15 novembre 2020

A la découverte de l'église transparente de Borgloon

Ce 8 novembre dernier, direction le Limbourg belge à la découverte de son église transparente.

Pour cela, je me suis rendu à Borgloon.


Ma randonnée m'emmènera dans un décor champêtre dans les collines au sud de la ville de Looz, dans la province du Limbourg, à quelques kilomètres de Tongres.

Arrivé à Borgloon, je me cherche un endroit de parking. Je me dirige rue Graaf  près du centre du village. Pas besoin de disque bleu et c'est gratuit. Il n'est pas très grand mais il y a encore de la place disponible..

C'est de cet endroit que j'ai fixé le départ de la rando.

Pour tracer mon circuit, je me suis mis à la recherche d'un circuit balisé avec passage à l'église transparente. J'y ai rajouté un peu de kilométrage.

L'église transparente étant trop proche du point de départ, je décide donc de faire le circuit dans le sens opposé.


Avant de rejoindre le circuit proprement dit, je décide de déambuler dans les rues du village.

Je quitte donc le parking par le fond pour rejoindre la place.



L'hôtel de ville est construit de 1668 à 1680, et est example de la Renaissance Mosane. Ce bâtiment a une tour de coin  construit en avant du corps du bâtiment. Le bâtiment major a un toit louppé. Entre les fenêtres à croisée de fenêtre se trouvent les blasons  des villes Lones, avec celui de la principauté Liège et de l'empire Allemand. En bas, au côté du marché, il y a une galerie de piliers. Au coin, on a ajouté une niche baroque contenant une statue de la Vierge. L'intérieur contient encore un coffre d'époque romane qui date de 11ième ou du 12ième siècle, et un chevalet de torture du 17 ième siècle, qui surtout était utilisé pendant la chasse sorcières.


Au milieu de l'esplanade, je découvre
la mascotte de la ville représentée par une  figurine d’un petit bonhomme amateur de sirop de fruits

Borgloon possède l’une des dernières usines de sirop qui prend en charge l’intégralité du processus de production. L’ancienne siroperie date de 1878. L’activité cesse en 1988. En 2005, l’administration de Borgloon rachète l’usine. Deux ans plus tard, le bâtiment remporte la première édition du Monumentenstrijd sur la chaîne télévisée flamande Canvas. Aujourd’hui, la siroperie fabrique à nouveau du sirop de manière artisanale.

Je découvre le perron.


 Je me dirige ensuite vers l'église et sa place.





L'église collégiale Saint-Odulphus au plan basilical a été construite en style roman au XIIe siècle, sur les bases d’une chapelle du XIe siècle. La tour gothique actuelle a été ajoutée en 1406.

En 1903-1904, l'église fut fortement restaurée et agrandie en style néo-roman.

L'église a gardé sa sobre atmosphère romane, et possède de nombreux trésors: un arc de triomphe, plusieurs fresques, un lutrin, le cloître,... Les confessionnaux et d'autres éléments mobiliers sont de style liégeois.


 Je passe sur le côté de l'église dans un genre de petit parc.

Je gravis quelques marches et je me dirige sur la droite pour rejoindre le Burchtheuvel, sentier descendant qui rejoint la chaussée de Saint-Trond.


Je bifurque sur la droite avant d'arriver à cette chaussée.
Je passe devant un petit tunnel ressemblant à un énorme tuyau en béton.  Je ne l'emprunte pas et je continue tout droit.



Je rejoins la Oudeberg et je vire à gauche puis de nouveau à gauche sur une route plus importante pour rejoindre le rond-point.

Je le contourne pour rejoindre la Nerenstrasse.

Après quelques mètres, je traverse cette route prudemment et j'emprunte le sentier sur la gauche.

Peu avant de retrouver le tunnel, je vire sur la droite.


Je suis ce chemin très campagnard et très bucolique.



 J'aperçois dans le lointain l'église transparente.. 


Je vire plus loin sur la gauche pour rejoindre la chaussée romaine.

J'arrive à un site représentant l'emplacement d'une villa romaine. 

Le monument « Romeins villalandschap » se dresse sur la colline du Bollenberg, à Looz. Réalisé par l’artiste Hans Lemmen, il attire votre attention sur l’importance qu’avaient la Hesbaye et son paysage unique pour les Romains. Les accotements de la chaussée romaine Tongres-Tirlemont offrent une vue à couper le souffle sur le paysage romain. L’artiste y a installé cinq banquettes en béton couleur terracotta qui rappellent l’agencement de base d’une villa romaine. Les banquettes fournissent de plus amples informations sur les villas romaines découvertes dans les environ




Je continue ma route et je me dirige sur la droite pour traverser le Bollenberg.



En bord de chemin,  Fred Eerdekens  montre une ligne pliée dans le paysage. Le long du pavé romain, vous trouverez une sculpture boisée dans laquelle - seulement lorsque vous regardez de la bonne position - vous pouvez lire le mot «limite du doute». Fred Eerdekens utilise souvent la langue comme médium pour ses œuvres. En même temps, son travail est une réflexion sur le fonctionnement du langage. Pour Twijfelgrens, vous devez prendre la bonne position pour pouvoir lire le mot «caché» et obtenir un aperçu.



Après le passage devant cette sculpture en bois, je vire sur la gauche et au suivant encore à gauche.

Au prochain carrefour, j'entre dans une prairie qui en fait est une zone de bivouac. On peut y passer la nuit dans le verger ludique. L'espace bivouac est équipé de deux plates-formes en bois, d'une toilette à compost et d'un coin feu de camp. Il n'y a pas d'approvisionnement en eau.







Je m'y repose quelques minutes puis quitte le verger par l'entrée empruntée et je me dirige sur la gauche en sortant de celui-ci.

Je suis le chemin pendant un bout de temps et j'arrive à Groot-Loon


Je connaissais le distributeur de boissons, de friandises, de pains.
Je découvre le distributeur de fruits et produits assimilés.


Je traverse le village et je me dirige vers l'église. 


La paroisse date d'avant 1275. Il y avait une église romane du XIIIe siècle, dont des vestiges se trouvent dans le sous-sol de la tour et de la nef. On y trouve entre autres de la pierre de carrière en silex. Un chœur gothique a peut-être été ajouté au 14ème siècle. La superstructure de la tour, en brique avec des couches de marnes, porte la date de 1616. Au XVIIIe siècle, la superstructure actuelle de la nef a été ajoutée.

L'église a été restaurée de 1967 à 1970, remplaçant les fenêtres à arc rond du XVIIIe siècle dans le chœur par des fenêtres à arc en ogive gothique.

L'église possède un crucifix en bois, vraisemblablement du XVIe siècle, qui était autrefois placé contre la façade extérieure. M. Van der Linden (1971) a conçu les reliefs en céramique, représentant Notre-Dame et Saint Servais. Outre un confessionnal du XIXe siècle, l'intérieur de l'église remonte à 1970 environ. 

Le cimetière contient plusieurs croix tombales des 17e et 18e siècles. Il y a aussi l'ancienne pompe du village en fonte, aujourd'hui transformée en lanterne. 

Je longe l'église et je vais rejoindre l'attraction du jour par un très beau chemin bucolique.





 Je vire sur la gauche pau avant le château d'eau.


Et me voilà devant l'église transparente.






Situé sur un sentier de randonnée, l'église donne une impression étrange. Quand on s'en approche, il apparaît peu à peu que ce n'est pas une église. La construction est, par l'utilisation de planches horizontales, plus ou moins transparente, d'où le nom de l’œuvre. Cette transparence est évidente si l'on entre à l'intérieur de l’œuvre.

L'ensemble est construit à l'aide de 100 planches horizontales d'acier, reliées par des carrés soudés. L’œuvre repose sur un socle en béton dans le paysage de Looz.  Elle a une hauteur de dix mètres et a été conçue par les architectes Gijs et van Vaerenbergh. La forme fait référence à l'archétype de l'église d' Europe de l'Ouest.
 
C 'est original comme œuvre d'art perdue au milieu de la campagne et amène son lot de curieux dont je fais partie.
 
Ma petite découverte terminée, je termine la fin de mon parcours de marche.
 
Je vous retrouve bientôt pour un prochain article et comme d'habitude, retrouvez les photos de ce reportage ici.
 
 

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