16 avril 2019

Chez les Amis du Tumulus

Ce samedi 13 avril,il ne fait pas très chaud mais je me décide à me rendre à Waremme pour participer à la marche des Amis du Tumulus.


A l’entrée de Waremme, en venant de Huy, un quartier accueillant, tranquille, respirant la nature par ses nombreuses avenues et ses jardins fleuris : c’est le quartier du Tumulus. Et c’est dans ce quartier que naquit en 1973 une association qui porta le nom tout indiqué des “Amis du Tumulus“.
En 1979, le club de marche prit son véritable départ et son orientation définitive en s’alliant à la Fédération Francophone Belge de Marches Populaires.
Je souhaite un très bon anniversaire à ce club qui fête ses 40 ans d'existence cette année..
Depuis 1983, année où 7 membres du club ont relié à pied Waremme (capitale de la Hesbaye) à Gérardmer (la perle des Vosges), Les Amis du Tumulus est jumelé avec le club vosgien de cette ville.
Des retrouvailles ont lieu régulièrement entre ces deux clubs.

Le club organise 
-Au mois d'avril, une grande marche de deux jours
-Au mois de mai, une marche de la détente du mercredi
-Au mois de septembre, une marche d'après-midi le samedi appelée la marche des crompires ou chaque participant reçoit un verre de vin et une crompire (pomme de terre cuite avec l'épluchure et grillée)

Ce week-end d'avril, le club nous proposait donc des parcours de 4-9-13-21 et 30 km.

Comme j'avais prévu de participer le même jour à la marche du club de Mortier, j'ai opté pour le circuit des 9 km.


J'avoue que ce parcours ne m'était pas inconnu car déjà pratiqué dans le passé mais c'est toujours un plaisir de cheminer dans la propriété du château De Sélys-Longchamps et dans la réserve de la Maison de Hesbaye..
Les parcours de 21 et 30 km passaient eux en plus dans la réserve naturelle du Haut-Geer.. J'ai eu l'occasion de la découvrir il y a quelques mois.

Je quitte donc les locaux de l'Athénée Royale (lieu de départ de la marche).
Première étape traversée de Waremme pour rejoindre le château de Longchamps.

A Waremme, il y a deux hôpitaux distants de quelques centaines de mètres.. Mes enfants sont nés dans l'un des deux, la Clinique Joseph Wauters qui a rejoint le Centre Hospitalier du Bois de l'Abbaye. Le parcours y passe du côté des urgences.


Plus loin, ce sera la Clinique Notre-Dame qui elle a rejoint le groupe CHC.. Au passage devant cette clinique, je me rappelle y avoir été hospitalisé quelques jours après une chute en vélo qui m'avait entraîné une double fracture tibia, péroné. C'était encore l'époque ou de nombreuses religieuses étaient infirmières dans cet établissement.


 Bon, je suis pas là pour parler de ma vie.. Je continue donc mon chemin et nous arrivons devant l'entrée du très beau château de Longchamps.





Le château de Longchamps a le mérite d'être une des rares demeures d'importance d'époque Premier Empire (1810) qui ait existé en Belgique, en un temps où dans l'ancien Pays de Liège, le style Louis XVI continuait sa carrière. Feu le Baron Maurice de Sélys Longchamps, grand amateur d'Art, avait meublé ce château en harmonie avec l'époque de sa construction.
Le corps de logis rectangulaire impose ses lignes horizontales. Un péristyle, des toitures cachées par un attique de treize fenêtres régulièrement percées le caractérisent. Mais la véritable curiosité de ce château est ce petit pavillon en forme de tente qui rappellerait les campements établis lors des campagnes militaires de Napoléon. Des stucs imitent des tentures drapées. Un vaste parc a conservé à cette demeure le témoignage charmant de sa grandeur passée. Longchamps fut bâti pour Michel Laurent de Sélys (1759-1837), qui fut président de la nouvelle administration municipale de Liège en 1795, l'année de la réunion de la principauté de Liège à la France, et maire en 1800, sous le Consulat.

Michel Laurent de Sélys Longchamps avait épousé Marie Denise Gandolphe, née à Paris le 19 mars 1777 et décédée au château de Longchamps sous le Second Empire, le 28 octobre 1857. Marie Denise était fille de Mathieu Joseph Gandolphe et de Denise Jacqueline d'Aran des Castans. Elle résida souvent à Paris sous l'Empire. C'est elle, qui, dans un groupe en porcelaine de France conservé au château de Longchamps, figure sur les genoux de sa mère. On lui doit vraisemblablement l'acquisition d’une autre céramique ornant cette demeure une copie en terre cuite de l'hermaphrodite Borghèse, exécutée à Paris, datée de l'an X et signée de Henri Joseph Rutxhiel (Lierneux, 1775 Paris, 1837), statuaire de l'Empire. A l'intérieur, dès le vestibule, les lignes classiques s'imposent dans les encadrements de portes en marbre gris, les frontons triangulaires, les bronzes ciselés aux lignes grecques. La grande salle à manger porte des décors simulant des marbres citron, couronnés d'une frise en camaïeu gris où jouent des amours, mutins et gracieux, relevant encore du style Louis XVI. Une niche, où s'abrite un Adonis dans une posture avantageuse, complète cet ensemble de qualité. Nous y trouvons un mobilier Empire, une console-desserte, une paire de crédences, deux fauteuils et des chaises. Dans le salon, ce sont plusieurs pièces d'un excellent mobilier, également premier Empire, exécuté à Paris et comprenant huit chaises, huit fauteuils et un divan. A l'étage, des chambres sont parées de palmettes, de grecques et de colonnettes. On verra à Longchamps bien d'autres meubles, ainsi que des céramiques (particulièrement un bel ensemble de pièces en porcelaine française du premier quart du XIXe siècle) de l'argenterie et des tableaux. Les pièces d'une partie d'un service, dont le complément appartient à une autre branche Sélys, proviendraient d'après la tradition, du service donné par Napoléon Ier au Général français Loison, qui habita le château de Chockier sous l'Empire. La baronne de Sélys Longchamps veille avec bonheur sur la vaste résidence de l'ancien maire de Liège.


Après avoir admiré sa devanture, le parcours bifurque sur la gauche du château et nous cheminons dans le parc de celui-ci.







Malheureusement, le bois de cette propriété n'est pas très grand.. Mais c'est agréable de le traverser..

Je le quitte donc pour rejoindre un des poumons verts de Waremme, le site naturel de Grand'Axhe
avec ses prés, ses landes, ses zones humides, ses étangs, ses mares, ses marais, ses passerelles et caillebotis, ses panneaux didactiques. Soit 17 hectares par 3 kilomètres de sentiers, c'est un coin de nature aux multiples facettes où une gestion raisonnée des milieux naturels assure une grande biodiversité.
Le parcours n'empruntera qu'une partie de cette réserve.





 
Noter que vous pouvez visiter Hewapoda.


C'est un espace complètement dévolu aux insectes. 

 http://www.hexapoda.ulg.ac.be/

Nous quittons cet endroit pour aller rejoindre le contrôle qui se situe près de l'église Saint-Denis.

C'est un édifice néo-gothique, construit en 1870-1872 en remplacement d'un sanctuaire bâti en 1751. Vous y trouverez d’exceptionnelle décoration intérieure de style néo-gothique classée (mobilier, sculptures, vitraux, peintures murales,...). 



La carte estampillée au contrôle, je prends le chemin du retour ..
J'y rencontrerai des moutons drôlement tondus.

 Nous repasserons devant la clinique Notre Dame et nous irons sur la droite pour rejoindre notre point de départ.

Le temps est resté sec, mais les nuages qui pointaient à l'horizon annonçaient que l'après midi serait sans doute différent..

Je vous invite à découvrir les photos de cette marche ici.


1 commentaire: