Voyage et séjour à Portbail Jour 2 La marche du matin

Nous sommes le deuxième jour de notre séjour à Portbail.
Après cette première nuit, nous avions rendez-vous à 7 hr pour le petit déjeuner.. Beaucoup d'entre nous étions présent devant la porte d'entrée de l'accueil quelques minutes avant.
Il y avait du vent et il ne faisait pas très chaud à cette heure matinale.
Ne voyant arriver personne, certains ont pris l'initiative de rentrer par le garage.. Ce qui a un peu agacé la personne s'occupant de l'ouverture de la porte d'entrée.. Il semblerait que les montres belges étaient en avance par rapport à la montre de la dame.. Comme je ne suis pas un vilain rapporteur, je ne vous dirai pas le nom de la personne qui a pris cette initiative....hein M........ Le pauvre, cela l'a suivi pendant quelques heures , ce fait divers un peu gag...

Le déjeuner terminé, chacun prépare son casse croûte à emporter pour le temps de midi. En effet, nous passerons la journée à l'extérieur.  Nous allons marcher pour certains..
Et pendant ce temps, notre chauffeur bien sympa emmènera les non-marcheurs à divers  endroits afin qu'ils puissent bénéficier aussi de la journée en extérieur.

Nous quittons en car Portbail pour rejoindre  les deux guides attitrés du VVF qui nous attendent à un joli point de vue en faut des falaises de Lendemer.

Le couple présidentielle des Pantouflards y prendront la pose.

De ce point de vue, nous allons suivre le GR23. Le but de cette première marche est de rejoindre le port du Hâble pour la pause du repas de midi.. 

Le sentier est étroit, vallonné, rocailleux. Il va suivre sur toute sa longueur l'océan.. Nous n'en serons qu'à quelques centaines de mètres. Le temps est gris.. Il y a de la brume au lointain.. Le groupe se disséminera sur quelques centaines de mètres. Nous ferons des arrêts regroupement. Le paysage est grandiose.. La nature semble encore y être sauvage.

Nous ne sommes pas loin de la maison natale de Jean-François Millet. La maison natale Jean-François Millet se situe à Gruchy, hameau de la commune de Gréville-Hague, dans la presqu'île de la Hague en Normandie. Aujourd'hui restaurée, elle évoque l'enfance et la formation du peintre.

L'intérêt de Jean-François Millet (1814-1875) pour les thèmes ruraux est tout naturel. Il est né dans une famille de paysans aisés du Cotentin et travaille à la ferme jusqu'à l'âge de vingt ans. Ses dons pour le dessin conduiront son père à l'inscrire en 1835 à Cherbourg dans l'atelier du peintre Du Mouchel. Millet est surtout connu pour ses scènes paysannes, mais cette thématique n'apparaît dans son œuvre qu'à partir de 1849, date à laquelle il s'installe à Barbizon. Il a peint auparavant, dans le style académique, des scènes pastorales, historiques ou mythologiques et des portraits.

Mais nous ne prendrons pas la direction de cette maison, nous continuons à longer le littoral.

Nous arrivons à hauteur d'un mur blanc..

Surplombant les falaises qui ont pris son nom près du sentier des douaniers, le mur a été bâti en 1887 pour servir de repère aux marins.

Profitant d'un regroupement et d'un arrêt pause un peu plus longue, quelques téméraires vont descendre sur la plage.
Ensuite, il faudra gravir tous les escaliers descendus pour rejoindre le groupe.

Nous continuons à longer ce si beau littoral.. Nous allons arriver à des ruines. Ce sont celles de la ferme

Au début de la Seconde Guerre mondiale, la ferme en bordure de mer, considérée comme position stratégique, une fois ses habitants expulsés, fut réquisitionnée et occupée par l’armée allemande, et subit de graves déprédations : démontage des toitures et des charpentes, pillages divers. À la Libération, trop abîmée pour être reprise par des fermiers, La Cotentine demeura à l’abandon et subit les dommages du temps : embroussaillement, dépôt d’ordures, extraction de pierres de taille. En 1991, les ruines furent achetées par le Conservatoire du littoral afin de sauvegarder l’ensemble du site alors en grand péril.

Après cette découverte et la prise des photos souvenirs, on reprend la route vers notre point de destination. L'heure de retrouver les autres participants du voyage arrive à grand pas.

Nous arrivons au bout de cette marche matinale.. Nous avons parcouru une distance de +- 8 km.
Nous sommes au Port du Hâble.

Le port du Hâble est un port de la Manche, situé à Omonville-la-Rogue.
Il s'agit du principal port de pêche de la pointe de la Hague, spécialisé dans les crustacés (crabes, homards) et les ormeaux. 
Il est le seul à offrir dans la Hague un accès à tout moment.
En 1864, un vapeur quatre-mâts anglais Iowa rentre nuitamment dans le port à toute vitesse et vient s'échouer sur les galets . L'accident n'a jamais reçu d'explication . Le bateau, jaugeant tout de même 2 500 tonneaux, venait du Havre et se dirigeait vers New York : il avait 250 passagers à son bord . Il fallut l'alléger pour le déséchouer, ce qui prit huit mois . Il fut remorqué à Cherbourg avant de pouvoir gagner l'Angleterre.

Nous y resterons le temps de prendre sa collation emportée avec nous.

Avant de repartir pour la marche d'après-midi, nous nous regroupons pour une photo-souvenir..

 Le prochain article sera donc consacré à la marche de l'après-midi qui nous permettra de découvrir la maison de Jacques Prévert.