11 mai 2021

Chez les Roteus di Houssaie

Le club de marche "Les Roteus di Houssaie" de Beyne-Heusay organise du 8 au 16 mai une marche éphémère.

Trois parcours sont proposés aux amateurs de la marche : 4,1 km, 6,2 km et 12,3 km.


Le départ se fait devant le Hall Omnisports en face de l'église Saint-Laurent.

Ce dimanche, vec mon groupe d'amis et amies, nous avons parcouru les 12 km..

Cette commune, installée sur les premières marches du plateau de Herve, s'est constituée au fil des siècles, par le regroupement de divers villages et hameaux.
La création du premier de ceux-ci, celui de Beyne, remonte à 1321, dans ce qui était alors la Principauté de Liège.
En 1977, le territoire s'est agrandi en s'associant avec celui des anciennes communes de Bellaire, Queue-du-Bois et Moulins-sous-Fléron.


Nous avons pris la direction du domaine de Fayembois et de son bois.


Dans l'agglomération liégeoise, en rive droite de la Meuse et sur sur le plateau de Herve, le site de Fayembois se perche à 200 m d'altitude environ, aux confins des anciennes communes de Jupille, Grivegnée et Beyne. Ce plateau comporte de nombreux vallons. C'est au creux de l'un deux, le "Fond d'Hoûl leû" que s'étend le secteur boisé du domaine, à l'est et au nord-est du château de Fayembois.






Nous découvrons de vielles ruines.  




Dans le bois, au lieu dit Combiè-Mostî, le sentier passe sous le socle d'un édifice en ruine. Ce socle en grosses pierres calcaire, non équarries, imitant un rocher, porte une  construction néo-gothique, qu'édifièrent, vers 1840, le comte Amédée de la Rousselière et Denis Deflandre, chef-garde du domaine.
La structure des murs encore debout et un ancien croquis, révèlent une bâtisse dotée d'une pièce principale quasi rectangulaire (intérieur : 8m de long x un maximum de 3m05 de large) percée de fenêtres ogivales - la chapelle -, d'une tourelle (diamètre interne : 1m50, mur de 0m75 d'épaisseur) et d'une annexe latérale. Tous ces éléments étaient construits en  moellons de grès, doublés en ce qui concerne la chapelle d'un mur interne en briques.
Dans les murs de cet édifice, les restes d'un tuyau de fonte suggèrent la trace d'une fontaine évoquée  en 1853 dans 'La légende de la tour de Fayenbois"  d'un certain Grandgagnage.

Nous nous dirigeons ensuite vers Jupille.
Nous longeons en partie le ruisseau de Coyi pour rejoindre Bellaire.








Il apparaît fort probable que la chapelle précédant l’église Notre-Dame de Bellaire existe depuis le début du XIVe siècle. Elle aurait été érigée quelques années après la séparation de Saive et de Jupille vers la fin du XIIIe siècle.

Le culte de Notre-Dame de Bellaire se développe étant donné l’affluence des pèlerins au sanctuaire: au début du XVIe siècle, une distribution de pains et de bière est organisée chaque semaine lors de la messe. Au vu de ce succès, on y organise par la suite une deuxième messe hebdomadaire.

C'est en 1835 que le terme « chapelle » est abandonné pour laisser place à celui d' « église », et est donc désormais déclarée indépendante.



A l’intérieur de l’église Notre-Dame de Bellaire, vous pouvez apprécier une magnifique Pietà (représentation visuelle dans la peinture chrétienne de la Vierge Marie pleurant son enfant qu’elle tient sur ses genoux avant sa mise au tombeau). 


Nous entamons le dernier tronçons de ce parcours pour rejoindre notre point de départ.






J'ai apprécié ce parcours pour sa beauté des endroits traversés.

Vous trouverez toutes les photos ici.

Je vous joint le lien gpx de ce parcours mais je vous conseille de faire celui-ci si vous êtes un marcheur chevronné. Il comporte des côtes assez longues et très rudes.

Je vous souhaite une très bonne marche


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