Les membres de ce club et d'autres marcheurs, dont je faisais partie, se rendaient là-bas pour participer à la marche des crêtes organisée par le club "Les Sabots de Godefroy".
Chaque année et toujours aux mêmes dates, ce club organise 2 marches. Une le 1er mai et l'autre le 15 août..
Près de 2000 marcheurs se sont retrouvés au domaine de Morsehan pour le départ sur les différents parcours proposés.
Comme nous avions quelques heures devant nous, j'ai opté pour le circuit des 21 km. En compagnie de quelques Roubaleus, nous nous sommes élancés à la conquête de ce parcours très vallonné et très physique.. Mais c'est le charme de cette région.
Avant de vous parler du parcours de la marche, quelques mots sur Bouillon...
Bouillon est une ville francophone située dans la province du Luxembourg, elle-même situé en Région wallonne de Belgique.
La ville est un centre touristique important, connu principalement pour son célèbre château qui domine la Semois du haut de son rocher.
Le duc Godefroy de Bouillon est le personnage le plus célèbre de la localité. Il a vendu son château à l'évêché de Liège pour financer la première croisade en 1099.
Nous avons donc quitté le domaine de Morsehan qui est un vaste et magnifique domaine arboré situé dans l'un des méandres de la Semois à proximité de la cité de Bouillon et bénéficiant d'un cadre calme et verdoyant. Il s'étend sur un hectare et il n'est pas rare d'y apercevoir à l'aube quelques chevreuils ou d'autres habitants de la forêt voisine. C'est dans ce domaine que se trouve l'internat de l'Athénée Royal de Bouillon. C'est dans les locaux de celle-ci qu'à lieu le départ et l'arrivée des marches de ce jour.
Quittant le domaine, nous prenons sur la droite la N89 et allons traversé la Semois.
Sitôt le pont de la Semois, traversé, nous bifurquons sur la droite pour rejoindre la première bifurcation.
Pour nous, c'est donc à droite qu'il faut se diriger.
Nous empruntons la rue de Germauchamps qui va nous emmener à la Platinerie.
Site localisé le long d'un petit affluent de la Semois, au sud-est de Bouillon, une ancienne platinerie, c'est-à-dire une forge spécialisée dans le traitement des tôles et fers plats pour l'armurerie, les ustensiles, ... A l'heure actuelle, il subsiste encore le réseau de canaux de dérivation ainsi qu'un étang. La végétation est constituée principalement par des groupements rivulaires et une aulnaie-frênaie.
Nous nous sommes pas encore bien échauffer les muscles des jambes mais nous allons gravir une première côte de 3 km avant de retrouver un chemin plus plat qui va sillonner à travers bois. Nous longerons et traverserons le bois du Rond le Duc, de la Haie à Biches et nous arriverons à notre premier point contrôle du parcours.
Après s'être reposé quelques minutes nous reprenons le départ , nous bifurquons sur la gauche pour aller rejoindre le rocher Lecomte.
Pour cela, nous allons emprunter un chemin à travers bois qui descendre vers la vallée. On traversera le Terme des Planes, la Taille Gérard, la Roche des Clappes, les Côtes du Havet.
Nous nous retrouvons donc au Rocher Lecomte.
C'est un superbe point de vue reposant sur la vallée de la Semois et le village de Dohan.
L'arrête rocheuse est à 75 m au-dessus du niveau de la Semois.
Après avoir pris quelques clichés du haut de ce rocher, ainsi que d'immortaliser notre passage, nous entamons la descente vers Dohan où se trouve notre deuxième point contrôle où nous retrouverons Annick une membre des Roubaleus ainsi que Nathalie et Gilbert des Pantouflards de Wihogne bien courageux de faire le 42 km.
Déjà occupé à la Préhistoire, Dohan devient une seigneurie du duché de Bouillon au Moyen Âge. Plusieurs familles se succèdent entre le 13e et le 16e siècle avant l’arrivée en 1600 des Lardinois de Ville, puissante famille de Luxembourg-Ville qui communique son dynamisme au village. En 1619, Florent Lardinois de Ville fait construire la chapelle toute proche dédiée à saint Florent, une forge et un château pour en faire sa résidence. En 1760, son dernier descendant cède la seigneurie à Jean-Louis Bodson, gouverneur du duché de Bouillon, qui le vend à son tour au procureur général de la Cour souveraine du duché, Louis Thibaut, en 1765. Après la Révolution, le château et les terres sont vendus comme bien nationaux par la République. Le château se présente sous la forme d’un imposant manoir en schiste et grès partiellement crépi, édifié sur une assiette rocheuse dominant la Semois d’une vingtaine de mètres et qui alimentait autrefois des douves. Le plan de l’ensemble est composé d’un logis en L occupant un angle d’une cour rectangulaire formée par l’enceinte et des communs partiellement démolis et aujourd’hui transformés en habitations. On accède à la cour par un beau portail en pierre de France surmonté d’un fronton triangulaire décoré des armoiries des Duchesne de Ruville-Thibaut et agrémenté de guirlandes et de feuilles de chêne. Modifié au fil des ans, le manoir a toutefois conservé son unité castrale.
Nous allons suivre pendant un certain temps le cours de la Semois en empruntant sur la fin un chemin qui semble-t'il a fait ou fait partie des travaux inutiles.
Et c'est ici que cela va grimper. Voilà la raison du sourire aux lèvres de notre interlocuteur au point de contrôle.
Ce sera l'effort le plus physique et le plus intense de la journée. On va la monter par paliers et j'avouerai avoir juré quelques fois en la grimpant. Mais pas le choix, il faut user le fond de ses ressources pour arriver au sommet..
Dans ce parc zoologique, vous pourrez rencontrer la faune ardennaise (cerfs, biches, daims, mouflons sangliers ...) mais aussi d'autres espèces venues d'autres pays et continents. Un large panel de bovins (bisons, yacks, aurochs, buffle d'eau..) ainsi que des primates (magots, macaques, babouins, capucins, tamarins ...) ou encore des tigres, ours, vautours, antilopes, wallabys, lynx, coatis ... Au total pas moins de 100 espèces différentes sur un parcours pédestre de 2 km.
Après cette aventure qui ravira petits et grands, vous pourrez vous détendre dans la brasserie-restaurant tandis que vos enfants profiteront de l'aire de jeux aménagée en périphérie du parc animalier.
Nous entamons le retour vers la salle de départ. Nous passerons dans la ville de Bouillon et il nous restera une dernière difficulté à franchir avant de retrouver tous les centaines de marcheurs présents à cette marche.
Ce fût une journée formidable sous une météo estivale..
J'en garde un très bon souvenir.
Je remercie le club des Roubaleus et son président pour m'avoir permis de les accompagner.
Toutes les photos de cette journée c'est ici...
A bientôt pour un prochain reportage...
Très beau reportage
RépondreSupprimerTrès beau reportage
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