9 mai 2019

Au départ d'une légende de Charlemagne

Le nom de la commune viendrait d'un fait divers remontant à Charlemagne. 
Alors que l'empereur circulait dans la région, une roue de son chariot se serait brisée.
Il aurait alors demandé au cocher : "Welken raad ?" ("Quelle roue ?" - sous-entendu "s'est brisée ?"). 
C'est ainsi que serait né la commune de Welkenraedt.

C'est là-bas que je me suis rendu ce samedi 4 mai dernier pour participer à la marche du Muguet organisée par le club "Pomona Trotters" de Welkenraedt.


Il avait neigé la nuit précédente. Les premiers marcheurs ont découvert de la neige sur les parcours. J'avais attendu les 11 hr du matin après avoir consulté la météo pour me lancer sur les chemins. Il n'y avait plus guère de neige, mais beaucoup de boue.  Le soleil jouait à cache cache avec les nuages et quelques averses se sont déversées sur la marche...

Mais malgré cette météo bien triste ce début du mois de mai, j'ai opté pour le circuit des 15 km. Mais le club proposait aussi des parcours de  5 - 10 et 20 km.
Près de 500 marcheurs ont parcouru les différents parcours.






Le Bosquet fait partie d'un des trois sites naturels de la commune de Welkenraedt, reposant et convivial.
Grâce à l’intervention du syndicat d’initiative, le site connut un embellissement constant par la création de pelouses, parterres de fleurs, aménagement de sentiers et chemin d'accès.

A présent, les étangs de pêches du Bosquet constituent un observatoire privilégié pour prendre contact avec la nature et la vie sauvage. Il n’est pas rare d’apercevoir un martin pêcheur à la recherche d’un poisson ou de voir le héron cendré ou le canard colvert prendre leur envol de l’étang ou des environs immédiats. Des panneaux didactiques informent le visiteur sur les différentes espèces d’arbres remarquables.
Le Bosquet, c’est aussi un espace convivial, permettant d'organiser des soirées amicales, professionnelles ou sportives autour d'un barbecue aménagé.









,Sortant du bosquet, j'ai pris sur la gauche la route de Baelen. Après quelques centaines de mètres, j'ai bifurqué sur la droite à hauteur d'un monument dédié à la vierge Marie.


J 'étais rue Lançaumont.




J'ai viré sur la gauche un peu plus loin pour me retrouver sur un sentier qui allait rejoindre la route de Baelen. J'y ai aperçu quelques brebis et chèvres.






Au bout du sentier, je prends à droite et traverse le pont de l'E40 avant de prendre un sentier sur la gauche qui va m'emmener à Baelen, village que j'ai bien connu il y a une quarantaine d'années.















A l'entrée de Baelen, je prends sur la gauche.
Je ne suis plus loin du point de contrôle qui   se trouve à plus ou moins 5 km du départ.














La première mention écrite du nom de Baelen est Bailus et  date de l'an 888. Jusqu'à la fin de l'ancien régime, la commune faisait partie du duché de Limbourg et était le siège d'un des cinq tribunaux ducaux. Une chapelle consacrée à saint Paul est mentionnée la première fois en 1180. Au début du XVe siècle fut construit une église gotique, qui fut entièrement rénovée en 1773. 

Il y a eu seize civils passés par les armes et huit maisons détruites par (probablement) les 35e et 20e RI de l'armée impériale allemande le 8 août 1914, lors des atrocités allemandes commises au début de l'invasion.  



Cette église a été construit en style gothique  dans la première moitié du XVIe siècle en remplacement d'un édifice médiéval détruit. Elle comporte trois nefs de cinq travées avec des contreforts extérieurs à chaque travée.
L'imposante tour carrée édifiée en grands moellons de calcaire, de style roman  pourrait dater du XIIe siècle mais a été rénovée au XVe siècle puis en 1773 comme indiqué sur une pierre de l'édifice.
Le portail d'entrée datant de 1911 est surmonté d'un arc brisé et d'un oculus à quatre feuilles. Une tourelle circulaire se dresse contre le côté sud de la tour jusqu'à mi-hauteur et un chevet à pans coupés est adjoint au côté nord.
L'église Saint-Paul possède un clocher tors qui tourne de 1/8e de tour de droite à gauche. L'origine de la torsion est controversée. 

La carte de contrôle cachetée, je redémarre pour  parcourir une boucle de quelques kilomètres qui me ramènera à ce point de contrôle.

Je quitte donc La Cantellerie et me dirige vers l'église et je prendrai sur la gauche pour me diriger vers la rue Longue et ensuite la rue Medael qui rejoint une grand route, celle de Verviers à Eupen.






Je traverse donc la route de Dolhain et le parcours m'emmène sur le chemin des Passeurs.. Il est assez long et cela monte mais rien de terrible. Cela me permet d'admirer la beauté des paysages.








Je vais emprunter une partie du parcours fait lors de ma balade de Goé le lundi auparavant. Mais ce tronçon, je le fais en sens contraire ce samedi.

Je me retrouve un peu plus tard sur une partie descendante qui me ramène au village de Runschen.





Je me retrouve à la chapelle de Runschen, dédiée à sainte Anne et à saint Joachim. Elle date du 18è siècle et a été très bien restaurée en 1898 et en 1995 par les habitants du hameau. La commune en est propriétaire.


A partir de là, je rejoins le point de contrôle pour un deuxième passage. La boucle est comme on dit bouclée.







Venant d'essuyer une grosse averse, je me désaltère et après quelques minutes m'engage sur le chemin du retour.







 J'arrive à un monument signalant que pendant la guerre une forteresse volante a été abattu à cet endroit.





Il me reste encore un contrôle à découvrir , assez proche du point de départ. Sentant qu'une averse va encore me tomber dessus, j’accélère le pas.










 J'ai apprécié ce parcours.. Il était très bien fléchè et je remercie le club organisateur qui n'a pas bénéficié de bonnes conditions météo les jours précédents pour monter leurs chapiteaux et flécher les parcours... 

Comme toujours retrouvez les photos de cette marche ici

N'hésitez pas à laisser un commentaire mais je vous demanderai de le signer. Tout simplement pour savoir qui me l'envoie..

A bientôt pour le prochain reportage sur mon déplacement en car à Auderghem.

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