4 avril 2019

A la recherche des jonquilles de La Calamine

Ce lundi 1er avril, nous étions un peu plus nombreux pour notre marche du lundi.. Nous nous sommes retrouvés à 7 au point de rendez-vous à La Calamine.



Le but de cette marche était de découvrir les jonquilles nombreuses et abondantes dans cette région...
Notre guide Francine avait téléphoné à l'Office du Tourisme pour éviter un déplacement inutile où il lui avait été répondu qu'il serait mieux d'attendre deux semaines car les jonquilles n'étaient pas encore en fleur.
C'est pour cela que la date avait été reportée à ce premier lundi d'avril..
Hélas, nous découvrirons peu de jonquilles et  beaucoup de celles-ci étaient déjà en train de décliner et à se faner.


C'est sur une distance de 10 km que nos pas nous mèneront.


Située dans la vallée de la Gueule au point de rencontre de trois frontières (Belgique, Pays-Bas et Allemagne), La Calamine est la commune la plus septentrionale à l'Est de la Belgique.
Son nom provient du silicate de zinc qui sera extrait pendant plus de cinq siècles de la mine de la vieille montagne. C'était une des mines les plus importantes d'Europe. 1.255.000 tonnes en seront extrait pour alimenter en laiton les batteurs de cuivre de la vallée de la Meuse. La mine a fermé ses portes dans les années 50.


 http://tchorski.morkitu.org/3/calamine-01.htm
 
Nous démarrons notre marche au parking situé à proximité de l'étang du Casino Weiher.



Cet étang déjà ancien s'étend au sud de La Calamine, en bordure de la Gueule. Il est bordé d'une végétation variée fort attrayante pour l'avifaune locale et de passage. On y découvre plusieurs espèces de plantes peu communes notamment le faux-riz, une graminée en forte régression en Wallonie. 


Nous passons le petit pont et nous allons longer les haldes calaminaires qui sont l'héritage du site minier de La Calamine.





Nous allons franchir La Gueule.



La Gueule est une petite rivière de 53 kilomètres qui prend sa source dans un bois du nord-est de Hauset dans les cantons de l'Est et finit à l'embouchure de la Meuse non loin de Masstricht. Elle parcourt La Calamine, Valkenburg et Plombières.

Notre chemin monte en direction du château Eyneburg mais nous nous en approcherons pas.





Le château d'Eyneburg est visible de très loin grâce à son emplacement élevé et à sa tour ronde à la flèche élancée.
Le château d'Eyneburg a été construit quelque part au XIIIe siècle au-dessus de la vallée de la rivière Geule et appartenait aux chevaliers d'Eyneburghe. Son nom local; Emmaburg, qui remonte à une légende qui remonte au 19e siècle, dit que dans ce château, Emma, ​​fille de Charlemagne, a rencontré son amoureux Einhard, biographe de Charlemagne.


Nous allons traverser des prairies et emprunter sentier et chemin pour rejoindre le hameau Astenet et son château de Thor.




 



 La porte d'entrée qui a probablement donné le nom de château de Thor (XVIIIe siècle) mène à la cour complètement fermée. À l'intérieur, les peintures sur toile du salon relatant l'histoire de Salomon valent le détour. Dans les étangs derrière les bâtiments on soupçonne les restes de l'ancien donjon.




Non loin du château, la chapelle Saint Jean Baptiste qui a la particularité de posséder un clocheton au-dessus de la toiture avec une cloche apparente. 


Après avoir fait une petite pause, nous allons continuer notre route car nous nous impatientons de trouver les jonquilles. Nous allons longer sur quelques dizaines de mètres le lontzenerbach qui traverse ce joli village.


Nous découvrirons une ancienne grande. Il s'agit de la grange Neuschmiede.


Peu après cette grange, nous allons bifurquer sur la droite pour rejoindre  le cloître de Catherine (Katharinenstift), un domaine arboré possédant une imposante chapelle érigée en 1910. Ce bâtiment imposant abrite une maison de repos.





 Ce bâtiment est imposant et l'environnement de celui bien joli. 



Je n'ose imaginer ce que cela doit coûter pour être dans cette maison de repos..

Nous traversons des prairies pour rejoindre la Bergstrasse et nous découvrons quelques jonquilles.





 Arrivé à la route, nous prenons à gauche et directement sur la droite la rue de la Montagne qui va nous amener à un abri d'information.



Nous descendons vers le Lontzenerbach que nous traversons .




Nous allons prendre la direction d'un bois où normalement nous devrions trouver un tapis de jonquilles.



Hélas, nous n'en trouverons que très peu. Mais cela fera tout de même le bonheur de Francine qui se cueillera un petit bouquet.




C'est le moment de se faire une petite photo souvenir avant de chercher un endroit pour casser la croûte.





Après cette pause bien méritée, nous entamons le retour vers notre point de départ. On prend une nouvelle fois la pose pour la deuxième photo souvenir.



Nous arrivons sur le parking afin de remettre dans la voiture les sacs et dos et changer les chaussures avant d'aller prendre le pot de l'amitié quelques mètres plus loin.

Francine se fera interpellée par une dame assez âgée qui lui reproche d'avoir cueilli des jonquilles.
Nous avions beau lui dire que nous le pouvions, elle ne voulait rien entendre.


En effet, des règles existent. Des règles qui limitent la cueillette à deux petits bouquets (deux poignées), par jour et par personne. Sans arracher ni abîmer les bulbes. Et ces fleurs, interdiction d'en faire commerce. Il est en effet fréquent d'observer surtout dans les grandes forêts wallonnes, des personnes qui viennent, en voiture, piller les forêts, charger des bacs entiers de bouquets de jonquilles pour les vendre. C'est strictement interdit. D'ailleurs ces vendeurs s'exposent à la saisie des fleurs et aussi à une amende entre 125 et 500 euros.

Nous avons fait une jolie promenade.. Je me suis promis de revenir découvrir d'autres soins de cette région.

Pour les photos, cliquez sur l'image.

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Notre prochaine balade du lundi. Au départ de Goé (Limbourg)

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