2 mars 2022

Winamplanche et la cascade de Haldeboeuf-Tolifaz

Lundi 28. Dernier jour du mois de février qui se termine avec un très beau soleil.
Notre balade du lundi démarre du petit village de Winamplanche.



Construit dans la vallée dite de Tolifaz, ce village est à cheval sur la commune de Theux et celle de Spa, à la confluence des Ruisseaux du Pouhon et de l’Eau Rouge, formant le Ruisseau de Winamplanche, un affluent du Wayai.
Le ruisseau qui le traverse (l'Eau Rouge) constitue la limite entre les bans de Theux et Spa. Au centre se situe l’église Saint- André.  La métallurgie et la meunerie ont longtemps constitué les principales ressources du village, qui est connu pour ses grands feux traditionnels et ses illuminations de Noël avec reconstitution du village en maquettes miniatures.
Le hameau de Winamplanche (altitude 252 mètres à l’église) pourrait avoir vu le jour au 10e siècle. Aux 15e et 16e siècles, il était habité par des bucherons et des forgerons. En 1576, il comptait 21 maisons. En 1654, un moulin à farine, dépendant de celui de Spa, y fut construit ; il fonctionnait encore au 20e siècle, le dernier meunier s’appelait Louis Lejeune. En 1714, la première messe fut célébrée dans la chapelle nouvellement construite. Un recensement, réalisé en 1837, établissait l’existence de 27 maisons, 25 familles et 122 habitants. L’église actuelle fut achevée en 1859. Au milieu du 19e siècle, à côté du pont sur l’Eau Rouge se trouvait la seule source d’eau potable du village (le pont qui existait à l’époque de la chapelle fut reconstruit en 1867). Au début du 20e siècle, le village était principalement habité par des agriculteurs ; après la Grande Guerre, ils s’associeront pour fonder une laiterie coopérative qui fermera ses portes au début des années cinquante. C’est en 1926 que l’électricité arrive au village.
En septembre 1944, une colonne SS traversait le village et ses sbires abattaient quatre hommes. Avant de quitter Winamplanche, la troupe allemande incendiait douze maisons. 
Nous garons notre voiture sur la route traversant le village à quelques dizaines de mètres de l'église.
Il ne fait pas encore très chaud au moment du départ sur le parcours de +- 9 km mais les premiers rayons de soleil apparaissent dans un beau ciel bleu.
Nous démarrons avec l'église dans notre dos. 
Nous arrivons au premier croisement de routes et nous continuons sur la rue de Winamplanche. Nous passons au dessus du trou du ruisseau du Pouhon. Il est visible en contrebas.
Nous quittons cette route en empruntant sur la gauche le " Chemin des Haldes de Bure".  Haldes de Bure signifie puits de mine.
Nous arrivons très vite aux abords de l'Eau rouge que nous suivrons sur  quelques centaines de mètres.




Ce ruisseau ardennais prend sa source en milieu forestier entre le hameau de Bronrome et l'ancienne voie de la Vecquée  à une altitude de 555 m. Il se dirige vers le nord, passe sous le hameau de Basse-Desnié, arrose Winamplanche puis rejoint au hameau de Marteau la rive gauche du Wayai sortant de la ville de Spa.

Entre Basse-Desnié et Winamplanche, la vallée de l'Eau Rouge s'appelle la vallée de Tolifaz. On peut, entre autres, y admirer la cascade de Haldeboeuf.

Nous arrivons à un petit pont enjambant ce ruisseau.

 

Nous le traversons et nous arrivons au pied de cette cascade.

 

 


« La cascade Haldeboeuf constitue une des plus belles attractions des environs de Spa. C’est une crevasse énorme qui part du haut de la montagne jusqu’à l’Eau rouge qui coule au pied et reçoit l’eau du torrent. Les eaux abondantes… ont creusé le sol à une grande profondeur, découvrant des rochers et des blocs erratiques, creusant dans la pierre des rigoles capricieuses, ressemblant à celles du Ninglinspo.
Malheureusement cette cascade intéressante est souvent à sec.

Notre parcours  nous dit de rejoindre l'autre rive et de grimper au sommet de la cascade, mais nous voyons pas de moyen de traverser. Il est possible de continuer tout droit puis de virer à droite pour rejoindre le sommet de la cascade. Mais nous décidons de faire demi-tour.
Nous rebroussons chemin, retraversons le petit pont et tant bien que mal longeons le ruisseau pour rejoindre le pied de la cascade. Je pense que lorsque la cascade est à sec, il est possible de rejoindre son pied sans faire demi-tour.

Nous restons quelques minutes pour admirer cette très belle cascade. Rien que pour cette beauté de la nature, je ne regretterai pas l'effort physique que je vais faire pour arriver au sommet de celle-ci.

A la gauche de la cascade, des marches d'escaliers. En 1911, "Spa-Attractions" décida d'aménager les abords de la cascade : "Ce fut notre cantonnier qui, en douze jours de temps bâtit la centaine d’escaliers pour arriver au ponceau qui se trouve en amont sur le chemin qui relie Tolifaz à la route de Desnié" .

 

Avant d'arriver au sommet, je suis encore émerveillé par la chute des eaux de cette cascade.

 

 

Au sommet, après avoir repris un peu de souffle, nous passons le ponceau et rejoignons la route de Desnié. De ce ponceau, je découvre le sommet de la cascade.

A hauteur d'un cimetière, nous bifurquons sur la rue de Tolifaz. 



Nous traversons la route Basse-Desnié, empruntons quelques dizaines de mètres la route du Ry Sauvage avant de bifurquer sur la droite.
Nous nous dirigeons ensuite sur la rue Fagne Marron.


Nous nous dirigeons ensuite vers Vert Buisson d'où nous entamons notre chemin du retour.
 




Ce fut vraiment un très beau parcours si même il était assez bien vallonné.  Je reviendrai sans doute faire une autre marche dans cette belle région.

Vous pouvez retrouver les photos de cette rando ici.

Je vous propose le parcours tout en vous  conseillant de la modifier. Quand vous serez au pied de la cascade, continuez tout droit  puis virer sur la droite pour rejoindre le sommet de la cascade.

Bonne rando et à bientôt pour un autre parcours

1 commentaire: