7 juin 2019

La marche des forts 2019

Cette marche était organisée par le Commandement militaire de la Province de Liège.
J'y avais déjà participé l'an passé du départ de Blegny avec passage au fort de Barchon.
Cette année, elle démarrait de La Reid avec passage à l'endroit où un fort devait être construit mais il ne l'a jamais été.
Deux parcours étaient proposés : un de 16 km et un de 30 km.
Comme je participe à la Mesa fin juin, j'ai opté pour les 30 km en guise d'entraînement.





Le départ avait lieu au terrain de football de La Reid.
Vous vous en doutez, marche organisée par l'armée implique la présence de nombreux militaires.

Mais il y avait malgré tout des marcheurs de clubs.





Petit coup de malchance, à peine quelques centaines de mètres après le départ, une petite branche cachée dans l'herbe du sentier, et je m'étale de tout mon long.. Sans gravité, juste une petite plaie à la main, je reprends ma route.

Le parcours sera vallonné,  très difficile à certains endroits mais je ne me suis pas imposé un timing. Je le ferai à mon aise.. Le principal c'est d'y participer et d'arriver au bout. La difficulté ne me fait pas peur... La météo est agréable.

Je me dirige vers la Rue du Canada.
A hauteur d'une croix, je prends un sentier sur la droite qui va n’emmener Rue des Cours.




Au bout de cette rue, à droite la rue de Fraineux puis plus loin à gauche la rue Bois Georges.


Je suis le fléchage jusque la Ferme de la Porte de Fer.

Cette ferme cossue en forme de quadrilatère, datant du XVIIe siècle, fut construite en gros moellons de grès et calcaire, dans un style Renaissance liégeoise. Elle tire son nom du fait que sa lourde porte d’entrée était recouverte d’une plaque de fer à l’épreuve des projectiles d’armes à feu. Elle portait d’ailleurs les traces de projectiles lancés par les Autrichiens, lors de leur défaite en 1794. Aujourd’hui, cette porte est devenue une porte de verre, précédée de deux marches et surmontée d’une épaisse pierre calcaire au-dessus de laquelle on trouve une niche moulurée






Je passe ensuite devant la chapelle du Bon Air.


Cette chapelle privée dépendant, à l’origine, de l’ancien domaine de Hautregard fut construite en moellons de grès brut et calcaire au début du XVIIe siècle. La couverture est faite d’ardoises à coyaux ; la croupe frontale est sommée d’un petit clocheton, qui abrite une cloche de cinquante centimètres de hauteur et qui est surmonté d’un coq et d’une croix en ferronnerie. Elle fut classée au répertoire du patrimoine wallon. 

Je me dirige ensuite vers un lieu très connu de la comme de Theux, la Charmille des Hauts Marais.



Propriété de la province de Liège, cette charmille, longue de 573 mètres en ligne droite, constitue l'une des plus longues promenades de ce type en Europe.. Planté pour sa majeure partie en 1885 par J.R Nys, propriétaire du domaine1, ce véritable tunnel végétal se compose de 4.700 plants de charmes (dont près de 70% sont centenaires) plantés en double alignement et méticuleusement conduits pour former un berceau . Ce site classé en 1979, restauré avant 1985 est un lieu de promenade. La charmille a été restaurée et est entretenue par les élèves du Centre provincial d’Enseignement agronomique de La Reid.

De là, à travers la forêt, je rejoins la rue Jehoster.  Je traverse la Rue de Remouchamps et prends sur la droite un petit sentier qui va suivre le parcours vallonné à travers bois jusqu'à Sécheval.








 
 








Je vais la traverser et un signaleur nous indique qu'il faut prendre à droite et je vais entamer une portion de parcours très physique.. Cela monte très fort, je le ferai en plusieurs fois.

Je vais rejoindre le sommet de la Redoute .

Tous les adeptes de la course cycliste Liège-Bastogne-Liège connaissent la fameuse côte de la Redoute…Mais bien peu savent que la Redoute était une fortification construite par les Autrichiens à l'époque de la Révolution française et qu'une terrible bataille, gagnée par les troupes Napoléoniennes a eu lieu à cet endroit le 18 septembre 1794 (l'inscription "Sprimont" a été gravée sur l'Arc de triomphe à Paris).




Au loin, j'aperçois les falaises de la réserve naturelle de la Haie des Gattes.




Je continue ma route et je vire à gauche sur un sentier traversant de nouveau des bois pour m'emmener sous le pont de la N662





J'arrive devant un large calicot annonçant aux riverains la construction d'un fort. J'imagine que ceux-ci ont du être surpris..
Ce fort, qui devait compléter la Position fortifiée de Liège , n’a finalement jamais été construit bien que les plans et les terrains étaient prêts. Sa mission aurait été de couvrir la vallée de l’Amblève et la route Werbomont-Aywaille.



Je continue mon chemin qui m'emmène près du viaduc de Sècheval.





Mais avant j'arrive à un magnifique point de vue sur la vallée de Remouchamps.




Je continue mon chemin pour rejoindre le point de ravitaillement à proximité de la N666.








Je traverse celle-ci et c'est la direction du retour jusque la rue de Spa. Je la traverse et c'est une longue partie boisée qui m'attend pour arriver à notre point de départ.





 










Même difficile, ce fut un beau parcours... Cela m'a bien servi d'entraînement... 

Les photos de la marche c'est ici 

A bientôt

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