17 juin 2019

De Limbourg au château de Franchimont


C'est tout à fait par hasard qu'il y a quelques semaines, j'ai découvert sur le net l'organisation d'un  60 km en  3 étapes de  20 km.

Mais qu'est-ce le Water Trek?


Le Water Trek est un parcours de randonnée de plus de 250 km à travers l'Ardenne bleue.
Chaque année, un événement de 3 étapes d'environ 20 km est organisé à la Pentecôte.

C'est en 2016 qu'à commencé ce long périple de 250 km et il se terminera en 2020.
C'est en 2016 qu'a eu lieu les premières étapes
reliant en trois jours, le site des Trois-Frontières (Plombières) au Signal de BotrangeLe Water Trek est surtout un moment de convivialité pour la bonne cause. (Soutien au Relais pour la Vie).

C'est ce 8 juin dernier qu'a débuté l'édition 2019 au départ de Limbourg. C'est là en effet que se terminait l'édition 2018.

Après la traversée du centre historique du village de Limbourg, on va surplomber la vallée de la Vesdre jusqu’au village de Hèvremont. On traversera ensuite les bois de Stembert pour rejoindre Mangombroux et puis Jehanster. On entamera alors la descente sur Polleur où nous longerons en amont, la Hoëgne jusqu’au Château de Franchimont.



Ce water trek va être un défi pour moi. Je n'ai jamais marché 20 km trois jours de suite. 

La particularité de cette organisation, c'est que nous allons garer nos voitures au point d'arrivée du parcours. Donc en l’occurrence ici à Franchimont. De là pour la modique somme de 1 €, un bus du Tec nous amène au point de départ.
Il y en aura toutes les demi-heures. Je serai à bord de celle de 8 h qui est la première navette.


Ayant rempli les formalités d’inscription, je me mets en route. J'ai bien pris soin de regarder quel balisage je devais suivre.





Nous traversons Limbourg.

Dès 1033, un château domine la vallée. Il s'agit d'un alleu les droits comtaux qui y sont liés s'étendent en pays de Liège et jusqu'à l'abbaye de Saint-Trond.

Waleran-Udon acquiert ce lieu et construit un bourg puissant qui connaîtra une longue suite de dévastations, d'incendies et de reconstructions au cours des siècles qui vont suivre.

Le titre de Capitale du Duché et le refuge assuré que constitue cette forteresse réputée imprenable, l'ardeur de ses ducs, et les interminables conflits du Moyen Age vont valoir à la Ville de nombreux sièges. Pendant 6 siècles, le bruit des canons constitue le quotidien des habitants.

Les plus grands capitaines de l'histoire assiègent la forteresse : Henri IV d'Allemagne en 1101, les princes d'Orange en 1577, Alexandre Farnèse en 1578, le pince de Condé en 1675 et le duc de Malborough en 1703.

Au 18ème siècle, la forteresse est déclassée. Limbourg construit alors son histoire actuelle faite de calme, à l'abri de ses murailles.








Découvrez Limbourg avec ce très beau reportage.
https://www.rtbf.be/auvio/detail_les-ambassadeurs?id=2422822

Après l'avoir traversé, nous prenons directement sur la droite un petit sentier qui va nous emmener à la Bêverie non loin de l'endroit de départ. Il va falloir être très prudent car le sentier y est très étroit, en pente et dangereux à  certains endroits.  Ce sentier passe derrière l'église.









De la Bêverie, nous sillonnons à travers les prairies. Nous allons rejoindre la route de chapelle de Halloux... Nous la traverserons et toujours à travers les prairies nous rejoindrons la ferme des Comagnes.











 
Charmante maison de vacances située à deux pas de Limbourg. Cette maison offre un paysage magnifique et de très jolies vues sur Limbourg et son vieux clocher !
Cette maison de vacances fait partie d'un magnifique corps de ferme restauré avec soins. Le décor est chaleureux et confortable et la maison est idéalement située. Le jardin est entièrement clôturé et vous permet de profiter du soleil sur la terrasse. En plus d'un terrain de pétanque et d'un trampoline, vous trouverez également un sauna au fond du jardin !
Un aire de jeux est également prévue à l'intérieur d'une des annexes et offre une variété d'activités pour divertir les enfants (ping-pong, vélos, baby-foot, badminton, fléchettes,…..)

C'est aussi une ferme consacrée à l'élevage des Parthenaises.


Nous passons devant cette ferme puis nous allons nous diriger sur la gauche et nous diriger aux environs de la ferme des Goronnes qui date du 18ème siècle avant de rejoindre la route de Hèvremont.












Nous traversons la route de Hèvremont pour rejoindre la rue Beaudrifontaine ainsi que le chemin Menette.










 
Nous bifurquons sur la Rue de Halleux, ensuite la rue de Mariomont, la rue de la Carrière qui va nous emmener à la route de Jalhay.



Nous longerons quelques centaines de mètres cette grand route puis nous prendrons sur la droite la rue Basse Voie et cela va bien monter..Nous continuons sur la rue des Saules puis nous bifurquerons sur la droite sur la Rue du Beau Vallon qui elle se prolonge en chemin campagnard. Nous traverserons la route des Hautes Fagnes pour rejoindre la croix du Petit Jean à Jehanster.








Dans les bois du Faweux, la Croix du Petit Jean remonte au temps où la région faisait partie de la Principauté de Liège et plus spécialement du Marquisat de Franchimont. A cet endroit, croisement des routes de Jehanster à Limbourg et de Verviers à Sart, se serait établi, nous dit J.S. Renier, une fabrique de sabots. La carte Ferraris de 1777 mentionne déjà la croix sous le nom de Croix Saint Jean. Cependant, en observant cette carte, on remarque que la région du sud de Verviers est parsemée de croix ; ces croix ont une origine qui remonte au XIVe siècle, époque du développement de l’industrie du fer. En effet, voyant l’appauvrissement de ses forêts (les forges étant alimentées par le bois), le Prince-Evêque Erard de la Marck traça des limites dans lesquelles il interdit aux habitants d’abattre des arbres. Les zones protégées furent limitées par des bornes en forme de croix. La borne de la Croix du petit Jean remonte à cette époque. Il s’agit donc d’une ancienne croix d’embannement, sur laquelle a été apposée un Christ.

A cet endroit, nous prenons sur la droite pour rejoindre le village de Jehanster où nous attendra le ravitaillement en eau et que nous traverserons.








Jehanster est un village situé sur une crête sauvage accrochée aux contreforts des Hautes Fagnes, flanquées de ses deux tours de garde : Jonckeu et Faweux. Au centre du village de Jehanster, reculée, se trouve l’ancienne chapelle de Jehanster qui a été transformée d’abord en étable et grange, ensuite en habitation. L'église Saint-Roch abrite des orgues, classées au patrimoine wallon. 

Nous arrivons à une route nationale où la circulation est assez dense.. Même en passage au passage piétons, il faut être très prudent pour la traverser. Nous prenons sur la gauche et après plusieurs centaines de mètres, nous allons virer sur la droite en direction du ruisseau du Trou du Loup que nous traverserons et nous nous dirigerons vers le Thier de Polleur.












Nous allons longer l'autoroute sur plusieurs centaines de mètres au son de la circulation routière. Nous sommes à hauteur d'une aire d'autoroute.
Nous allons la quitter en passant en dessous et nous remonterons vers le Chinru.







Nous continuons vers Sinserotte pour arriver aux ruines du Château de Franchimont.






Ce fût une découverte pour moi car je ne connaissais pas l'endroit. C'est là que se terminait notre parcours.. J'en ai donc profité pour visiter les ruines avant de retourner chez moi.







Le château de Franchimont (province de Liège, commune de Theux) était une des douze résidences et places-fortes de la principauté de Liège. Elle est citée pour la première fois dans les textes en 1155 mais ses premières constructions datent probablement du temps des évêques Henri de Verdun (1075-1091) et Otbert (1091-1119), ardents défenseurs de la principauté à l’époque de la féodalité.
Enclavé au milieu de territoires non liégeois (les duchés de Limbourg, de Luxembourg et la Principauté de Stavelot), le pays de Franchimont avait ainsi son système défensif mais aussi son centre administratif et judiciaire où résidait le représentant du prince. Le château défendait donc une forme de frontière, une « marche ».
En simplifiant, on peut diviser les ruines actuelles en trois enceintes concentriques qui correspondent, grosso modo, à l’évolution générale de la fortification du Moyen Age aux Temps modernes.
La première enceinte est le château proprement dit où se concentrent les vestiges, du château médiéval transformé à diverses reprises, principalement au XVI siècle.
Il reste peu de choses de la deuxième enceinte qui entourait une extension de la fortification à l’ouest et au nord, du côté des accès. Un des témoins les plus remarquables est le renforcement oriental – dit bouclier – du donjon de plus de 20 m de haut. C’est un exemple typique de fortification passive de la fin du Moyen Age (vers 1387) face aux progrès de l’artillerie.
La troisième enceinte, pentagonale, décrit une forme de bastion dont la pointe est orientée plein ouest. Elle date de l’époque d’Erard de la Marck. Avec ses moineaux d’artillerie et son balloir (= tour à canons) d’entrée, elle est un exemple typique de l’architecture militaire inventée par les ingénieurs au début du XVI siècle. Elle est comparable à des ouvrages que l’on peut trouver à Langres (F), au Mont-Saint-Michel (F) ou à Soleure (CH).
Malgré les démolitions au moment de la Révolution française à la fin du XVIII siècle, les ruines qui subsistent sont imposantes. Leur visite permet de comprendre l’évolution de l’architecture militaire en fonction de l’armement et, en particulier, son adaptation progressive face au développement de l’artillerie à poudre.














 La visite terminé, il me reste qu'à redescendre vers le village de Marché où se trouve ma voiture..

Le parcours était très varié. Je l'ai apprécie malgré la météo très peu clémente suite au vent qui sévissait mais la volonté était d'arriver au bout.

Toutes les photos de cette étape c'est ici.

Les organisateurs nous annoncent une deuxième étape plus difficile... Je serai au départ et on verra......



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