17 novembre 2020

Randonnée de 20 km à Hamoir. Partie 1. De Hamoir à Vieuxville.

Ce jeudi 12 novembre dernier, je rends à Hamoir pour une randonnée en solitaire de +- 20 km.
Je me suis tracé un circuit en boucle avec passage à Vieuxville, au château de Logne, à la ferme de Palogne, au petit village de Sy et au hameau de  Lassus.

Vous parler de ce 20 km peut-être long, alors je vais le découper en 3 parties.

Je commencerai donc par l’itinéraire allant du point de départ à l'église de Vieuxville. La distance de ce premier tronçon est d'un peu moins de 8 km.

Mon point de départ sera un parking Quai du Batty devant "Le Clapotis" qui malheureusement est fermé en ce temps de pandémie.


Hamoir est une commune francophone de Belgique située en Région wallonne dans la province de Liège. Elle se trouve à l'extrême sud de la province au confluent de l'Ourthe et du Néblon.

Hamoir est cité une première fois en 895, sous la forme "Hamor", à la faveur d’une charte du seigneur Wéséric faisant leg à son vassal Berting.
Plus tôt encore, des vestiges d’une nécropole mérovingienne d’influence germanique, datée du 6è siècle ont été retrouvés au lieu-dit "Tombeux", en direction de Xhignèsse. Elle témoigne de la présence d’une petite communauté agraire à cette époque.

Selon L. Thiry, Hamor serait lié au germanique "Hammer" (marteau), vestige d’une industrie hydraulique.

Au niveau paroissial, c’est à l’époque Hamoir qui dépendait de Xhignèsse, elle-même liée à l’Abbaye de Stavelot. Cette paroisse fut fondée entre le 8è et le 9è siècle.

Hamoir s’est seulement développé lors de la fondation d’une chapelle dédiée à Notre-Dame, sous l’impulsion de Jean Del Cour, sculpteur (1631 - 1707). Ensuite elle devint le siège d’une cour dépendant de Logne, puis une mayeurie au 15è.

Le pont sur l’Ourthe, datant de l’Antiquité, fut à l’origine de bien des tourments au cours de l’Histoire. Détruit et reconstruit maintes et maintes fois.

Avant d'entamer la randonnée vers Vieuxville, je me décide de parcourir une partie de la commune.

Je quitte donc mon point de départ en direction du pont.

Je passe en dessous. J'admire sur l'autre rive d'anciennes vieilles demeures.


Je me dirige vers la rue du Vieux Moulin. C'est ici que le Néblon se jette dans l'Ourthe.





Je traverse la rue du Moulin. Je me dirige sur le sentier en face qui m'amène Rue Gilles Del Cour.

Je vire sur la gauche et je me dirige vers la Route de Tohogne.

Arrivé à cette route, je vire sur la gauche et je découvre le château du Fourneau.






Hamoir fut pendant longtemps le siège d'une des plus anciennes usines hydrauliques du pays. Un écrit de 1425 mentionnait déjà la présence de celle-ci sous la direction de Jean Antinvoye. A l'origine, le château du Vieux Fourneau, situé au cœur même de différents cours d'eau, était l'endroit idéal pour travailler la métallurgie. Il pouvait bénéficier de l'énergie hydraulique et profiter de l'Ourthe pour acheminer les matières premières et exporter la production vers Liège. Le Néblon fournissait l'énergie nécessaire au bon fonctionnement de la roue hydraulique et permettait de battre le fer à l'aide d'un système de soufflet et de marteau.

L'usine subsistera jusqu'en 1805 et la forge cessera son activité en 1820. C'est à ce moment qu'elle subira de nombreuses transformations et agrandissements pour donner naissance à une résidence de campagne appelé « château du Vieux Fourneau ». Au cours des XVIIIème et XIXème siècles, le château fut remanié plusieurs fois. Son dernier propriétaire privé fut Monsieur de Rycker, un ingénieur en électricité qui, profitant de ses compétences, mit au point une station qui fournissait de l'électricité à l'ensemble du Vieux Fourneau. Une turbine actionnée par la chute d'eau située sur le bief*, chargeait la centaine d'accus placés dans cette station.

Depuis 1951, le château du Vieux Fourneau, antique maison de maîtres de forges flanqué de deux tours construites en moellons de grès et de calcaire, abrite l'administration communale et la caserne des pompiers.

 
Je traverse entre les deux bâtiments principaux. Cela me permet d'admirer la balle façade de l'administration communale.
Je traverse le ruisseau. Je vire ensuite à droite et je bifurque encore à droite lorsque j'arrive à la Rue du Néblon.
 

Cette rue m'amène aux escaliers que je gravis pour arriver à l'église.




L’église de Hamoir fut  élevée par la volonté de Jean Del Cour dont l’héritage était destiné à l’édification d’une chapelle, dite de Notre-Dame de Lorette. C’est grâce à la vente d’une petite centaine de tableaux du célèbre peintre et sculpteur que put être entreprise la construction de l’église encore visible aujourd’hui, et débutée en 1869 à l’emplacement de la chapelle disparue. Dédiée à la Sainte Vierge Marie, l’église est dite « de style ogivale ». On y trouve à l’intérieur Le vrai portrait de Saint Luc de Jean Del Cour, ainsi qu’une porte de tabernacle sculptée du même artiste.

Je rejoins la route principale par quelques autres escaliers.
Je passe devant l'Office du Tourisme.

En face, le monument en hommage au sculpteur Jean Del Court.




Je traverse l'artère commerçante de Hamoir après être passé le passage à niveau, je découvre une très belle peinture sur le mur extérieur de hôtellerie de la Poste.



Je traverse le pont principal et je m'engage sur le parcours de ma rando.
Ce passage dans quelques endroits de Hamoir m'a été utile. Cela m'a servi d'échauffement car dans quelques minutes, je vais entamer une longue et ardue côte.

Après avoir traversé le pont, je prends le chemin sur la gauche.


A hauteur d'un crucifix, je vire sur la droite deux fois et je rejoins la grand route. Je vais sur la gauche.

Sur ma droite, à la bifurcation avec la Route de Lassus, je continue toit droit. A ce croisement, il y a un monument aux morts.


Ce monument a été inauguré en août 1920 et érigé par souscription publique en hommage aux combattants de la 1è guerre mondiale.


J'arrive à hauteur d'une chapelle.
C'est la chapelle Saint-Donat. Celle-ci a été érigée à la mémoire d'un berger tué par la foudre avec son troupeau de 120 moutons en 1865.

Cliquez sur la photo de la chapelle ....





C'est ici que commencer une longue et rude ascension vers la croix du Berger.
 

 
C'est à cet endroit que le berger et son troupeau de moutons ont été foudroyés en 1865.  Hélas la croix a été vandalisé à diverses reprises.

 Je rejoins un point de vue sur Hamoir, mais la hauteur des arbres empêche d'avoir une vue dégagée.


Je continue ma route à travers bois. Je suis au sommet donc la marche est moins pénible.

J'arrive à un large sentier que j'emprunte sur la droite.

Je traverse ensuite une très grande prairie en évitant trop de m'approcher des vaches.. Je suis toujours méfiant à leur approche.



A la fin de la prairie, je continue sur le sentier face à moi.

Au bout de celui-ci, je vire sur un chemin plus large qui va me conduire à la Croix du Curé.



Le 16.11.1778, l’abbé Everard Deleau fut assassiné et son corps fut retrouvé non loin des prés qui bordent l’Ourthe entre Sy et Lassus.



Cliquez sur la photo de la croix.

Le chemin m'amène à des prairies que je traverse pour rejoindre la route de Filot.



 
Je prends sur la droite et après quelques mètres, je descends un sentier sur la gauche.


Je suis très prudent pour descendre ce sentier. Il est assez raide.

J'arrive à la route de Sy et je prends sur la gauche.
A hauteur de l'épingle à cheveu, je quitte cette route et je prends un large sentier.  Je quitterai celui-ci en virant sur la droite pour rejoindre un bois que je traverse. Je retrouve ensuite un sentier qui va rejoindre la Route de Sy que je descends pour rejoindre Vieuxville.



 
Avant d'arriver à Vieuxville, je découvre le monument
dédié aux morts de la seconde guerre mondiale.
Une plaque commémorative a été ajoutée en mémoire d'un parachutiste qui a été gravement blessé en janvier 1945.



Je termine ici la première partie de ma rando..
Je vous retrouve bientôt pour le deuxième tronçon.


Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire