoisinantes.

 


C'est de cette salle que je démarre sur le parcours des 12 km. Je suis en compagnie de quelques membres de mon club "Les Gais Lurons de Melen".
Je m'attendais à cheminer sur un parcours assez physique et bien vallonné. Hormis le départ qui était en côte, nous avons été surpris par la facilité avec laquelle nous avons parcouru ces 12 km. 

 


Nous arrivons à hauteur du site en hommage à la Résistance ayant opéré sur le site des carrières souterraines.

Nous ne sommes pas loin de l'entrée du Centre d'Interprétation de la chauve-souris installé en surplomb des anciennes carrières de Géromont.


 

Son architecture étrange est un écrin de choix pour abriter les mystères liés à ce petit mammifère. Depuis la nuit des temps, des légendes et des superstitions l’entourent. Elles lui ont malheureusement souvent été fatales. Un parcours ludique et interactif, vous dévoile les réalités fascinantes de l’univers des pipistrelles, rhinolophes, oreillards et autres chiroptères.

Nous entrons dans le Bois de Palompré et continuons dans celui de Comblain.

 

Nous arrivons à notre premier contrôle non loin d'un monument historique.

 


Nous sommes près de la drève de Tolumont qui compte plusieurs arbres de justices et deux monuments commémorant la seconde guerre mondiale. Le premier rend hommage aux résistants belges, aux partisans russes et aux soldats américains ayant combattu pour la liberté.

Le second est une stèle consacrée à Nicolas Compère, qui fut le premier résistant belge a être fusillé le 13 mai 1940.

 

 
 

Nous traversons le petit hameau des Stepennes. 

 




Nous rejoignons Anthisnes, son château et son musée de la bière et du péket.

 


 

L'Avouerie est composée d'un donjon du XIIe siècle et d'un corps de logis qui s'y est adossé au 17ème.
Le donjon est une construction de cinq étages dont l'épaisseur des murs peut atteindre deux mètres. Il est de plan carré et est bâti en pierres calcaires provenant des carrières de la région. De petites fenêtres ainsi que des meurtrières et des créneaux ponctuent les quatre niveaux supérieurs de la construction.
Ce donjon fait partie des trois donjons européens les mieux conservés. Aujourd'hui, il abrite un petit musée consacrée à la bière et au péket.
Le corps de logis fut construit par Godefroid d'Antine et terminé en 1948. Adossé au donjon, il se compose d'une imposante façade à quatre travées entourée de deux tours carrées moins haute que la tour du donjon.
Dans les caves voûtées de l'Avouerie, se déguste la Réserve de l'Avouerie d'Anthisnes. Il s'agit d'une bière de haute fermentation, ambrée, légèrement ferrugineuse, avec un taux d'alcool de 5%, brassée suivant une recette inspirée du Château.

C'est dans ce village que se trouve notre deuxième point-contrôle.

Il est située non loin de l'église.

 


 

 

 L’ancienne église Saint-Maximin d’Anthisnes est un édifice ayant conservé des vestiges préromans du Xe siècle, romans des XIe et XIIe siècles ainsi que des traces des aménagements postérieurs au XIIIe, XVIe et XVIIIe siècles. L’édifice, abandonné dans les années 1890, a été restauré et ses exceptionnelles peintures murales conservées.


La tour occidentale s’élève sur quatre niveaux et est couronnée d’une courte flèche. La nef, construite dans la seconde moitié du XVIe siècle, est flanquée d’un seul collatéral et comporte cinq travées. La nef centrale est rythmée par cinq arcades cintrées sur colonnes gothiques à chapiteau et base prismatiques. Elle était autrefois couverte d’un plafond plat. On accède au vaisseau par un portail classique situé à l’angle Sud-Ouest daté sur clé de 1715.

Le chœur à chevet plat est annexé d’une sacristie et d’une chapelle seigneuriale . Remarquons le pignon roman partiellement caché par la sacristie, construite en 1712. L’intérieur est orné de peintures murales datant de la deuxième moitié du XVIe siècle. Elles représentent les saints Crépin, la Vierge à l’enfant, Gandulph, Crépinien, Véronique etc. Le sol est quant à lui composé partiellement d’un dallage de briques posées sur champ.+

Nous rejoignons la rue de Mont que nous traversons et nous prenons le chemin de retour vers notre point de départ.

La météo a été clémente. La pluie nous a épargné.
Arrivé à la salle, nous nous sommes désaltérés car après l'effort, le réconfort.

Vous pouvez retrouver les photos de cette marche ici.

Et bien sur, si le coeur vous en dit, téléchargez le gpx et bonne route.

A bientôt pour une prochaine rando.

 

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