29 juin 2020

De la Gravière aux Etangs de la Julienne

 C'était le 21 juin dernier, notre petit groupe de marcheurs se retrouvait à Hermalle/sous/Argenteau pour une marche de 13 km.
Celle-ci allait se diviser en deux parties : la première nous emmènerait au site de "La Gravière" et le seconde à la chapelle de "Wixhou" et aux "Etangs de la Julienne".

Notre point de départ, le parking le long de la Meuse derrière l'église du village.



Cette église est dédiée à Saint-Lambert.

Cet édifice fait partie des monuments classés de la commune.
Il est très ancien puisque l’on détient des actes de Pépin de Herstal (640-714) faisant donation de la paroisse de Hermalle à Chèvremont.
Cette église est particulière à deux points de vue.
Premièrement, elle se trouve au bord de l’eau ; si elle a été construite à cet endroit, c’est parce qu’un gué se trouvait à proximité. Par conséquent, les paroissiens des deux rives pouvaient assister aux offices. 
Deuxièmement, on peut y trouver à l'intérieur un mausolée avec gisants. C'est une représentation du Seigneur d'Argenteau et de sa femme.

Nous sommes donc Avenue Edouard Remy.
Nous démarrons en ayant le Pont d'Argenteau dans notre dos.


Nous quittons l'Avenue E. Remy pour nous approcher de La Meuse.

Nous apercevons l'île de Franche Garenne.


Depuis le Moyen Age, l'île était un terrain où les habitants d'Hermalle et d'Argenteau pouvaient exercer communautairement des droits d'usage. Ces droits (pâturage, ramassage du bois, cueillette, etc.) étaient accordés par le seigneur d'Argenteau, propriétaire de l'île, moyennant des redevances diverses. Après 1789, les privilèges des seigneurs féodaux furent abolis et l'île fut laissée aux habitants d'Argenteau et d'Hermalle qui l'exploitèrent de différentes façons : on y fit paître les vaches et chevaux que l'on amenait en barque, on loua des places pour blanchir le linge, on mit les noix en vente… Pendant la guerre 1914-1918, les Allemands abattirent les noyers pour en faire des crosses de fusil. Au milieu des années '70, l'île fut amputée des deux tiers de sa superficie dans le cadre des travaux de l'autoroute E25. En face de l'île se trouve un des endroits les plus surprenants et pittoresques de la commune : le Hemlot.

Le long de la Meuse, nous pouvons voir quelques canards et cygnes ainsi que quelques barques qui nous inviteraient à embarquer.





Nous prenons un sentier sur la droite qui va nous amener à la Rue Fachard. Ce sentier est bien étroit.


Au bout du sentier, nous sommes Rue Fachard. Nous découvrons sur la gauche un hommage à la vierge Marie.

 
Au bout de la rue Fachard, nous entrons sur le site de la Gravière Brock.


La Gravière Brock est une ancienne carrière d’extraction de graviers, ouverte en 1983, à Hermalle-sous-Argenteau.
Longtemps resté à l'abandon, le site est devenu un magnifique petit coin de nature.
Cette gravière forme une zone de grand intérêt biologique, en citant en effet les caractéristiques des abords de l'eau stagnante pour l'hivernage des oiseaux et la reproduction des amphibiens.

Nous virons sur la gauche et empruntons le chemin du Ravel qui longe le lac.
 



 Il y a aussi des pontons fixes pour les pêcheurs qui sont installés confortablement, en dehors du circuit de promenade.


Au bout du lac, nous allons emprunter les passerelles en bois.


Puis nous retrouvons le sentier aux abords du lac. Nous continuons à le longer. Nous nous arrêtons à un petit observatoire qui nous permet d'observer les oiseaux.




Après quelques minutes, nous reprenons la route et nous nous retrouvons face à un pont flottant que je franchirai assez vite  car je suis pas très à l'aise au vu du léger tangage de ce pont.

Nous arrivons à la fin de notre tour du lac de La Gravière. Un endroit à découvrir.

Nous allons maintenant rejoindre la deuxième partie de notre parcours.
Nous rejoignons la rue Fachard et bifurquons sur la gauche Rue Florent Leruth.
Ce sera une longue ligne droite qui nous permettra de rejoindre le pont d'Argenteau.
Au bout de cette ligne droite, nous virons sur la droite et nous allons arriver au rond-point précédent le pont.


Nous traversons alors le pont d'Argenteau. Cela nous permet d'admirer la Meuse.


Nous serons prudent en traversant la sortie de l'autoroute. Nous arrivons à un second rond-point et nous traversons la chaussée d'Argenteau. Nous prenons allons sur la droite et un peu plus loin, nous bifurquons sur la gauche pour entrer dans le bois  à hauteur de la rue de Borre.



Nous suivons ce sentier boisé et nous allons prendre le premier chemin montant sur la gauche. Plus haut nous bifurquerons sur la gauche.  Le chemin  va nous emmener à la chapelle de Wixhou.. Il faut un petit effort physique pour y arriver.. Mais rien d'insurmontable.


D'après la tradition, le lieu fut baptisé "Wi-hout" (bois béni) en souvenir de la découverte miraculeuse par une pauvre femme ramassant du bois, d'une statuette de la vierge Marie.

Un modeste oratoire est édifié en 1683 à la demande du comte Louis-Antoine de Claris, comte de Clairmont et d'Argenteau, au sommet du bois de Wixhou comme l'indique une inscription gravée sur une dalle encastrée dans la maçonnerie du choeur.«
En 1749, cet oratoire est transformé en chapelle et agrémenté d'un logement pour le chapelain et prend alors le nom d'Ermitage de Wixhou. L'ensemble est reconstruit dans sa forme actuelle à partir de 1849 à l'initiative du comte François de Mercy-Argenteau qui réside au château d'Argenteau. La chapelle est consacrée le 11 août 1851 par Monseigneur Charles de Mercy d'Argenteau, frère du comte François. Les défunts de la  famille Mercy-Argenteau sont, depuis cette époque, enterrés dans le sanctuaire. Encore aujourd'hui,un pèlerinage à lieu chaque 8 septembre, le jour de la fête de Notre-Dame de Wixhou.L'ermitage et la chapelle sont situés en contrebas du hameau de Wixhou à la lisière du versant boisé qui rejoint la vallée de la Julienne. Précédé d'une cour pavée clôturée par de belles grilles de style néo-gothique, l'ensemble se compose de la chapelle Notre-Dame au Bois d'Argenteau,de style néo-roman, reconstruite à partir 1849 d'après des plans de l'architecte Godefroid Umé et d'une maison de chapelain dont le noyau ancien du 18e siècle a été agrémenté d'une façade de même style au milieu du 19e siècle. La chapelle en brique et calcaire se compose d'une nef et d'un choeur à chevet à trois pans flanqué d'une sacristie de part et d'autre, celle de droite étant autrefois l'endroit d'où la famille du comte assistait aux offices. Un portail cintré sur colonnettes à chapiteaux décorés de palmettes donne accès à l'édifice. Il est surmonté du millésime 1850 et des armoiries de François-Joseph, comte de Mercy-Argenteau, et de son épouse Thérèse-Anne, comtesse de Paar. Le tympan est agrémenté d'un bas-relief réalisé par le sculpteur L. Herman de Liège, figurant la Sainte Vierge et l'Enfant-Jésus. Une rosace dans un encadrement de calcaire surmonte la porte. La nef est éclairée par des baies cintrées jointives en calcaire. La bâtière est soulignée par une frise de festons en calcaire et sommée d'une haute croix ouvragée à l'ouest. La sobriété de l'architecture de la chapelle contraste avec la richesse de la décoration intérieure néo-romane inspirée des miniatures romanes. Les vitraux du choeur représentant la Vierge à l'Enfant entourée de Saint-François d'Assise et de Sainte-Thérèse sont l’œuvre de J.B. Capronnier de Bruxelles. Une vaste crypte couverte de voûtes d'arêtes est accessible par le sacristie de gauche. La maison du chapelain jouxtant la chapelle a été édifiée au milieu du 18e siècle et agrémentée d'une nouvelle façade au milieu du 19e siècle. La construction en brique et calcaire est couverte d'une bâtière à croupettes d'asbeste-ciment sommée d'un petit clocheton en son centre. La façade de trois travées est percée de baies cintrées jumelées et se signale par sa travée centrale formant pignon en léger ressaut. Juste devant les grilles de clôture, une fontaine est datée de 1859.

Nous nous remettons en route jusqu'à la hauteur du champignon de Wixhou.


Érigé vers 1850 par le Comte François-Joseph de Mercy-Argenteau, le champignon de Wixhou est une petite construction à vocation récréative et ornementale. Il s’agit d’un élément rare du patrimoine de la ville de Visé comme celui situé dans le parc du château de Limont (Donceel)

Le fût en fonte ouvragée, réalisé par les fonderies d’ornement Requilé de Liège, est identique à celui de la fontaine Saint-Clément située sur la place de l’église à Barchon.
La couverture en zinc présente de discrètes volutes en sous-toiture.

Le champignon fut restauré en 2018 à l’initiative de l’asbl Les Rendez-Vous de Richelle.

Après une petite pause, nous continuons en restant sur ce sentier principal qui va nous emmener à la rue de Wixhou. Là nous prenons à droite, arrivons à la rue de Saint-Remy que nous traversons pour entamer une courte boucle campagnarde. Nous revenons rue de Saint-Remy que nous retraversons et nous dirigeons sur la gauche et après quelques dizaines de mètres, rejoignons sur la droite un petit sentier au milieu des prairies.
Nous retrouvons les bois de la Julienne.
Là nous virons sur la gauche. Au premier croisement, nous prenons sur la gauche. A l'embranchement suivant, nous continuons tout droit ainsi qu'au suivant.
Ensuite, nous entamerons la descente sur la droite.
Nous arrivons sur un large sentier. Nous bifurquons sur la droite vers les Etangs de la Julienne.




Le domaine de la Julienne est un espace protégé de 80 hectares. La partie en vallée avec les deux étangs, la plaine de jeux, le chalet d’accueil est géré par la ville de Visé et permet à la population locale de trouver là-bas un poumon vert.  

Nous passons devant la brasserie-restaurant, devant le dernier étang. Puis nous entrerons dans le Parc du Tilleul en gravissant sur la gauche quelques marches. 


En haut, nous prenons sur la droite,  redescendons sur la route qui amène les touristes aux étangs.
Nous la traversons et entamons le chemin du retour en empruntant le sentier face à nous.  Après quelques minutes, nous retrouvons le chemin emprunté pour l’allée que nous ferons en sens inverse et retrouver notre point de départ.

Voici la carte de ce parcours.


N'hésitez pas à vous rendre sur le site de La Gravière ou aux étangs de la Julienne. Vous y prendrez un bon bol d'air...

Pour les photos de ce parcours, c'est ici.

A bientôt pour un prochain parcours.






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