3 mars 2021

Randonnée à Ferrières Partie 1 De Ferrières à My.

Le 20 février dernier, je me suis rendu à Ferrières pour accomplir mon premier 20 km de 2021.

Je ne vous décrirai pas le circuit mais je vais vous parler de quelques endroits par lesquels je suis passé tout au long de ce parcours.

Je m'étais dessiné un circuit à la découverte de certains hameaux et villages avoisinants.

Je me suis lancé sur ce tracé qui au fil des kilomètres m'a semblé très physique. J'avoue que j'en ai bavé surtout dans la traversée du Bois Gillard. Le circuit est très vallonné.


Depuis la fusion des communes en 1977, la commune de Ferrières se compose de cinq anciennes communes : Ferrières, My, Vieuxville, Werbomont et Xhoris. La partie orientale de la commune (Werbomont, une partie de Ferrières et de Xhoris) se trouve en Ardenne alors que la partie occidentale (Vieuxville, My, l'autre partie de Ferrières et une grande partie de Xhoris) fait partie de la bande se trouve calcaire de la Calestienne. L'extrémité nord  (château de Fanson) se trouve en Famenne. Souvent, l'habitat ancien confirme cette situation géographique par l'emploi de moellons de calcaire en Calestienne et de grès dans la partie ardennaise.

La commune se trouve en rive droite de l'Ourthe. La  Lembrée traverse la commune d'est en ouest. 

La partie orientale de la commune est traversée par l'autoroute E25.

C'est du centre du village, place de Chablis que je m'élance pour cette rando.




A quelques mètres de la place se trouve le Musée du Jouet.

C'est en 1979 que Maryse Vanguestaine (institutrice maternelle au village de Ferrières pendant 33 ans) et son époux Freddy Rixhon décident d'organiser avec l'aide du Comité Culturel et l'appui de la Commune, une exposition de jouets anciens. Vu son succès, l'idée de monter une exposition permanente naquit et tout doucement celle-ci se mua en un musée, qui s'installa dans des bâtiments de 1875, d'abord couvent et ensuite école. Ces locaux qui se libéraient, permirent le 24 août 1984, d'inaugurer le Musée du Jouet et de l'Enfant. Depuis 30 ans, des bénévoles s'investissent encore à faire vivre le Musée.

L'église de Ferrières est de style pseudo-gothique reconstruite en 1878 et achevée en 1881, d’après les plans de l’architecte J. Rémont.

Elle a remplacé celle qui, de son clocher semi-bulbeux, a vu vraisemblablement des siècles de l’histoire ancienne de la paroisse.
Dans la nouvelle, il n’est rien resté de l’ancienne, sinon la pierre tombale d’Henri Adam, vicaire de la paroisse, décédé le 2 juin 1748. Et aussi les deux cloches, fondues en 1849 par Causard frères, à Tellin.
L’une d’elles est partie en Allemagne le 31 mars 1944 pour une bien périlleuse randonnée. Elle en est revenue, le 6 novembre 1945 sans avoir subi trop de dommage.


Ses colonnes monolithiques sont remarquables. Le chœur a un chevet à trois pans et est tourné vers l’Est, symbole de résurrection. Les orgues datent de 1914.
Le mobilier, dont trois autels à retable, la chaire de vérité, les confessionnaux, les bancs de communion et la balustrade du jubé, sont en chêne sculpté avec soin par Mr Olivier Merveille.
Les vitraux datent de 1898 (I. Grosse-De Herde, de Bruges).

Son style pseudo-gothique lui donne de près et de loin, une grâce impressionnante.
La restauration intérieure, qu’elle a reçue en 1947, ne fait qu’accentuer son cachet de simplicité religieuse. Malgré cette restauration, l’église a conservé, au-dessus de la nef centrale, tout près de la tour, quelques traces du passage à travers la voûte d’un Allemand qui, le 15-2-1944, voulait se rendre compte par lui-même qu’on ne cachait ni armes, ni réfractaires, dans les combles de l’édifice.



La ferme de la House apparaît pour la première fois dans un écrit en  1459. Le corps de logis est le bâtiment le plus ancien. La ferme fut vraisemblablement propriété de la Principauté de Stavelot-Malmédy  dont le village de Ferrières faisait partie. En plus d'une fonction agricole, il est possible que la ferme ait servi de prison au XVe siècle. La ferme s'est ensuite agrandie au fil des siècles pour devenir une ferme en carré avec une cour intérieure, des étables et un porche d'entrée érigé au XVIIIe siècle ou au début du XIXe siècle. Depuis 1911, la ferme appartient à la famille Rixhon et fonctionne toujours comme exploitation agricole.


Première destination le hameau de Houpet.
Implanté sur le versant nord du ruisseau des Longs Prés, un affluent du ruisseau de la Logne, le hameau du Houpet étire sa quarantaine d'habitations le long d'une rue en côte qui finit par rejoindre la route Huy-Stavelot. Les constructions les plus anciennes du hameau sont des fermettes construites parfois en pierre calcaire mais plus souvent en moellons de grès.
Deuxième destination  le château de Grimonster.

Le château de Grimonster est situé au nord-est de Ferrières au lieu-dit Grimonster et date du XVIIIè siècle. Ce château forestier, bâti dans un écrin de verdure au cœur d'une nature intacte, est situé en bordure d'une forêt constituée, en 1976, en réserve naturelle d'une superficie d'environ une centaine d'hectares. Il offre un séjour plein de charme, de confort et de quiétude dans un décor champêtre. Une aile pittoresque par son ancienneté, flanquée d'une tour, a été spécialement aménagée pour réunir toutes les conditions de chaude atmosphère campagnarde. Une partie du château se visite sur demande.

Troisième destination La Rouge Minière

Le nom de ce hameau provient des exploitations du minerai de fer autrefois très répandues dans la région. Il est situé sur les hauteurs des ruisseaux du Pouhon et de la Velle.

En 1942, des bénévoles du village, après leur journée de travail, terrassent, charrient, taillent... La construction proprement dite débute en et est assurée par des corps de métier du village. C’est notamment le gendre de la famille, Hubert Brévers (charpentier de métier) qui réalisera la charpente. Le la chapelle est inaugurée.
C'est à l’abbé Joseph Hakin que l’on doit l’adjonction de la sacristie, l’achat d’une cloche, le placement des vitraux l’acquisition d’un ostensoir.


Étape suivante le passage aux abord du château-ferme de Férot.


Cette gentilhommière a été construite probablement à la fin du 16è siècle. Elle est dotée d’une façade de deux niveaux élevée en moellons de calcaire au rez-de-chaussée et en briques à l’étage.

A gauche, une tour circulaire de trois niveaux relie le corps de logis à un porche couvert d’un toit à la Mansart.
La ferme est établie à gauche du château. La cour intérieure est bordée par le logis, une grange, des étables et un chartil.
A l’extérieur du bâtiment fermier, s’élève une autre grange (étable à cochons).
La gentilhommière et la ferme sont alimentées par le Ruisseau du Vieux Pouhon, un petit affluent de la Lembrée.


La prochaine destination sera My. Mais je vous en parle dans la seconde partie.

Au plaisir de vous y retrouver.

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