Au programme 3 - 6 - 10 et 15 km pour leur 1ère marche des vacances.
Avec mon ami Gilbert du club "Les Pantouflards de Wihogne" nous avons opté pour le parcours des 15 km mais au total nous allons en faire 19..
Les explication du pourquoi un peu plus loin dans le texte.
Auvelais est une section de Sambreville située en Région wallonne dans la province de Namur en bordure de la Sambre.
C'est
le samedi 16 juillet 1910, au matin, que la nouvelle église d'Auvelais
centre a été consacrée par l’Évêque du diocèse de Namur, Monseigneur
HEYLEN. Le même jour, il procédait à la confirmation des 322 enfants qui
avaient fait leur 1ère communion en 1908, 1909 et 1910. Parmi les
enfants se trouvait un enfant de 12 ans, André-Marie CHARUE, futur Évêque de Namur.
L'église
St Victor recèle de magnifiques vitraux. On peut y admirer les
rescapés d'actes de vandalisme. Dans les transepts sud et nord, les
vitraux ont été dessinés en collaboration par 2 artistes namurois :
Yvonne Gérard et Luc Perot. Ils ont été réalisés par les verriers
Lechantre et Massy de Tournai. L'église St Victor a été la 1ère à
profiter d'une technique qui consiste à intégrer des miroirs parmi les
verres colorés.
Le 4 août 1914, la cavalerie allemande franchit la frontière belge et sa
2ème armée a pour objectif la France. Le roi Albert 1er appelle à
l’aide la France et le Royaume-Uni. La 5ème armée française veut
empêcher les Allemands de traverser la Sambre. Un choc a lieu en
Basse-Sambre, le 21 et 22 août entre ces 2 armées. Des milliers de
soldats français périront sur le champ de bataille, principalement des
bretons du 48ème régiment d’infanterie de Guingamp, du 70ème R.I. de
Vitré et du 71ème R.I. de Saint-Brieuc. Le 19 août 1934, le cimetière
national français d’Auvelais sera inauguré dans sa forme actuelle. Les
tombes seront alignées en forme de cromlech sur le sommet d’une colline
dans un sous-bois et un phare breton en granit sera érigé. Ces
différents éléments rappelleront le pays natal aux valeureux soldats
français tombés en Basse-Sambre. Nous comprenons maintenant pourquoi le
cimetière français est appelé le « Phare breton » par les Auvelaisiens.
Un faisceau de lumière, de liberté nous est venu de Bretagne, de France
et s’est déposé sur les berges de la Sambre.
Nous quittons la salle de départ. Nous descendons quelques marches pour se retrouver rue du Rominet.. Nous la suivons jusqu'au pont traversant la Sambre.
Nous descendons sur la droite pour rejoindre le pont de halage.
Nous ne le suivrons pas longtemps. Nous le quittons pour rejoindre la rue de la Feutrerie.
C'est dans cette rue que nous sommes distraits et que nous ratons la bifurcation des 10 et 15 km.. Nous continuons notre chemin en ignorant que nous sommes sur le 6 km.
Nous passons sous le chemin de fer à la gare d'Auvelais.
Nous empruntons quelques rues de cette commune et nous découvrons un imposant monument aux morts des deux guerres.
Le monument initial se situait sur la place d’Auvelais et commémorait les combattants morts à la guerre 14-18. Sur la base d’un projet de 1936, le monument a été transféré rue des Deux Auvelais et accolé au pignon du grand bazar. A droite, une urne contient des cendres anonymes prélevées au crématoire du camp de concentration de Dachau.
Nous passons devant l'ancien hôtel de ville.
Nous nous dirigeons vers le chemin de hallage. Nous l'emprunterons en direction du pont du chemin de fer que nous apercevons de loin. Nous découvrirons que c'est jour de marché mais nous passons à proximité.
Une flèche nous indique de monter sur le pont du chemin de fer mais rassurer vous, il y a un chemin séparé pour les marcheurs. Nous avons une belle vue sur la Sambre.
Nous nous dirigeons ensuite vers la Rue de la Vacherie.
C'est là que se trouve une école du feu pour les pompiers.
Conformémement aux dispositions de l'Arrêté royal du 4 octobre 1985 ou celui du 8 avril 2003, le centre de formation a pour mission la formation, le perfectionnement ou le recyclage des sapeurs pompiers, caporaux et sous-officiers des services d'incendie et des membres des unités opérationnelles de la Protection civile.
Nous allons traverser la N98, passer sur le pont du chemin de fer et parcourir le zoning de Sambreville.
A la fin du zoning, nous nous rendons compte qu'il y a un souci important. Le fléchage nous indique que nous sommes sur le parcours des 3 et 6 km.
Et nous rencontrons d'autres marcheurs qui se posent la même question : Où nous sommes nous trompés de parcours?
Une des personnes de l'autre groupe téléphone au numéro indiqué sur la carte de marche et nous informe que nous ne sommes pas loin d'un contrôle et que la bifurcation des 10 et 15 km n'étaient pas loin du départ.
Nous nous rendons au contrôle.
Nous prenons la décision de refaire le parcours déjà effectuè à l'envers pour trouver cette fameuse bifurcation ratée.
Nous la trouvons et c'est vrai qu'elle n'est pas loin du point de départ.
Nous avons déjà un bon nombre de kilomètres dans les jambes mais nous décidons de bifurquer sur le 10 km..
Nous empruntons donc la Rue des Voisins.
Nous quittons la salle de départ. Nous descendons quelques marches pour se retrouver rue du Rominet.. Nous la suivons jusqu'au pont traversant la Sambre.
Nous descendons sur la droite pour rejoindre le pont de halage.
Nous ne le suivrons pas longtemps. Nous le quittons pour rejoindre la rue de la Feutrerie.
C'est dans cette rue que nous sommes distraits et que nous ratons la bifurcation des 10 et 15 km.. Nous continuons notre chemin en ignorant que nous sommes sur le 6 km.
Nous passons sous le chemin de fer à la gare d'Auvelais.
Nous empruntons quelques rues de cette commune et nous découvrons un imposant monument aux morts des deux guerres.
Le monument initial se situait sur la place d’Auvelais et commémorait les combattants morts à la guerre 14-18. Sur la base d’un projet de 1936, le monument a été transféré rue des Deux Auvelais et accolé au pignon du grand bazar. A droite, une urne contient des cendres anonymes prélevées au crématoire du camp de concentration de Dachau.
Nous passons devant l'ancien hôtel de ville.
Nous nous dirigeons vers le chemin de hallage. Nous l'emprunterons en direction du pont du chemin de fer que nous apercevons de loin. Nous découvrirons que c'est jour de marché mais nous passons à proximité.
Une flèche nous indique de monter sur le pont du chemin de fer mais rassurer vous, il y a un chemin séparé pour les marcheurs. Nous avons une belle vue sur la Sambre.
Nous nous dirigeons ensuite vers la Rue de la Vacherie.
C'est là que se trouve une école du feu pour les pompiers.
Conformémement aux dispositions de l'Arrêté royal du 4 octobre 1985 ou celui du 8 avril 2003, le centre de formation a pour mission la formation, le perfectionnement ou le recyclage des sapeurs pompiers, caporaux et sous-officiers des services d'incendie et des membres des unités opérationnelles de la Protection civile.
Nous allons traverser la N98, passer sur le pont du chemin de fer et parcourir le zoning de Sambreville.
A la fin du zoning, nous nous rendons compte qu'il y a un souci important. Le fléchage nous indique que nous sommes sur le parcours des 3 et 6 km.
Et nous rencontrons d'autres marcheurs qui se posent la même question : Où nous sommes nous trompés de parcours?
Une des personnes de l'autre groupe téléphone au numéro indiqué sur la carte de marche et nous informe que nous ne sommes pas loin d'un contrôle et que la bifurcation des 10 et 15 km n'étaient pas loin du départ.
Nous nous rendons au contrôle.
Nous prenons la décision de refaire le parcours déjà effectuè à l'envers pour trouver cette fameuse bifurcation ratée.
Nous la trouvons et c'est vrai qu'elle n'est pas loin du point de départ.
Nous avons déjà un bon nombre de kilomètres dans les jambes mais nous décidons de bifurquer sur le 10 km..
Nous empruntons donc la Rue des Voisins.
Nous prenons sur la droite et nous suivons la route nationale qui va nous amener au contrôle.
Mais avant nous découvrons des personnages de la bande dessinée au rond-point Sainte-Eugénie à Tamines.
Il s'agit du sergent Chesterfield et du caporal Blutch, personnages emblématiques de la bande dessinée des Éditions Dupuis «Les Tuniques Bleues».
Au contrôle, nous retrouvons notre ami Jean-Pierre des Roubaleus de Seraing.
Nous marchons en leur compagnie quelques centaines de mètres avant de les quitter. En effet, notre route se sépare car ces deux marcheurs bifurquent sur le 15 km.
Enfin, nous arrivons à une flèche qui nous indique d'entrer dans un bois, le bois du Curé..
Ensuite ce sera un parcours plus campagnard qui nous amènera à la salle de départ.
Nous arrivons à la salle et mon gps de marche m'indique une distance de près de 19 km...
4 km de plus, ce n'était pas la mer à boire....
Toutes les photos de cette marche ici.
Beau reportage
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