15 mai 2019

En forêt de Soignies

Le dimanche  5 mai dernier, direction la commune d'Auderghem... 

J'ai eu la chance de disposer de la dernière place vacante dans le car organisée par la Savate Alleuroise..


Au programme de la journée, marche chez les marcheurs du club "La Bruegelienne" et  visite des serres royales..

Ce article est consacrée à la première partie de cette journée.

La Bruegelienne est un club de marche affilé à La Ffbmp.




Ce club organise 2 marches annuelles ouvertes à tous.


-Bruxelles, Ma Belle, vers le centre de notre capitale en décembre.
-Bruxelles en mai vers la Forêt de Soignies en mai.

Ainsi que plusieurs marches-club et sorties pour ses membres.

C'était donc la sixième édition de "Bruxelles en mai". Plusieurs parcours étaient proposés aux marcheurs.

5 - 10 - 15 - 20 et 30 km.

Comme nous en avions la possibilité au point de vue horaire, j'ai opté pour le 15 km.
Je me réjouissais de découvrir ce coin inconnu pour moi.. 




Mais hélas, j'allais en faire bien plus et avec une cadence plus accélérée que d'habitude car il ne fallait pas rater l'heure de départ du car pour se rendre à Laeken.


Après avoir quitté le Lutgardiscollège, je m'engage donc sur le tracé du circuit des 15 km.

Je passe à proximité du château Saint Anne.


Le Royal International Club Château Sainte-Anne est un lieu où 35 nationalités se rencontrent. Il se trouve à l'orée de la Forêt de Soignies, à 15 minutes du centre de Bruxelles.


Et un peu plus loin, c'est le château de Val-Duchesse. Je n'en verrai pas grand chance car un portail empêche la vue sur celui-ci.





Mais le voici : 



 C'est un endroit connu pour ses longs marathons de négociations politiques lors des discussions  du conclave budgétaire..

Après la mort de Henri III, Duc de Brabant, Aleyde de Bourgogne, sa veuve, fonda le premier prieuré des dominicaines. Le cloître fut nommé « Hertoginnedal » (Val Duchesse) en l’honneur de sa fondatrice.
Le 11 avril 1275, le pape Grégoire confirma la fondation.
En 1562, les bâtiments furent pillés et incendiés.
En 1566 et une seconde fois en 1578, une soixantaine de sœurs durent abandonner le prieuré et gagner leur refuge à Bruxelles.
A partir de 1713, il y a eu une longue période de paix et Val Duchesse put acquérir une certaine prospérité.
En mai 1782, par ordre de Joseph II, le couvent fut fermé.
Suite à la Révolution française de 1789, le couvent fut totalement détruit.

C’est le 21 octobre 1903 que Charles Dietrich, agent de change et vice-consul de Norvège, s’est rendu acquéreur du magnifique domaine de Val Duchesse, à Auderghem, dont il a fait une princière demeure.
Aidé des conseils de l’architecte De Vigne, il a commencé par restaurer et agrandir le château, spécimen de l’époque de Louis XVI.
Il l’a fait aménager, décorer et meubler avec un goût parfait. En même temps, avec le concours de l’architecte paysagiste Louis Breydel, il a fait de son parc une des plus belles résidences de campagne des environs de Bruxelles.

Charles Dietrich a fait don du domaine, d’une superficie de vingt-cinq hectares, à la Donation Royale et ceci en 1930.

Au bout d'une grande allée pavée, j'arrive à un rond point où se trouve la première bifurcation du parcours. Je prends donc la direction des 15 km.




Plus tard, je bifurquerai sur la droite pour entrer dans les bois... Le chemin va nous conduire aux étangs des Chabots.





En contrebas, j'aperçois le prieuré de rouge cloître qui est une ancienne abbaye.






 Après avoir bien admiré celui-ci, je reprends ma route pour longer les très beaux étangs de la réserve naturelle du rouge cloître.








Je prends bien le temps de faire quelques clichés de ces étangs et ensuite je me dirige vers un petit sentier sur la gauche. J'y ai aperçu un collant rouge de la marche.

A partir de là, je ne vois plus aucun signe de balisage et je retrouve plus loin quelques marcheurs de la Savate arrêté à un petit carrefour forestier à hauteur du chemin Sluipdelleweg.




A cet endroit quelle direction prendre ? Un des membres de ce groupe téléphone au numéro indiqué sur la carte de marche et n'arrive pas à avoir l'information sur la route à suivre.

Avec ce groupe, nous continuons tout droit en espérant être sur le bon chemin. Mais après avoir parcouru une certaine distance, et toujours sans aucun signe de balisage, le groupe décide de faire demi-tour et de retourner au point de bifurcation pour emprunter le parcours des 10 km. Mais cette bifurcation ne se trouve pas loin du point de départ. Il faudra donc rajouter du kilométrage à notre marche.



C'est à ce moment que je subis la première grosse averse.

Le tracé du 10 km nous emmène à la réserve du rouge cloitre, ses étangs et le prieuré.
 Le domaine du Rouge-Cloître, entouré d'étangs et traversé par un fameux ruisseau, fut de tout temps un lieu prisé des amateurs de la nature, que ce soit pour y chasser, s’y reposer ou s'y promener. 




Avant de rentrer dans la propriété du prieuré, je note qu'on a retrouvé les lunettes de Polnareff.




L'abbaye du Rouge-Cloître porte le nom canonique abbaye Saint-Paul en Soignes. Ce fut d'abord un ermitage construit en 1366. Le prieuré fut édifié en 1374, sur un terrain concédé par la duchesse Jeanne de Brabant.  


On peut voir aujourd’hui l’enceinte, le prieuré du XVIIIe siècle proprement dit, les dortoirs, l’ancienne ferme prieurale, belle construction carrée à un étage, les anciennes dépendances avec leur manège et les écuries, ou encore la maison du meunier (appelée Maison de Bstien) ou celle du portier. Les moulins d’antan ont disparu et les étangs, établis sur d’anciens marécages au Moyen Âge ne portent plus les marques de la pisciculture qu’on y pratiqua. 

Les bâtiments subsistants du prieuré accueillent aujourd’hui le Centre d'art du Rouge-Cloître. Ce dernier organise des expositions artistiques et des ateliers de sensibilisation à l’art, pour les enfants. Il organise, d'autre part, des ateliers d’artistes, comme la Maison du Conte de Bruxelles et ses spectacles, pour les adultes et le jeune public. Il soutient Cheval et forêt, une association qui cherche à mettre en valeur les chevaux de trait  belges et qui organise des démonstrations de débardage.












 Je quitte cette propriété et de nouveau je longe les étangs des Chabots avant de virer à droite et de passer sous la E411.

Une bonne partie de la suite du parcours de fait dans la forêt.







J'arrive au point de contrôle des 10 km.



Après le contrôle, c'est encore une longue partie boisée qui m'attend.





Je quitte la forêt et je passe devant le Château de la Solitude.



Le château de la Solitude  est un château de style néo-classique  édifié de 1910 à 1912 par l'architecte François Malfait en lisière de la forêt de Soignies pour la princesse Marie Ludmille Rose de Croÿ, née duchesse et princesse d’Arenberg (1870-1953).
Devenue veuve en 1906 , la duchesse s’isola dans son château jusqu'à sa mort, y recherchant l’amitié des animaux. Après sa mort, le domaine d’une superficie de 11 ha 27 a 19 ca fut acheté par l’État. Il en fit une école pour enfants de forains. Ensuite, le château a accueilli le Centre Infosida jusqu’en 1995, époque où il fut réquisitionné par les « Compagnons du partage », un groupe de sans abri, une action partant de différentes revendications au droit à un revenu minimum d’insertion auprès des Cpas.
Il fut enfin vendu à une société qui y construira un complexe de bureaux.
Le château fait l'objet d'un classement au titre des monuments historiques depuis le 20 janvier 2000.

Le reste du parcours sera urbain et j'arrive à la salle de départ avec un total de 18 km sur mon gps.






Malgré cette différence de kilomètres, malgré la météo mitigée du jour, j'ai apprécié le parcours.. Je ne regrette pas le déplacement.

Qui sait peut être une prochaine fois y reviendrai-je!

Pour toutes les photos c'est ici.

Prochain article sur les serres de Laeken.

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