Je n'ai guère dormi cette première nuit sous la tente..
Vite retrouver son nécessaire de toilette et se rendre au bâtiment des douches.. Il faut y attendre son tour....
De retour à la tente et constater qu'il a régné pendant la nuit une humidité assez importante... Nous sommes en bord de l'Ourthe.. Tout est humide, vêtements, matériel...
Je me rends compte à ce moment que le séjour sous la tente ne sera pas des plus agréable.
Habillé et équipé pour la marche, première opération de la journée, déjeuner.
Nous avons droit au café,un gobelet jus d'orange, portion confiture ou nutella, petites tranches jambon et fromage, et tranches de pain gris ou blanc..
Après chaque repas, il faut rapporter son plateau et séparer la vaisselle, les couverts dans le bac aux couverts, les tasses dans le bac au tasses et ainsi de suite.
Le déjeuner terminé, nous nous procurons notre lunch de midi...
Il se composera tous les jours d'une baguette garnie, charcuterie, salade, mayonnaise genre dagobert, d'un fruit et d'un petit gâteau style cake, gaufre...Nous le transporterons dans notre sac à dos jusqu'au moment où nous le consommerons.. Il ne sera plus de première fraîcheur vu la température journalière approchant ou dépassant les 30°.
Et nous quittons le camp pour rejoindre l'emplacement des autocars qui vont transporter tous les marcheurs du camp et d'ailleurs inscrits pour le déplacement en car. Il y en aura dix au départ de La Roche chaque jour sauf le dernier puisque le départ sera donné dans cette ville.
Notre première étape est Vielsam.
Et c'est sous escorte de la police militaire que nous nous rendons là-bas.. Les motards de cette police nous ouvre le passage.
Il faut attendre 8 hr pour que soit donné le départ officiel devant les autorités communales, le ministre-président wallon Willy Borsu et du ministre Collin ainsi que d'autres personnalités.. Sans oublier les Macrales de Vielsam.
« La Marche du Souvenir est née à Vielsalm en 1967, à l’initiative du 3ème Bataillon des Chasseurs Ardennais », a rappelé le bourgmestre Elie Deblire. « Deux Salmiens ont joué un rôle de pionnier dans l’organisation, en l’occurrence Walter Dewulf, à l’époque commandant du 3 CHA, et le colonel Borboux.
Gilbert membre de notre groupe s'est coiffé de son béret vert à l'occasion de cet évènement.
J'appréhende la journée. Ce sera sous un soleil de plomb qu'elle se déroulera. Je me dote dès le départ d'une bouteille d'eau mise à notre disposition. Il va falloir boire régulièrement.. Je sais que nous serons ravitaillés en eau régulièrement. L'organisation a prévu des points d'eau tous les 5 km environ..
Le départ est donné... C'est la cohue.. Beaucoup déjà démarrent sous un rythme rapide. Des marcheurs chevronnés j'imagine. Quand à moi, j'ai décidé de ne pas hausser le rythme. Mon objectif sera chaque jour d'arriver au bout de l'étape.
Deux militaires nous attendrons en cours de marche.. Quand nous arrivons sur notre parcours choisi, pour moi le 32 km, ceux-ci scannent notre badge. Ils savent dès lors nous situer par rapport à la distance parcourue. Ce scannage se fera encore après le passage à la grande halte et à l'arrivée de l'étape.
Le premier ravitaillement en eau nous attend à Burtonville.. Hélas pour moi, je n'ai jamais su boire l'eau de cette citerne.. Elle avait un goût spéciale...je ne saurais le décrire.. Heureusement, il me restait encore une autre bouteille dans mon sac à dos.
Comme tant d’autres villages ardennais, Burtonville fut ravagé lors de l’Offensive des Ardennes. Dès le début de la contre-attaque allemande (le 16 décembre 1944), le bruit des canons se fit entendre au loin ; jusqu’au 18 janvier 1945, date à laquelle les GI’s libérèrent définitivement le village. Plusieurs bâtiments furent atteints ou détruits, ainsi la ferme qui abrite aujourd’hui MediArdenne fut-elle entièrement rasée par un incendie et le cheptel périt dans les flammes. Les victimes civiles furent nombreuses dans tout le village, huit personnes seront atteintes par des obus ou fusillés sur les chemins et les ruelles. Le curé d’alors fut attaché à l’extérieur et abandonné au gel de l’hiver, il en mourut. Sa servante, choquée et probablement maltraitée le suivit rapidement.
En 2005, lors du centenaire de la fondation du comité des fêtes du village – qui porte toujours le même nom : l’Aurore – les habitants érigèrent un monument à la mémoire des victimes civiles et militaires tombées sur le territoire de Burtonville. Comme il se doit, le monument est constitué d’un piétement en pierres maçonnées et d’un énorme bloc d’arkoze. Sur celui-ci sont apposés les noms des habitants disparus ainsi qu’un hommage au soldats de la 75e division US qui libéra le village.
Notre parcours nous conduira à la Forêt Domaniale du Grand Bois.
Nous rejoindre ensuite Petit-Thier. C'est là-bas que se trouve la grande halte.. Il y a de quoi se désaltérer et de s'acheter un pain-saucisse.. Cet endroit est le lieu de rendez-vous des différents circuits. Je me nourri d'une demi-baguette emportée au départ.. Et comme on nous offre un petit cornet de glace, je n'hésite pas à m'en procurer un. Je reprends le départ sitôt celle-ci avalée.. J'ai déjà parcouru la moitié des 32 km.
Pour l'instant, tout va bien. Ma casquette protège bien ma tête et mon cou.. Je sais, on pourrait croire que je suis au Sahara.
Le parcours est très boisé, il y a un léger vent. Ce qui permet de mieux supporter la chaleur.
Grand-Halleux sera situé au 25ème kilomètre.
J'ai hâte d'arriver au but en cette première journée.
Première étape terminée..
Direction le stand de la Mesa pour m'acheter le polo officiel de la Mesa 2019. Je ne le porterai pas de la semaine. Je dois d'abord réussir les 4 étapes pour pouvoir le porter..
Je me rends vers le car du retour... Heureusement, il sera vite rempli et nous reprenons la direction de La Roche.
De retour au camp, moment de repos, piscine, souper, moment de détente entre amis au cours de l'animation musicale de la soirée animée par un très bon chanteur..
Et puis le coucher en espérant passer une bonne nuit....
A suivre....
Toutes les photos de l'étape ici.
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