17 août 2020

Au pays des prunelles

Ce lundi 17 août, mon ami Jean avec qui je marche régulièrement chaque début de semaine m'avait demandé de parcourir un petit 10 km pas trop loin dans la région.

Je m'étais donc mis à imaginer un circuit au départ du parking situé à l'entrée de Micheroux en venant de Herve, non loin de la sortie d'autoroute.

Ce parking se trouve juste à quelques dizaines de mètres du rond-point.

J'avais tracé et enregistré un parcours au départ de ce parking.


Nous avions convenu de notre heure de départ soit 09:00 h.

A l'heure dite, nous avons démarré . Nous quittons le parking et empruntons la rue de Wergifosse  sur la gauche.

Nous passons devant l'entreprise Joskin.


Victor Joskin aurait pu reprendre la ferme de son père. Mais, à 20 ans, il décide de créer une entreprise de travaux agricoles. Une entreprise qui évoluera au fil des années pour s’orienter de plus en plus vers la fabrication et la commercialisation de ses propres outils. Il est aujourd’hui presque impossible de se promener dans la campagne wallonne sans croiser une benne, des épandeuses ou des citernes Joskin.
En cinq décennies, Joskin est devenu le deuxième constructeur belge de machines agricoles en importance. Au total, la société dispose de cinq unités de production en Belgique et à l’étranger et occupe 750 salariés. Joskin exporte dans une soixantaine de pays.

 
Nous passons devant une croix précédent de quelques dizaines de mètres le Relais du Roy.

 
Le Relais du Roy est une salle avec service traiteur.

Peu après, nous virons sur la droite Voie des Maçons. 

Nous la suivons jusqu'au moment où nous arrivons à une barrière empêchant le passage de véhicules.

Nous passons celle-ci et après quelques mètres, nous apercevons un échalier sur la droite et le passons. Nous sommes dans une prairie et nous avons une très belle vue sur la région.


 

Nous allons emprunter quelques parcours balisés de la commune de Soumagne. Ici, nous sommes sur le Chemin des Échaliers.
Nous traversons les prairies et devrons passer sous un fil qui ne me semble pas électrifié. Il y a un échalier mais ce fil l'obstrue. Pas d'autre solution que de s'abaisser. Je comprends que les fermiers doivent empêcher le bétail de passer d'une prairie à l'autre mais je n'imagine pas une vache passer l'échalier.

 Nous quittons ces prairies et nous apercevons une entrée du tunnel de la ligne Tgv.

 

Je pense que je découvre ce coin de la région de Soumagne car je n'en n'ai aucun souvenir.

Nous allons suivre une sentier longeant la ligne ferroviaire du TGV.  De part et d'autre des haies de pruneliers.

Je n'ai jamais vu autant de prunelles...

 

Il y a de nombreuses haies remplies  de ces petites prunes.

La prunelle est le fruit du prunelier que l’on trouve dans la campagne, formant des bosquets et des haies plus ou moins sauvages en bordure de champs, de friches ou de bois. Les petites prunelles qui poussent sur cette « épine noire » sont comestibles mais âpres au goût. Pour y remédier, vous avez le choix entre attendre quelques gelées ou les congeler quelques jours : elles perdront ainsi leur âpreté. Vous pourrez alors concocter, très simplement, une liqueur de prunelle ou une confiture de prunelle.

 Les ingrédients de la liqueur de prunelle

  • 750 g de prunelles
  • 1 litre d'eau-de-vie à 40°
  • 250 g. de sucre de canne
  • 1 gousse de vanille
  • 30 g d’amandes avec leur peau (mondées)

Dans la mesure du possible, ramassez les prunelles d’un prunellier qui ne soit pas en bord de route ou au long d'un champ qui a reçu des pesticides...

Préparer la liqueur de prunelle

Equeutez-les prunelles et nettoyez les correctement afin de supprimer toutes les petites brindilles et feuilles qui y seraient. Egouttez-les bien.

Versez les petits fruits noirs dans un bocal de grande taille disposant d’un couvercle hermétique et écrasez les grossièrement avec une spatule.

Ajoutez le sucre, la gousse de vanille coupée en deux sur toute sa longueur, les amandes et l’eau de vie. Mélangez bien le tout et fermez le bocal.

Stockez le bocal dans l’obscurité, dans un endroit frais, en remuant son contenu toutes les semaines environ.

A l’issue de 2 ou 3 mois, filtrez et embouteillez. Vous pourrez ensuite stocker les bouteilles dans votre cave durant quelques mois.

Servez cette boisson en liqueur digestive, en fin de repas. 

Nous arrivons Rue du Peuple et nous apercevons au loin la "Belle Fleur" de l'ancien charbonnage du Bas-Bois.

 
Nous virons à gauche sur la Rue du Peuple puis empruntons directement à droite la Rue du Maireux.

Plus loin, nous bifurquons sur un sentier à droite qui va nous emmener au cimetière de Soumagne.

 

Nous sommes devant l'entrée du cimetière. Nous aurions bien voulu voir cette tombe mais le cimetière est vaste. Pas de drapeau belge ou du Commonwealth qui flotte au vent..
Nous demandons à l'ouvrier communal qui se trouve dans ce cimetière où se trouve cette tombe et à notre grande surprise, il est incapable de nous répondre et même de nous dire s'il y a un endroit avec un drapeau.. J'imagine que ce n'est pas l'ouvrier habituel d'entretien de ce cimetière.

J'ai donc fait quelques recherches sur internet.

 

Cette tombe est située au centre du cimetière près du mémorial.

Le samedi 3 mai 1941, à 13 h 20, le Spitfire de l'Escadron 1 de la RAF s'écrase à Soumagne à la dite place Maireux.
L'avion est piloté par Peter Garratt Rose, sergent, 25 ans. C'est sa deuxième mission dans cet escadron spécial.  Il est de retour d'une reconnaissance photo sur la Ruhr revient quandp our une raison inconnue, il doit sauter avec son parachute mais son avion se fend et un morceau d'aile le frappe. Son corps a creusé dans le sol une marque profonde.

Nous traversons la route nationale et montons la petite côte en face de nous.
Au sommet, je me retourne et j'aperçois les drapeaux flottant au milieu du cimetière.

 Le sentier nous amène Rue Célestin Damblon à proximité du terril du Bas-Bois.


Nous ne passons pas devant l'entrée du terril du Bas-Bois.
Nous allons bifurquer peu avant sur la gauche. Nous sommes sur le parcours du "Tour des Terrils" de "La Balade du Champêtre" et de "La promenade de Madame Paulus".

Le charbonnage du Bas-Bois est un ancien site charbonnier qui é été exploité dès 1860. Il comprend deux puits, l'un destiné à l'extraction et l'autre à l'aération. Les galeries atteignent une profondeur de 355 mètres.Il fît acquis en 1931 par les Charbonnages du Hasard. Le site ferme ses portes en 1970. 

Le site du Bas-bois a été entièrement assaini à l'initiative de la commune, de la SPI+ et de la SORASI. Cette opération s'est terminée le 5 juin 1999. Une partie a été vendue à un particulier qui y exploite une activité relevant du secteur de l'horeca, l'autre partie a été cédée à la commune qui y a aménagé une salle de réunions et une zone de délassement dotée d'une balade didactique, d'une plaine de jeux et de barbecues. Depuis peu, c'est dans ce cadre idéal que se déroulent les activités organisées par la commune durant les grandes vacances en faveur des enfants.

La « Belle-Fleur », classée, a été mise en évidence à l'aide d'un éclairage approprié.

Au sommet du terril richement boisé, de superbes vues s'offrent aux promeneurs.

La nouvelle restauration du site s'est achevée en juin 2008. La plaine de jeux et la promenade du terril sont accessibles au public tous les jours.

La salle des machines a fait l'objet d'une rénovation. La visite de la salle des machines se fait sur rendez-vous en contactant l'échevinat du Tourisme au numéro 04 377 97 93.

Je me promets d'aller découvrir cet endroit prochainement. 

Je vais découvrir le jardin partagé par des habitants de la commune. Je pourrai ainsi dire à une amie marcheuse du club que j'ai vu sa parcelle.  Ce jardin est entretenu par les "Jardiniers de la Belle-Fleur".


 

 Nous sommes toujours en train de suivre un sentier longeant la ligne TGV.


 
Nous arrivons Rue des Carmes que nous empruntons sur la droite. 



 
Après le passage du Ruisseau des Marais, nous empruntons le sentier à droite.

Celui - ci est très ombragé. 



 
Nous traversons des prairies pour rejoindre la Rue du Pansery.

 




 Nous arrivons à hauteur de la route nationale que nous traversons prudemment pour rejoindre la rue du Lac sur la gauche.

Au bout de la rue, nous entrons dans le bois pour rejoindre le Ravel.
Nous traverserons celui-ci pour une petite escapade boisée. Je suis attentivement le parcours tracé sur mon gps.

 

Nous quittons le bois et nous nous retrouvons Rue Rôthtys que nous prenons sur la droite. Nous rejoignons le Ravel, traversons la Rue de la Chapelle, suivons toujours le Ravel, traversons la rue d'Heuseux et à rejoignons la rue de la Siroperie.

 

 Nous arrivons au centre de Micheroux et continuons sur la ligne 38..
Nous quittons le Ravel un peu avant le pont sous l'autoroute . Nous virons donc sur un sentier à droite et arrivons sur la route nationale. Nous allons sur la gauche.

Nous arrivons à hauteur d'un petit cimetière en bordure de route.



 
Le , le 27e RI de l'armée impériale allemande passa par les armes 118 civils et détruisit 101 maisons.

 https://www.arvia.be/archive/labouxhe-melen-evenement-daout-1914-par-gustave-somville-journaliste/

Nous traversons la nationale à hauteur du rond-point et nous rejoignons le parking et nos voitures.

J'ai apprécié ce parcours au point de l'intégrer lors d'une prochaine marche de notre club "Les Gais Lurons de Melen"

Je vais le proposer à édition au site "Visorando" .

Comme chaque fois, pour visionner les photos de ce parcours, c'est ici.

A bientôt pour une prochaine rando..

1 commentaire:

  1. Très intéressante description de cette ballade qui donne envie de marcher dans vos pas (nous sommes passés hier à vélo sur le Ravel, revenant de Baelen).
    En effet, énormément de fruits sur les arbres cette année 2020, pas seulement des prunelles (merci pour la recette), mais aussi des poires et des pommes dans les champs/vergers le long du Ravel.
    Les abeilles ont bien travaillé au printemps!

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