3 août 2020

Au départ de la magnifique ville de Spa

A la demande d'amis marcheurs, j'ai imaginé un circuit de 12 kms au départ de la gare de Spa.
J'ai cherché un circuit balisé que j'ai modifié en partie.
Je l'ai modifié en cours de route car certains chemins sélectionnés étaient des chemins privés. C'est l'avantage d'avoir un gps de marche avec soi... Mais une bonne carte cartographique suffit aussi.

Dans ce post, je vous présente donc le circuit réellement emprunté.

Nous nous étions donné rendez-vous sur le parking de la gare de Spa.


La ligne de chemin de fer Pépinster-Spa (tronçon La Reid-Spa) a été construite en 1855. La première gare de Spa date de cette année (elle a été démolie en 1991 pour construire le building de la rue de la gare). La ligne connaît rapidement un grand succès, elle est très fréquentée par les autochtones mais surtout par les curistes. En 1861, la ligne s’étend au Luxembourg. La gare de Spa devient internationale et c’est en 1863 que le bâtiment actuel est construit.

La gare de Spa présente toutes les caractéristiques des bâtiments ferroviaires du 19eme siècle. On y retrouve le schéma type des installations du chemin de fer: salle des bagages, guichets, salle d’attente, « bibliothèque », buffet et locaux administratifs. La gare est dotée d’une magnifique marquise (éléments architecturaux du même style que le pouhon et sa verrière, la galerie Léopold II). Elle sera malheureusement démontée en 1970 pour assurer l’électrification de la ligne. Cette verrière a été immortalisée dans le film « Belle » d’André Delvaux.

Malgré les nombreuses transformations, la gare de Spa reste un petit édifice intéressant car il est le témoin d’une époque où le chemin de fer et sa gare constituaient un véritablement pôle de développement économique et social. De nombreux hôtels s’installèrent sur la place de la gare, la firme Spa-Monopole achemina sa production par chemin de fer (jusqu’en 1972) et la caserne toute proche transporta son matériel par rail.

Une grande partie du bâtiment ayant été laissé à l'abandon par la SNCB, c'est la société Spadel (Spa monopole) qui a racheté cette partie. La Sncb n'a juste gardé que le guichet et la salle d'attente.


Nous quittons la gare en empruntant la rue Alphonse Jacques (le long de la voie ferrée).

Nous passons devant la chapelle Leloup.


Cette chapelle date de 1672 et est le monument le plus ancien de la ville. La tradition nous rapporte que Thomas Leloup, bourgeois de Spa, ayant échappé avec son fils à un naufrage, décida de faire bâtir une chapelle votive à cet endroit qui, à cette époque, constituait la pointe extrême du quartier du Vieux-Spa vers l’ouest. De type classique, ce petit édifice a dû connaître quelques transformations au cours des siècles ultérieurs. Les escaliers actuels et l’aménagement des abords datent de la construction limitrophe de la ligne de chemin de fer Spa – Trois-Ponts en 1863. Celle-ci nécessita d’importantes modifications de niveau des terrains avoisinants. L’intérieur est très simple ; cependant, jusqu’aux années 1980, il comprenait quelques pièces remarquables. Le petit autel de pierre est surmonté d’un très beau Christ en bois de la fin du 16ème siècle. Autrefois, il était entouré de deux anges agenouillés, les ailes déployées, le buste découvert, lesquels constituent en fait, des œuvres bien dans la tradition de l’École de Jean delCour. On y trouvait aussi une très belle statue de Saint Remacle, en bois poly-chromé et traces de dorures, de style gothique du XVème siècle. Cette pièce remarquable complètement restaurée orne depuis quelques années déjà l’église décanale de Spa.  La façade et la toiture de la chapelle Leloup ont été classées en 1997.

Nous continuons notre route sur la rue de la Chapelle.

Nous arrivons à hauteur d'escaliers descendants. Nous ne les empruntons pas et nous virons sur la droite pour rejoindre la rue de l'Abattoir.

Nous passons devant l'ancien abattoir spadois.

L’abattoir a été construit en 1879 pour répondre à la demande de viande de plus en plus importante des nombreux hôtels et restaurants de la ville. Le bâtiment abrite actuellement le matériel du service des travaux et le réfectoire.
Nous y découvrons aussi un ancien lavoir, le lavoir de l'abattoir.


Nous arrivons route de Barisart que nous traversons.
Après avoir emprunté la rue Sandberg, nous virons sur la droite.


Plus loin, nous virons sur la gauche Avenue Jehin Prume pour arriver devant le terrain de football.
Là, nous allons sur la droite, passons devant les installations de ce terrain et ensuite nous virons sur la gauche.


Nous sommes Avenue Marie-Thérèse.. Nous n'allons pas jusqu'au bout de celle-ci. Après quelques centaines de mètres, nous empruntons sur la droite l'Avenue Jehin Deschamps.
Au bout de celle-ci, nous tournons à gauche. Nous retrouvons un petit sentier qui nous amène Route de Géronstere.

Nous suivons cette route sur la droite et nous nous engageons après quelques minutes sur la gauche pour emprunter le chemin de la Roche.

Nous arrivons à une chapelle.


La chapelle de La Roche, dite aussi chapelle Spailier, apparaît toute blanche sur un promontoire qui domine le centre de la ville par le sud.


Elle date de 1792 mais auparavant, au même endroit se dressait une grande croix placée en 1772 par François Misson. Celle-ci a été détruite à la Révolution française. Une pierre de base de cette croix, gravée F.M. 1772 a servi à la construction de cette chapelle. Cette pierre est toujours visible actuellement. Un petit vitrail partiellement brisé orne le fond de la chapelle et porte la date de 1519; toutefois, ce vitrail est étranger à l’histoire de cet édifice. Il a été placé peu avant 1940. 

C’est à un certain Bruno qu'est dû la réalisation de la chapelle de La Roche suite à un vœu qu’il formula alors qu’il était pris dans une tempête en mer Baltique en rentrant de Russie.

Nous découvrons à cet endroit une boîte aux lettres assez originale.

Nous continuons notre route sur le chemin face à nous.



Nous restons sur ce chemin jusqu'au moment d'arriver Avenue de la Havette.  Nous prenons celle-ci sur la droite et la descendons jusqu'au ruisseau "La Picherotte".

Ce ruisseau était très important pour les manants de Spa car il alimentait en eau le moulin banal, aujourd’hui disparu.
Il fournissait aussi l’eau à la fontaine du bohy. Comme une promenade pittoresque a été créée en 1849 le long de la partie supérieure du ruisseau, on lui donne en cet endroit le nom plus poétique de « ruisseau des artistes ».

Nous n'emprunterons pas le tracé de la "Promenade  des artistes".

Nous traversons le petit pont en bois et nous nous retrouvons sur le parcours de la "Promenade Victor Renson".

Nous nous engageons vers la gauche et nous longeons un camping..

Nous le passons jusqu'à arrivé à la Rue de la Sauvenière.

Nous la suivons sur la droite, passons devant l'entrée principale du camping et ensuite très prudemment, nous traversons la route nationale.

Nous nous engageons à gauche sur l'Avenue Joseph Lemaire.  Nous suivons cette route jusqu'au croisement avec le Chemin Sous Bois où nous virons à droite.

Ce chemin nous amène au Ruisseau de la Sauvenière.


Nous rejoignons l'Avenue Peltzer de Clermont et nous prenons sur la gauche.



Nous apercevons les bâtiments du Foyer de Charité.

La mission principale des Foyers de Charité est de participer à la nouvelle évangélisation par la prédication de retraites spirituelles ouvertes à tous. Ils proposent des retraites de 6 jours, en silence, au cours desquelles les participants sont accueillis comme en famille et reçoivent des enseignements constituant une synthèse des fondamentaux de la foi catholique.

Le Foyer de Spa Nivezé est situé dans un parc de douze hectares.



A hauteur d'un crucifix, nous traversons le carrefour et nous nous dirigeons vers la "Source du Tonnelet"




Cette source fut fréquentée dès le début du 17ème siècle. Elle doit son nom au fait qu’elle était alors captée dans un tonnelet. Il s’agit de la même eau que la «Spa Marie-Henriette» mais telle qu’elle est à la source (ferrugineuse et carbogazeuse). Pour être commercialisée, la «Spa Marie-Henriette» est déferrisée.

Située à l’extérieur, cette source est accessible librement.

Mentionnée pour la première fois en 1559, la source du Tonnelet fut d'abord connue sous le nom de source de la Frayneuse, et ne commença à être exploitéèe qu'au début du 18è siècle. Un petit bâtiment fut construit pour la protéger. Peu populaire au début, elle fut réhabilitée en 1753, et des bains d'importance furent construits à proximité.

En 1782, l'endroit se présente comme une succession de bassins, éventuellement couverts d'une niche, et alimente un réservoir pour les curistes. Une seconde source fut découverte en 1773, et servit à alimenter une piscine de l'établissement de bains. Une des deux sources disparut cependant en 1865 à la suite du forage de la source Marie-Henriette.

Étant donné leur éloignement du centre de la ville de Spa, les bains de la source du Tonnelet perdirent peu à peu en fréquentation, et furent carrément négligés à la suite de l'ouverture des établissements de bains du centre-ville.

En 1883, les architectes L.-J. Devivier et W. Hansen établirent les plans de nouveaux bâtiments. Ceux-ci furent achevés en . Ils subsistent toujours, et comportent un restaurant et plusieurs rotondes vitrées dont une abrite la source.

Après quelques minutes de repos à cet endroit, nous revenons sur nos pas et nous prenons sur la gauche le chemin des Près.

Nous arrivons Chemin du Soyeureux où nous prenons la droite pour nous diriger vers l'église de Nivezé.





L’église actuelle de Nivezé a été inaugurée le 10 octobre 1935 ; elle est consacrée à Sainte-Thérèse de l’Enfant Jésus.

Cette église de style néogothique moderne a été construite suivant les plans de l’architecte Paës de Spa. Initialement, la tour du clocher devait se dresser à gauche du chœur, mais finalement pour des raisons de stabilité à cause du ruisseau, le Soyeureux, tout proche de l’édifice, elle fut érigée à droite.

Depuis 2008, elle est redevenue chapelle suite au regroupement paroissial autour de la paroisse Saint-Lambert de Sart-lez-Spa, décidé par le diocèse de Liège.

Nous prenons la route Nivezée-Bas sur la gauche de l'église et passons sous la passerelle du Ravel..

Nous prenons directement à gauche le chemin du Pré Collin.

Au bout de ce chemin, nous virons à gauche sur le Chemin de la Fontaine.

Plus loin, nous prenons un sentier boisé qui va nous amener au Lac de Warfaaz.



En ce moment de pandémie Covid-19, le port du masque est obligatoire tout autour du lac.


Le lac a superficie est de 6,5 hectares, sa longueur la plus grande est de 600 m et de 200 m dans sa plus grande largeur. Sa profondeur varie de 1 à 7m. Il est alimenté par le Wayai, qui prend sa source dans un hameau du même nom et qui traverse la ville de Spa et se jette ensuite dans la Hoëgne à Theux. Son pourtour est asphalté, ce qui permet un accès aisé vers les lieux de pêche. De nombreuses balades, une plaine de jeux, des locations de pédalos ainsi que plusieurs points de restauration sont disponibles à proximité du lac.

Nous nous arrêtons au Jardin des Elfes pour une pause "désoblitération".


La pause terminée, nous reprenons notre route et nous marchons sur tour le contour du lac..







A la sortie du lac, nous nous engageons sur la droite Route Amédée Hesse



Pierre Amédée Hesse, chirurgien dentiste, né à Metz en France le 26 juillet 1870, s’installe à Spa au début du 20e siècle. Fin mai 1907, il épouse en secondes noces la Spadoise Marie Sury avec qui il aura 3 fils (Jacques, Jean et Amédée). Le contenu des publicités qu’il fait paraître dans la presse locale, précise que son cabinet dentaire utilise les techniques américaines et qu’il réalise des « dentiers » perfectionnés et brevetés dont il est l’inventeur. Outre ses activités professionnelles, il pratique couramment le vélo et crée, en avril 1908, avec quelques amis la société de pêche « La Warfaazienne » dont il est le premier président.

En août 1914, il ne peut accepter l’invasion allemande et devient très vite un agent de renseignements pour l’état-major français. Le 26 août 1915, il est arrêté à son domicile, avenue du Marteau (de nos jours avenue Reine Astrid). Condamné le 15 octobre à la peine de mort, il est fusillé à Liège le 18 octobre. Le 2 août 1919, sa dépouille est exhumée et transférée à Spa où des funérailles solennelles sont organisées le mardi 5 août.
Le 25 juillet 1920, la société « La Warfaazienne » inaugure au Lac de Warfaaz, adossé à la colline au niveau du barrage, un monument à la mémoire de son président fondateur. En 1940, les Allemands détruisent le monument, comme ils le font avec beaucoup de souvenirs de guerre de 14 dans les territoires qu’ils occupent. Grâce à l’architecte Ivan Dethier, qui a sauvé et conservé l’effigie du monument, en 1946 le mémorial est reconstruit, mais pas à l’identique.

Nous prenons un sentier sur la droite. Celui monte dans le bois.
Nous virons ensuite sur le deuxième sentier à gauche. A travers le bois, nous rejoignons la route de Balmoral.




A hauteur de cette route, nous nous dirigeons sur la gauche et peu après, nous la traversons à hauteur d'un sentier à droite.

Nous arrivons à hauteur d'un large sentier sur la droite.  Nous le montons à notre aise. Il n'est pas long mais assez physique.

Au sommet, nous sommes Avenue Léopold II. Nous virons sur la gauche.
Nous arrivons à un carrefour. A notre gauche la Rue du Jeu de Paume. Nous traversons le carrefour et continuons tout droit.

Quelques centaines de mètres plus loin, nous prenons la direction d'un sentier sur le gauche.  Nous passons derrière les Thermes de Spa. Nous arrivons à un croisement et nous prenons sur la droite.
Le sentier nous amène sur un magnifique point de vue sur la ville de Spa.





Nous allons descendre ce sentier en zig-zag étroit et rocailleux jusqu'à la Place Royale.

Nous apercevrons quelquefois un funiculaire




Pour relier le centre de la ville aux nouveaux thermes ultramodernes bâtis sur la colline ‘Annette et Lubin’ un funiculaire  a été construit. Les travaux commencèrent en 2002 et furent terminés en 2004.

Entièrement automatisé - de l’achat du billet au pilotage des cabines - et équipé de portes palières,  le funiculaire relie la place royale au centre thermal construit sur la colline, une centaine de mètres plus haut.

Appelé ‘funiculaire’ il fonctionne plutôt comme ascenseur, les deux cabines étant indépendantes et ne faisant pas contrepoids l’une à l’autre. Une des cabines et son trajet est réservée aux curistes de l’hôtel 'Blu Radisson’ qui a sponsorisé la construction du funiculaire. L’autre est ouverte au public, moyennant le paiement d’1,50€ le billet aller. L'ascension dure environ 2 minutes, la vue environnante est étonnante. Le funiculaire termine sa course à l'intérieur même du centre thermal.

Arrivé sur la place royale, nous traversons le Parc des Sept Heures. Je ne connaissais pas cet endroit. Ce fût une agréable découverte.










C'est en 1758 que le Parc de Sept Heures fut aménagé en promenade publique. On y trouve de nombreux monuments : celui de l'Armistice, offert par le Major C.E. Radcliffe, nommé Bourgeois de Spa, en 1925, du Compositeur Meyerbeer qui, de 1829 à 1860, vint chercher l'inspiration à Spa, celui de Jean d'Ardenne, écrivain de qualité, né à Spa, propagandiste incomparable de ce pays. Également le Monument Gridelet, la pierre de l'Association des Coloniaux, la stèle du 1er Lanciers, le monument aux Fondateurs des Promenades, et enfin, à la sortie du parc, le monument du Maréchal Foch.

Il abrite également des constructions du 19e siècle témoignant du goût éclectique de l'époque : la Galerie Léopold II, tout de fer et de verre ainsi que le Pavillon Reine Marie-Henriette et celui des Petits Jeux, abritant l'Office du Tourisme.

Nous quittons ce magnifique parc pour nous retrouver face au Musée de la lessive.





Savez-vous comment vos grands-mères et arrière-grands-mères faisaient la lessive ? Pourquoi la faisaient-elles une seule fois par an ? Quels produits utilisaient-elles ? Quel est l'ancêtre du fer à repasser ? Réponses au musée de la lessive, un musée totalement consacré à l'évolution des techniques de blanchissage du linge, de l'Antiquité à nos jours. On peut y admirer d'anciennes machines à lessiver en état de marche, la reconstitution d'un lavoir, découvrir les méthodes de repassage, l'histoire du savon... À Spa, l'une des villes d'eaux les plus célèbres du monde, les femmes ont, depuis le 18ème siècle, gagné leur vie en nettoyant le linge des hôtels accueillant les curistes. Dès lors, pas étonnant qu'on y trouve ce musée unique en Belgique, et dont la visite vous surprendra !


Notre marche touche à sa fin.
Nous rejoignons l'avenue Reine-Astrid, et au rond-point face au Musée de la ville d'eau à laVilla Royale, nous remontons vers la gare.



Le Musée de la Ville d’eaux a été inauguré en 1894. A cette époque, il s’appelait encore Musée Communal de Spa et partageait ses locaux avec l’École
des Beaux-Arts à côté de l’ancienne poste et à l’angle de la rue Servais. Ce beau bâtiment fut démoli en 1948. Les quatre colonnes de la façade du bâtiment ont été conservées. Elles ornent aujourd’hui le fond du Parc de Sept Heures.

Dès 1942, le Musée Communal s’installa au Waux-Hall où il cohabitait avec l’orphelinat de la Ville.

Les toits, en mauvais état, risquant de mettre à mal les collections et les nombreux livres du legs d’Albin Body, le Musée attendit avec impatience un nouveau déménagement.

Les livres d’Albin Body furent sauvés du naufrage et transférés à la Bibliothèque communale. En 1965, le Musée fut installé dans l’ancienne Villa de la Reine Marie-Henriette (qui décéda à Spa en 1902) où il se trouve encore aujourd’hui : au n° 77 de l’avenue Reine Astrid. Depuis 1985, les écuries de la Villa Royale abritent le Musée spadois du Cheval.

J'ai apprécié ce circuit de 12 km. Les ami(e)s m'accompagnant aussi.
J'espère vous avoir donné goût à le découvrir par une belle journée ensoleillée.
Je ne connais guère la ville de Spa. J'en ai découvert quelques beaux coins et environs. Je reviendrai en découvrir d'autres.

Retrouvez toutes les photos ici.

A une prochaine randonnée.





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